Son of a Beach ! [Fe]



 
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 Son of a Beach ! [Fe]

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Michael Terragone

Seule une personne peut te détruire : toi.

Michael Terragone


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MessageSujet: Son of a Beach ! [Fe]   Son of a Beach ! [Fe] Icon_minitimeAoût 29th 2010, 17:28



Son of a Beach ! [Fe] Ben9 Son of a Beach ! [Fe] 289epfq

SON OF A BEACH !
« Je ne fuis pas. J'épuise mes ennemis, nuance... »



La dague brillait devant moi. Je la maintenais dans ma paume, jonglant avec à plusieurs reprises. Légère, confortable à manier, avec une drôle d'inscription la lame. Il y avait écrit en grande lettre, bien visibles, un mot dont la signification m'étonnait : « Pax ». En latin, cela définie la paix. Un mot bien surprenant quand on connaissait l'homme à qui je l'avais réquisitionner. Pas certain que ça lui appartenait véritablement d'ailleurs. Pourquoi était-il en possession d'une telle arme ? Un criminel de haut-ordre, meurtrier à plusieurs reprises, recherché activement dans plusieurs pays. Dont notamment la Grande-Bretagne : le Ministère donne une récompense faramineuse pour le récupérer en vie. Un prix plus qu'alléchant pour un malfrat. Tuer l'un des meilleurs aurors est une bien mauvaise idée si l'on continuer ses tueries. C'était idiot à faire, et pourtant il l'a quand même accomplit son foutu assassinat. Quel amateur. Mais ce qui était largement plus remarquable, c'était la somme offerte par mon employeur. Ca tombait bien, je le cherchais depuis déjà longtemps. Seul ce mangemort pourrait répondre à quelques questions. Des questions que seul moi pouvait poser, que seul moi était en droit de poser. Oui, ça devenait une nouvelle habitude : rassembler des affaires ensemble. Se faire payer pour administrer la mort dans les veines d'un boucher, qui, assurément, on aurait tué après avoir finit la bien commune torture de mon rituel.

Je lâchais la dague sur la table, pointe d'abord, enfoncé dans le bois. J'étais certain de la retrouver au même endroit après en avoir terminer. Je pris une pomme posé là. Je la tenais fermement. Je ne pouvais pas m'empêcher de jouer avec l'objet que j'avais dans la main. C'était un tic, probablement. Une habitude, pour prouver que l'on est calme, excité mais qu'on possède tout ses sens encore. Et que la seule façon de s'en sortir était de parler, pour s'en aller au plus vite. Je me retournais, contemplant la chose qui était assise sur la chaise. Seul, au milieu de la pièce, à peine éclairée. Comprends-tu ça ? Comprends-tu ce qui t'attends ? As-tu peur de la mort ? Es-tu prêt à la rejoindre ? Je m'approchais de lui, lentement. Il s'était endormi, le pauvre chou. J'avais posé une serviette blanche sur mon épaule, que j'avais soigneusement apporté avec moi au préalable. Impossible de chercher une serviette ici. Encore moins blanche. A côté de son siège résidait une bouteille d'eau à moitié pleine, quoiqu'à moitié vide aussi. Je croqua une seconde fois la pomme, attendant patiemment qu'il s'éveille. Bon, j'avoue, pris d'un certain ennui, je cria son nom. Puis le traita cordialement de poivrot. Il ouvrit les yeux. Releva un peu la tête. Quand il se rendit compte d'où il était et qu'il était ligoté, il se débattit. Je l'avais déjà interrogé plusieurs fois, mais en deux heures, on attrape des problèmes de mémoires. Je m'abaissa, le fixant dans les yeux. J'arrachai un autre morceau de fruit puis en mâchant, je me moqua de lui. Tiens, une molaire brochait. Je m'en occuperai plus tard : restons sérieux. Lui, il me scruta furieusement. Je lui ôta le scotch qui lui tenait un bout de serviette déchiré enroulé dans sa bouche. Technique purement moldue. Mais la suite est plus intrigante encore.

D'abord, je commença par lui réitérer mes demandes. Sans succès puisqu'il m'insulta. Comme tu veux, cher ami. Je lui porta un coup violent sur la mâchoire. En gros, je venais de lui faire subir un de mes coup de poings, oui. Toujours pas de réponses. En voilà un deuxième. Je m'amusa comme ça pendant une dizaine de minutes, jusqu'à temps qu'il se décide à me dire un peu ce qu'il savait. Les renseignements qu'il me procura étaient pile ceux dont j'avais besoin. Merci. Il fallait cependant que je m'assure qu'il ne mentait pas ou qu'il n'oubliait pas d'inscrire d'autres détails sur sa liste d'aveux. Je retira ma serviette de son endroit fixé puis je la lui déposa sur sa figure. Je pris la bouteille et l'épuisa sur son visage. Il se plaignit, bougea encore dans tout les sens. Juste à temps qu'il ne bouge plus.

Noyer quelqu'un est une chose qu'il faut savoir faire avec prudence. On ne noie pas quelqu'un comme l'on joue à pierre feuille papier ciseaux. C'est un art, un art que je déteste. Car quand tes poumons se remplissent d'eau, c'est une chose horrible. J'avais pris l'autre chaise, laquelle tenait mon manteau et je m'étais assis devant lui. Il lui fallut une demi-heure pour revenir à lui. La serviette voltigea. Il cria au secours, me profana de menaces, et parlait beaucoup trop. Il m'avoua aussi qu'il m'avait tout dit avec colère et non-préméditation. Voilà qui me suffisait. Je le fis taire une bonne fois pour toute, en lui enfonçant ma pomme où je pensais. La douleur qu'il devait ressentir au niveau des dents maintenant devait être horrible, terrible, machinalement insurmontable. Comme le sortilège du Doloris que tu as infligé à toutes ses femmes, hommes et enfants non ? Ca fait quoi de ressentir une vrai douleur physique, vieux ? Ca fait mal, je sais. Ca ne fera plus mal pour très longtemps. Je me mis derrière lui, attrapa son menton d'une main. Son front de l'autre. Il venait de tilter. Malgré sa souffrance, il trouva la force de vouloir sauver sa misérable, en vie. Trop tard. Je le maintenais bien. En un mouvement, je lui brisa le cou. Voilà qui était fait...

***


Déjà, ça faisait une chose en moins sur ma liste. Une chose en moins à torturer. Surtout dans ce drôle de village. Moi, il fallait que je te parte. J'enfila mon manteau. Allais-je emporter la dague avec moi ? Cette histoire de « Pax » me donnait du fil à retordre. Jamais je n'avais entendu de groupe d'un même nom existait. Pas même un mouvement. Hors cela avait été gravé à la main, professionnellement. Un travail extrêmement précis et la lame était belle. Je la prends avec moi. Une fois que j'étais certain d'être présentable, je me dirigeais vers la table ; il fallait l'être à toute heure. Tiens, étrange, elle n'était plus là. Je n'avais pas joué avec. J'observai la pièce sous tout ses angles. Une créature habillée de noire surgit de nulle part, accompagné d'un éclair presque invisible qui me projeta contre le fond de la pièce.
L'enfoiré ! Ca faisait mal ça ! En plus il m'avait prit par surprise. Un gentleman ne prend pas ses victimes de dos, c'est quelque chose qui ne se fait pas. On ne vous apprend rien chez le Lord ? Je bougeai les quelques assiettes et morceau de verre pour me remettre sur pattes. Une fois à moitié debout, je voyais que quelqu'un fonçait sur moi. A tout les coups, c'était le même. Et voilà qu'après m'être pris une armoire et le mur qui allait avec, voilà que je me prenais un larbin. Qui avait bien joué son coup parce que je sentais que quelque chose m'avait légèrement piqué. Ca brûlait, c'était envoûtant, c'était même aphrodisiaque. Une seconde plus tard, je revint à la raison : ça, ça faisait franchement mal. En plus ce con était retombé dans la porcelaine et s'était lui-même infliger la pire sentence qui existe. De la façon le plus bête qui existe. Tant pis pour toi. Je me redressa une deuxième fois, un peu plus précipité que la première. Je sortit la dague de mon propre corps. Oh... mon... Dieu... Diable que ça faisait remonter de mauvais souvenir ça... Jamais personne ne m'avait eut par surprise depuis quelques temps. Heureusement pour moi, ça n'avait touché aucun organe. Pas de perte vitale : juste du sang. J'avançais un petit peu. Et me revoilà avec un éclair dans la gueule.

Qu'est-ce que j'avais au Monde pour qu'ils soient quinze à me sauter dessus de la sorte ? D'abord, de un, pourquoi le bois de cette maison de pacotille était-il solide ? Pourquoi est-ce qu'à chaque fois, j'avais l'impression qu'un bulldozer chargeait mon dos comme un sadique ? Ce genre de chose, ça peut vous briser ! Bordel de... Oh et puis merde, ils veulent un peu de baston ? Je me releva d'un coup, un poil héroïque d'ailleurs. J'avais le gros couteau dans une main, la baguette dans l'autre. Je transpirais, je saignais. J'abandonnai même mon manteau pour dire que la chasse était ouverte et que j'étais fin prêt au combat. Ils étaient trois. Soit plus nombreux que moi. Lâches va ! Ma respiration haletante, je pris le temps d'analyser tout mes adversaires de façon rapide. Le premier n'attendit pas. Il m'attaque immédiatement. Mes métacarpes furent plus rapides parce qu'il se retrouva à terre plus rapidement que les autres puissent réagir. Le second, celui à ma gauche, décida de tenter sa chance. Tandis que le troisième semblait plus intelligent puisqu'il me balança un sortilège. Mais improvisant de manière brillante, j'avais paré le moins futé pour que l'éclair soit pour lui pour une fois. Il brisa la paroi, seul obstacle. J'hésitai, quant à moi, à sortir discrètement ou à agresser celui qui était resté debout. Il tournait sa baguette dans tout les sens. Ses expressions faciales signifiaient qu'il croyait être l'homme le plus fort de la situation. Peut-être le moins souple. Je leva mon pied, fit tomber son arme puis tenta de lui assimiler un coup avec l'autre, sur sa jugulaire. Ca n'avait pas très fonctionné puis qu'il me tenait fermement mon pied. Le mien. Tu n'y touches pas compris ?! Espèce de...

Bon... Pour résumé, je l'avais frappé violemment en sautant comme un catcheur, portant un coup mortel sur sa pomme d'Adam. Il était retombé sur la victime de mes métacarpes et l'avait apparemment assommé. Pas la peine de m'attarder, je me sauva tant bien que mal. Mon pauvre dos n'était plus adapté à ce genre de conneries. Je sortit en trombe de la maison, sans même pensait à couvrir ma plaie ou à prendre ma veste. Non, là, la seule chose que j'avais envie de faire, c'était de courir. Je rangea la dague dans mon gilet de soie, ne me demandait pas comment et pourquoi je porte un gilet de soie pour interroger des gens. Je trouves que ça fait plus esthétique. Seulement, pour le moment, je voulais juste me tirer de ce village ! Alors que des personnes se rassemblaient au tour du trou par lequel j'avais pris la fuite, les mangemorts qui étaient venus avec les quatre autres boulets me poursuivaient. J'avais beau tenter de les semer, je n'y arrivais jamais. Je ne savais même pas combien ils étaient, je m'en foutais un peu aussi. S'ils étaient trois ou dix-huit, qu'est-ce que cela importait réellement ? Même si d'un autre côté, trois serait plus facile à maitriser comme chiffre...

Bref, j'avais l'impression d'avoir parcouru tout le village à pattes avec eux à mes trousse. Il était bien grand pour un village dis donc. A moins que j'avais pris le mauvais chemin... Toujours est-il qu'ils étaient rapides. Tous. Ils avaient de l'endurance. Je n'aurais jamais imaginé qu'il faisait du jogging tout les Dimanches matins accompagné de Voldemort. Tant pis, j'arrivais dans un cul de sac. Enfin pas exactement, mais le village conduisait à la mer et là, en l'occurrence, je me dirigeais droit vers l'eau. Je m'étais arrêté près d'une grande maison. Je les comptais. Ils n'étaient pas plus de cinq. Cinq contre un. Déjà qu'avec trois, j'avais eu du mal. Le sort s'acharnait contre moi. Oh et puis arrêtes de te lamenter deux minutes Michael... Reprends-toi. Tu n'as plus dix-neuf ans, tu n'es plus un jeune sorcier. Tu peux les maitriser, même avec une blessure ouverte et une infériorité numérique clair et net. Je me préparais tout doucement à contrer des sortilèges et à relancer. Je lisais dans leurs yeux. A trois, c'était bon... Un... deux... Une porte grinça. Qu'est-ce que... ? Une femme ? Une sorcière ? Aux cheveux roses ? Là, j'étais perplexe. Je me rendis compte qu'eux, ils étaient prêts. Pour une raison qui m'étaient inconnu, ou que je ne préférais pas chercher, ils salivaient devant l'approche de la demoiselle. Elle venait de les remarquer. Je la sentais mal cette histoire. Et elle, elle restait cloué là. Je fis la grimace.

« MICHAEL TERRAGONE : Mais ne restez pas planter là ! Fuyez !

Je sauta sur elle. Façon de parler, je la poussa des paumes. Elle tomba à la renverse. Je m'excusa brièvement. Puis contra un sort de justesse. Ouah. Celui-là, je l'avais échappé belle...




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MessageSujet: Re: Son of a Beach ! [Fe]   Son of a Beach ! [Fe] Icon_minitimeAoût 29th 2010, 20:14

    Tonks fixait la note de service, hésitant entre rire ou être furieuse. Ils rigolaient là ? Sincèrement, ça ne pouvait être qu’un délire. Pas un bizutage non, ça faisait assez longtemps qu’elle l’avait vécu. Alors, quoi ? Des Mangemorts parfaitement dangereux courraient dehors, sévissaient, cassaient des ponts et tuaient des gens, des Détraqueurs erraient dans la nature, provoquant une ambiance morose sur tout l’Angleterre et ils voulaient vraiment qu’elle aille chez cette Madame Bakers qui promettait à peu près tout les trois jours d’avoir vu un de ces ‘hommes en noirs ‘ ou entendu ‘quelque chose d’étrange’ ? Ils rigolaient ?
    Il fallait avouer que le service des Aurors croulait sous ce genre d’appel au secours. Les gens paniquaient, se méfiaient de tout le monde et au moindre mot qui avait un double sens, prévenaient les chasseurs de mages noirs. A croire qu’ils prenaient au sérieux la brochure de sécurité éditée par le Ministère – brochure à l’intérêt le plus douteux, vous en conviendrez sans problèmes. C’était donc des dizaines de lettres qu’ils avaient à ouvrir quotidiennement, des dizaines de visites à faire, des dizaines de cas à classer. Certains ne relevaient pas des Aurors mais de la brigade magique, d’autres par contre semblaient réellement inquiétant. Dans ce derniers cas, ils se déplaçaient à quatre. Sauf pour cette vieille dame qu’était Mary Bakers et qui précisait bien dans chaque lettre qu’elle voulait voir un Auror. On avait tenté de lui envoyer quelqu’un de la brigade : elle n’avait pas ouvert sa porte, hurlant à travers le bois que c’était inadmissible de la traiter ainsi, qu’elle voulait parler à quelqu’un d’autre. La fois d’après, même bataille. Oh, elle avait ouvert pour pouvoir hurler encore plus fort et bien se faire comprendre. Alors, le bureau avait abandonné, cédant à sa requête. Bien sûr, ils ne se déplaçaient pas toujours. Une fois sur trois. C’était déjà trop. Mais puisqu’on essayait de prendre le plus possible les appels des gens au sérieux … et bien, voilà.

    Un long soupire transperça les lèvres de Tonks. Suivit soudainement par un sourire. Dans ses souvenirs, la maison de cette dame était dans un petit village. En transplanant, elle y serait en quelques secondes. Ensuite, quand elle l’aurait rassuré en faisant un petit tour dans le village et en revenant lui prouver que rien ne s’y tramait, que le bruit c’était le voisin qui déménageait des meubles ou que les hommes en noirs étaient de simples voyageurs sous capes, elle pourrait se promener. Ce devait même être à côté d’une plage, si elle se souvenait bien … Oui. Oui, c’était ça. Ca lui ferait une petite pause et l’auror rose reviendrait de bonne humeur, fraiche pour attaquer les trois heures qui lui resterait à peu près. Dommage que Rémus ne soit pas là, sinon c’aurait vraime,t pût être une agréable balade …. Enfin. Dans un bond de joie, elle se leva renversant dans son excès une pile de parchemins qu’elle remit en place d’un coup de baguette, attrapa la note de service qu’elle plia et glissa dans sa poche avant de se bouger, s’appliquant à ne plus rien faire tomber.

    Plop. Etre sorcière avait de nombreux avantages. Les déplacements en quelques secondes, la métamorphose, son don … oui, être sorcier c’était bien. Un regard sur les alentours la fît sourire. Il ne faisait pas très chaud pour un mois d’été, mais c’était normal. Le village semblait calme – un peu de bruit au loin mais rien d’inquiétant en fait. Ses cheveux d’un rose pétant voletant gaiement autour d’elle, elle s’approcha, toqua, et fût invitée à entrer par cette charmante dame … Une tasse de thé - qu’elle dût refuser d’abords et accepter finalement – après, elles s’asseyaient sur de charmants poufs et entamaient la discutions.

    « Mais si ! » annonçait sans en démordre la vieille dame. « Je vous dis, ils étaient au moins …. » Son regard se perdit dans le vague quelques secondes avant qu’elle ne reprenne. « Dix. Tous vêtus de noir. » La définition parfaite du Mangemort, n’est-ce pas ?
    D’une voix apaisante Tonks prit la parole.

    « Ne vous inquiétez pas. Je vous promet qu’il … »
    Mais la vieille dame hurla. Assez fort pour lui crever les tympans. Assez fort pour l’assomer. Du doigts, elle montrait sa fenêtre, qui donnait sur la rue.
    « ILS sont là. Là-bas. »
    Aussitôt, renversant la tasse de thé sur le magnifique tapis qui ornait le sol, l’Auror bondit, empruntant le couloir sous les hurlements de Miss Baker.
    « JE VOUS L’AVAIS DIT ! »
    C’est ça. L’ancienne Poufsouffle n’avait vu passer qu’un homme qui saignait, et c’était pour ça qu’elle courrait. Non pas pour les soit disant fantôme de la vieille dame. Alors chut maintenant.

    La porte s’ouvrit, et Tonks déboula. Quelqu’un qui se battait avec …. Cinq personnes vêtues de noir. Des mangemorts. Merlin, elle avait raison. Des Mangemorts. Ici. Dans un coin perdus. La vue de ceux qu’elle passait les trois quarts de son temps à rechercher l’arrêta net. Le temps qu’elle transplane et ils auraient fait de même. Ce serait donc à une contre cinq. Deux si celui qui l’observait d’un air étonné était de son côté – ce qui serait bien, puisqu’elle ne donnait pas cher de sa peau sinon. Deux si seulement il savait se battre. Courir en évitant des traits de lumière, apparemment puisqu’il avait survécu jusque là mais … Merlin. Dans quelle bouse de dragon ils étaient !
    Et voilà. En plus, il venait de la bousculer – solide le gaillard ! – Sous la surprise, elle se retrouva les fesses par terre dans un léger hurlement.


    « Non mais oh ! Et pas question que je parte. On leur court après depuis des semaines. »
    Mais il n’y faisait déjà plus attention, occupé à éviter un sort après s’être simplement excusé. Qui était-il ? Un trait de couleur lui frôlant presque une mèche rose l’obligea à se reconcentrer sur quelque chose de plus important et plus crucial, les mangemorts qui étaient toujours là.
    Se relevant d’un geste rapide, Tonksounette évita un nouveau sort, riposta rapidement, tout en annonçant avec presque une pointe de gaieté à celui qui était à ses côtés :

    « Si il y a une folle dans le lot, elle est pour moi. Et d’ailleurs, vous êtes qui ? »
    Quelques mots en trop, de nouveau des éclairs de couleurs, quelques ripostes et contrattaque et quelques mots à moitiés chuchotés pour le coup avant qu’elle ne puisse lui reposer une question sans risquer la mort.
    « Mais comment t’as fait pour te retrouver là-dedans ? »
    Oui, le tutoiement était de rigueur quand on était dans une mauvaise posture. Un nouveau stupefix vola en partance de Tonks, et toucha de plein fouet celui qui était en face d’elle. L’un des deux du moins. Parfait. Un de moins. Mais dur d’attaquer en faisant face à plus d’adversaire que de coéquipiers.
    « Si ça continue, il restera plus que le transplanage ! »
    Mais en attendant, elle continuait, voletant de-ci de là pour éviter les sorts, sorte de boule noir et rose. Heureuse de vivre pour le coup, puisque ça la sortait de ses pensées et du boulot harassant.

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Michael Terragone

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MessageSujet: Re: Son of a Beach ! [Fe]   Son of a Beach ! [Fe] Icon_minitimeAoût 31st 2010, 15:52



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SON OF A BEACH !
« Pars vite et reviens tard. »



J'esquivais deux trois sortilèges mal lancés par ses fanatiques, tout en faisant quelques acrobaties. Les poses que je prenais étaient plus que comiques, parce que j'avais l'air de faire ça facilement, tout en ayant tout prévu. En vérité, je devais ça à deux choses : la chance et l'expérience. L'expérience me permettait de savoir que j'allais être chanceux, donc je tentais diverses positions qui m'aidaient à sortir indemne de ce combat. Je continuais sans trop savoir ce que je faisais sur ce coup, je devais l'avouer. Je valsais d'un endroit à l'autre sans prendre conscience qu'une nouvelle pseudo-coéquipière m'avait adopté. Elle s'était relevé, combattait comme moi. Pas avec autant de ferveur mais avec un peu plus de classe que moi, tout de même. Elle bloquait quelques éclairs, en renvoyait. Elle faisait ça machinalement, pas spécialement comme une guerrière d'âme mais comme une habituée. Me voilà en compagnie d'une auror aux cheveux roses, à l'allure brusque mais avec toute l'élégance des courbes. Si je ne me trompais, elle avait le regard presque enjoué. Un peu d'action dans sa vie, enfin ? Mais vu comment elle se battait, il y avait de la chance pour qu'elle eût droit à quelques batailles dans sa vie trop peu banale... Non ?

D'un coup, je parai le sort d'un de mes adversaires et je le lui renvoyai avec autant de violence. Il en perdit sa baguette et fit un vol-plané pirouette arrière avant de rebondir sur le sol et de ne plus donner signe de vie. Quoique si, il se releva quelques minutes plus tard. Je ne m'en souciais guère, le temps qu'il retrouve son arme, je serai déjà loin. C'est alors que je me refis attention à la jeune femme qui étaient planté à mes côtés : elle va me laisser tranquille ou pas ? Et puis elle me posa une question drôlement ironique dans ce genre de situation. Genre j'avais le temps de lui répondre. Je m'attèle plus à l'affrontement dans ces cas là moi ! Du genre : je suis plus fasciné par la maladresse des cinq larbins habillés de noirs que j'avais en face que par vos parole, vous comprenez ? Et puis soudainement, une formule vient me frapper de plein fouet sur le genou droit. Je ne tomba pas à la renverse, heureusement pour moi. Mais dans le genre, ça faisait affreusement mal ! Je ne m'étais pas pris de formule depuis longtemps à vrai dire... Oh et puis ils m'énervaient ! Tous ! Bandes d'ingrats !

Je me ressaisissais tranquillement puis je passa devant la supposée auror afin de lancer un vague sort au niveau des pieds des mangemorts restant. Ils reculèrent machinalement, un s'écrasa même à terre. Dans le genre, c'étaient vraiment des boulets. J'en avais affronté des plus intelligents, mais là... J'eus même le temps de répondre à l'interrogation que ma nouvelle « amie » venait de me poser. Je murmura rapidement, sifflant entre mes dents, pour ne pas perdre de temps quand les ennemis seront de nouveau à même de nous attaquer.

« MICHAEL TERRAGONE : Ca ne vous regarde pas, qui je suis...

Je contra à nouveau le sort de mon vieil ami que j'avais envoyé sur le sol un temps plus tôt. Cette fois, il fit un bond surpris par mon éclair rouge. Il avait terminé quelques mètres plus loin. Je me rendis compte que je me prenais un peu tout en me postant juste devant la jeune femme aux cheveux colorés. Je recula discrètement. Elle en profita pour redonner vie à une nouvelle question qui venait peut-être de lui traverser l'esprit. Non mais sérieusement, ça lui servirait à quoi de savoir pourquoi je me suis retrouvé là ? Après tout, quelle raison aurait pu la pousser à vouloir absolument connaître la raison de mon désarroi avec ses infâmes créatures humaines venus d'une autre mentalité ? Je lui ai demandé, moi, pourquoi elle les combattait ? Bon. En guise de réponse, je fis une grimace. Elle se tut pendant quelques instants. Tant mieux.

On avait l'air de reculer à force de se faire attaquer. Jamais ils n'étaient fatigué ? Et puis dès que j'en mettais un à terre ou que je lui confisquais son arme, celui dont je m'étais occupé avait eu le temps de se refaire une santé. Inépuisables ceux-là ! Un peu cons mais endurants. Dommage, un con endurant, c'est en général le plus chiant. On fera avec. Et actuellement, je me demandais bien comment finir le combat en ressortant indemne. Je formulai quelques sortilèges dans ma tête, mais aucun ne semblait assez puissant ou assez pratique pour se débarrasser d'eux. Et en étant un peu perdu dans mes propres pensées, je me rendis compte que je faisais pâle figure à ne plus donner signe de vie. Je faillit me prendre un stupéfix, je me heurta même à cette auror. Toujours là ? Mais c'est pas vrai, elle est collante ! J'en ai marre d'avoir des aurors dans mes pattes. Déjà que les autres boulets étaient assez bien embêtants comme ça...

Quoiqu'elle était encore de bon conseil. Elle suggéra le transplanage comme alternative. Je me força à croire qu'elle n'avait pas vraiment tord. C'était ça ou continuer à se défendre juste à temps de... mourir. Oui, le transplanage me semblait la meilleure des solutions. Elle avait l'air de s'occuper des adversaires... Je pouvais m'en aller sans laisser de petit mot... Lentement, je me concentra dans me coin pendant que les mangemorts s'extasiaient à attaquer la sorcière.
Je ferma les yeux... Oh et puis merde ! Je pouvais pas la laisser là tout de même. D'autant plus qu'elle devait s'épuiser seule face à eux. D'un autre côté, si je l'embarque avec moi, ça fera plus de questions, plus de caquetage, soit plus de mal de tête. Il me fallut cinq secondes pour réfléchir à la question. Ma bonté me perdra. Sur un coup de génie, je bondis devant comme un lion. Ils arrêtèrent les frais du massacre, étonnés de me voir arriver de la sorte. Puis je gigota ma baguette avec grâce, encore une fois en visant leurs pieds. Cette fois, des flammes surgirent et s'accommodaient au sol. Ils firent quelques petits sauts en arrière tandis que je bougeais encore mon arme afin que le feu agresse mes ennemis. Nous voilà seuls pendant quelques instants...

Je tourna les talons sur le champ, encore étonné parce que je venais d'accomplir. La jeune femme avait un peu l'air perplexe aussi. Bienvenue au club. Mais pas le temps de s'attarder sur ce que je venais de faire : je l'attrapa par la taille et dans un soupir, je lui dis de s'accrocher. Nous partirent suivit d'une fumée argentée. Adios amigos !

***


Nous voilà enfin sans Mangemorts à nos trousse. J'ouvris doucement les yeux. Je sentais comme un poids sur moi. Je n'avais pas tellement tord : la drôle de demoiselle étaient presque affalé sur moi. Même si elle paraissait s'être éveillée en même temps que moi. Vu le temps, ça ne faisait que quelques minutes qu'on était là, pas plus. Là, j'étais un peu déconcerté. Je scrutais l'endroit tel que je le pouvais. Si mes sens ne me trompait pas, on s'était échoué quelques bonnes centaines de mètres plus loin sur la côte. Précisément sur une plage. Je le savais car l'eau froide venait de me chatouiller et de me chatouiller mon nouveau gilet aussi. Déjà tâché de rouge, je l'avoues.

Bon, de toute évidence, on ne va pas rester l'un sur l'autre pendant des heures ! Je lui attrapa les épaules, la souleva un peu avant de la balancer sur ma droite. Pas vers la mer, bien sûr. Quant à moi, je tenta vainement de me redresser. J'y arriva mais très lentement. Je voulais fuir sur le coup, mais trop faible pour transplaner une nouvelle fois, bien que je n'avais pas atterrit trop loin cette fois-ci, et vraisemblablement trop faible pour avancer aussi. Essayant de faire un pas, je m'écroulai immédiatement. Je vint poser ma main sur ma plaie béante. Je l'avais oublié celle-la. Du moins, j'avais oublié qu'elle pouvait encore saigner et me faire mal. J'étais donc sur les genou, après avoir pousser un cri de fillette... Je veux dire d'homme viril. C'est comme si on m'avait arraché mon estomac d'un coup. Ce qui se rapprochait presque de la vérité.

Cessons de parlementer de malheur... Puisque j'étais coincé avec elle, autant lui répondre. Et lui dire qui j'étais, ce que je faisais là, pourquoi je l'avais emmené avec moi... Et après, je lui dirai de se taire... Parce qu'il me fallait du silence, là. J'en avais un peu ma claque. Vive, le silence... En attendant, j'allais commencer par l'information principale.

« MICHAEL TERRAGONE : Au passage... Je m'appelle Michael Terragone.

Je n'eus même pas le courage de lui retourner la question. Elle y répondra seule. En plus, je lui avais donné ma véritable identité. J'étais fatigué, je n'avais ni l'occasion, ni les moyens de lui mentir... Pas le temps pour inventer une histoire, alors aujourd'hui je suis Michael Terragone, chasseur de primes et courtier en information. Et accessoirement blessé et un peu vexé de ne pas avoir fait plus attention en tuant une de ses sales bêtes qu'on appelle mangemort. La prochaine fois, je l'emmène loin et je n'aurais pas de problème... Et pas de jeune femme aux cheveux roses à mes côtés.




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MessageSujet: Re: Son of a Beach ! [Fe]   Son of a Beach ! [Fe] Icon_minitimeSeptembre 7th 2010, 19:01

    Eh bien. La journée ne serait pas si banale que ça, pour finir. Un combat, dans une toute petite ville – un village ! Un hameau ! – était déjà quelque chose d’étonnant. Lorsqu’une bonne partie des combattants est revêtue de noir, d’un masque et que son sort favori produit un magnifique éclair vert, le combat tournait carrément à l’évènement. Et c’était le cas. Deux personnes qui ne se connaissaient ni d’Helga ni de Godric, presque unis contre quelques Mangemorts. N’était-ce pas un magnifique tableau ? Non. Vous avez raison. C’en était pas un … Les chances pour les premiers étaient minces. Ceux qu’ils combattaient iraient jusqu’au bout, tueraient s’il le fallait. L’homme inconnu irait-il jusque là ? Aucune idée. En tout cas, Tonks ne pourrait pas. C’était impossible. Elle ne pouvait pas tuer. Elle ne voulait pas tuer.

    Apparemment, l’homme à ses côtés n’était pas très causant. Efficace, sans aucun doute – seul un idiot aurait dit qu’il ne savait pas se battre puisqu’il bloquait et répondait dans la foulée avec une fougue assez étonnante – mais particulièrement silencieux. La preuve : il ne répondait pas aux quelques mots de l’Auror. C’était pour une question banale que de vouloir savoir qui il était. Certes, un peu incongrue pour la situation. Très incongrue. Qu’importe. Un nouvel éclair vola et Tonks l’arrêta au dernier moment avec une légère expression de surprise. Mince, ils étaient en forme ! Renvoyant un nouveau Stupefix qui eût au moins le mérite de faire reculer son combattant, elle se concentra de nouveau, attendant qu’il ne daigne répondre. Mais c’était comme combattre une hydre. Une tête de coupée, deux qui repoussent. A croire qu’ils croulaient sous les idées de sorts complètement loufoques et par la même dangereux.

    « Ça ne vous regarde pas qui je suis … »
    Oh. En plus de ne pas être causant, il n’était pas très agréable. Bah, on ne demandait pas aux gens de l’être. Pas avec les temps qui courraient … Il n’empêche que cela ne répondait aucunement à la jeune qui eût une première grimace. Enfin, ils avaient mieux à faire pour l’instant.


    Enfin. Il avait mieux à faire. A force d’avancer pour contrer les sorts, le brun s’en prenait d’autant plus, les Mangemorts semblant avoir tendance à attaquer la première personne qu’ils trouvaient sur leur chemin. Du coup, ça laissait le temps à la Roz’ de se reprendre, de répondre plus efficacement, de toucher avec plus de précision. Ce qui ne faisait pas avancer le problème en soit puisque lorsqu’un tombait, un autre se relevait. Ils s’aidaient les uns les autres et semblaient parfaitement déterminés à gagner. A l’emporter. L’idée fît frémir la jeune avant qu’elle ne se secoue et réattaque un peu plus férocement. Pas question de mourir. Ou de finir entre leurs mains. A ce moment là, il sembla se rendre compte de sa position, recula et Tonks réattaqua avec une nouvelle question …. Qui n’obtint qu’une grimace pour toute réponse. Vraiment pas causant ce petit. Pas drôle.
    Un trait de lumière le manqua, et il s’écarta tout en se heurtant à la jeune. Celle si manqua une nouvelle fois de tomber, râla à mi-voix et revint dans la bataille.

    Soudainement, les mangemorts décidèrent de s’occuper d’elle plus que lui. A croire qu’il avait reculé assez pour la mettre au premier plan ... en plus d’être parfaitement silencieux, il n’était pas galant. Magnifique, n’est-ce pas ? Mais qu’importe. Pour l’instant, l’Auror si extravertie n’avait pas le temps d’y penser ni de lui râler dessus. Les sorts pleuvaient, et elle passait plus de temps à parer qu’à répondre aux différents éclairs. D’ailleurs, un des traits de lumière manqua de la faire tomber en poussant brutalement son genoux – pour un peu et l’articulation aurait cédé … un grognement naquit même à ses lèvres sous le coup de la douleur - et elle n’eût que le temps de lancer un protego pour empêcher le suivant de la faire voler. Par Merlin, que faisait-il ?! Tonks espérait simplement qu’il n’était pas tombé dans les vapes, ou qu’il ne s’était pas enfui. Manquerait plus que ça. Quelques longues secondes eurent encore lieux, et juste avant qu’elle ne se décide à lui poser une quelconque question pour vérifier qu’il était encore là, il réapparût. Dans un bond, quelque chose qui avait un peu de grâce – et beaucoup de sang. Un sourire amusé barra le minois de la rose. Sourire qui se transforma quelque peu alors qu’elle fronçait les sourcils avec étonnement. Un Feudaymon ? Peut-être. Le temps qu’elle s’interroge sur ça, il l’avait choppé par la taille, et ils disparaissaient.

    Pop. Réapparition autre part. Lui s’écroula directement, elle buta dessus et tomba à la renverse. Quelques secondes passèrent, avant que Tonks ne rouvrent les yeux. L’atterrissage avait été brutal … Etonnant. Il savait se battre mais pas transplaner ? Merlin, qui était-il ?! Le temps qu’elle ne se décide à se relever – qu’elle retrouve son souffle aussi – il l’avait attrapé et repoussé. Repoussé ? Oh. Elle se trouvait donc sur lui. Mince.

    « Pardon. Trop maladroite »
    Quelques millièmes de secondes après lui, elle se redressait, observant les alentours. Pas de Mangemorts. Toujours la même plage, mais un peu plus loin. Dans un geste souple – bien qu’à peine son pieds droit eût retrouvé le sol elle ressentit une douleur immense dans le genou, souvenir du sort qui l’avait touché quelques minutes auparavant – elle se releva, continuant d’observer les alentours. Personne. La plage était vide.
    Un cri l’obligea à se retourner. Etait-ce lui qui venait d’hurler ou …. Question idiote, ils étaient seuls sur la plage. Au vu de ce qu’elle voyait, il avait essayé de se relever, de faire un pas, était retombé. Pourquoi ? Aucune idée.

    Et puisqu’il cachait avec sa main ce qui n’allait pas, l’ancienne Poufsouffle ne risquait pas de l’aider. Il était bien étrange. Secret. Silencieux. Une nouvelle fois, la question sur qui il était vraiment naquit à l’esprit de la jeune. Il semblait entre deux âges, habitué aux combats. Mais alors ….

    « Au passage... Je m'appelle Michael Terragone. »
    Voilà qui répondait à une partie, et qui relançait la discutions.
    « Moi, c’est Tonks. » Dit-elle avec un sourire avant de s’approcher doucement.
    Tonks. Rien d’autre. Pas son prénom – Oh grand jamais ! -. Nymphadora …. Comment pouvait-on décider d’appeler sa fille ainsi ? Enfin bon, il s’agissait avant tout d’éviter à celui qui était maintenant agenouillé dans le sable humide de se vider de son sang …. Bien qu’une bonne partie se soit déjà faite la malle.
    En quelques pas, elle fût à ses côtés. Quelle idée de vouloir s’enfuir avec un trou béant sur l’estomac. Peut-être que lors d’une bataille, son cerveau en avait pris un coup. Sa capacité de raisonnement aussi. Enfin, ça, c’était en partant du principe qu’il avait l’habitude de se battre. Peut-être était-ce le cas, peut-être pas. Décidant de ne pas réfléchir à ça pour l’instant, elle s’agenouilla devant lui.

    « Tu peux bouger ta main ? » Demanda-t-elle avec un grand sourire
    Lorsque ce fût fait, Tonks jeta un regard assez curieux et pourtant dégouté sur la blessure. Voilà qui n’était pas beau. Et vu que ses connaissances en soin étaient … limitées, elle ne pouvait que se contenter des bases.
    Dans un geste fluide et avant qu’il ne puisse réagir, l’ancienne Poufsouffle tendit sa baguette avant de murmurer un
    « Episkey ». L’éclair de lumière eût lieu et le sang cessa de couler, rendant la plaie plus belle mais ne la guérissant pas complètement – et c’était même loin d’être le cas …

    Au vu du résultat, Tonks eût une légère grimace.

    « Désolée, je peux pas faire mieux. Ça pourrait être risqué sinon. Maintenant, le mieux est d’attendre quelques minutes et de voir comment ça va après …. »
    Bien sûr, elle pouvait aussi le transporter en transplanant jusqu’à Sainte Mangouste. La proposition arriverait plus tard. Déjà qu’il reprenne des forces, ils pourraient voir après pour faire autre chose.
    S’asseyant face à la mer, repliant ses genoux contre sa poitrine, l’Auror s’installait confortablement. L’eau montait, mais puisqu’ils s’étaient reculés d’un pas, elle ne les gênait pas. Le silence s’installa, rompu seulement par le vent qui soufflait doucement et par les quelques bruits des mouettes qui allaient et venaient.


    « Alors, pourquoi des Mangemorts te courent après ? Surtout qu’ils étaient un paquet … »

    Question anodine, question importante. Car on pouvait tout imaginer : qu’il en avait fait partie, qu’il leur avait cherché des noises, qu’il venait d’un autre pays et tant d’autres possibilités encore. D’un scénario basique au plus trouble. Mais chaque question en son temps. Michael ne risquait pas de courir au loin, de fuir lesdites questions vu l’état dans lequel il était alors … alors autant prendre son temps. Et voir.

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Michael Terragone

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MessageSujet: Re: Son of a Beach ! [Fe]   Son of a Beach ! [Fe] Icon_minitimeSeptembre 15th 2010, 19:25



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SON OF A BEACH !
« Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! »



De suite, j'avais moins mal. J'étais, certes, entrainé à la douleur. Telle qu'elle soit. Mais de temps à autres, j'avais bien envie de faire le mort et de juste prier pour que la souffrance parte d'elle-même. Que voulez-vous... En plein combat, si tu es touché mais que tu peux encore te relever, alors tu te défends encore et encore. Sans jamais t'arrêter ; sauf quand plus personne n'est en mesure de t'affronter. Entre temps, la plaie s'est infectée et bonjour pour te remettre ! Selon la gravité de la chose, il faut attendre quelques heures pour que ton assimile parfaitement la chose et de six à quarante-huit si c'est plus plus profond ou si ça a touché un organe. Voire plus. Autrement dit... C'est une perte de temps désagréable que d'être blessé. Mieux ne vaut ne pas l'être du tout. Mais là, au fond, j'étais presque content que cette jeune fille aux cheveux roses se soit trouvé sur mon chemin. Si j'avais été seul, je me serais planté là et je n'aurais plus bougé juste à temps d'avoir le courage de rentrer chez moi. Enfin... Dans ce qui allait devenir mon chez moi... Vu qu'il fallait que je patiente avec la construction ; d'où le fait que j'enchaînais missions sur missions sans aucune trêve. Non seulement la course-contre-la-montre installée par mes adversaires me pressait mais en plus je ne cédais pas à la tentation de me reposer. N'ayant aucun endroit « à moi » où prendre cette initiative. Tant pis. Ce sera pour plus tard.

En parlant d'initiative, je décidai dorénavant de me mettre dans un position plus abordable. Je tournai sur le flanc droit, atterrissant délicatement dessus. Puis de la même façon, je pivotai encore pour m'asseoir. La chose la plus simple du Monde ; et c'était largement plus confortable. Je regardais ensuite celle qui m'avait soigner. Je discernai mieux ses traits : elle était un peu jeune, mais pas trop. On sentait certaines marques d'expériences sur son visage et sa coiffure la rendait, pour le moins, plus originale. Bien que relativement discrète, je pouvais aussi observer qu'elle n'avait aucun mal à se lier d'amitié. Comment je le savais ? Elle me tutoyait. Quand une personne vous tutoie, c'est qu'elle veut engager une familiarité commune. Traduction : elle souhaitait avoir une bonne entente. Chose logique. J'espère qu'elle ne poussera pas jusqu'à vouloir être mon ami. Je n'étais pas quelqu'un qui avait facilement des amis. J'avais quelques alliés dans les batailles. Des informateurs pour mes quêtes. Un nombre d'ennemis considérable. Mais de véritables amis, j'en avais très peu. En général, on gagnait rarement ma confiance. Je peux être quelqu'un de sympathique, pas pour autant que j'accorde ma foi aux autres. Je ne suis pas naïf, je suis loin de l'être.

Néanmoins, comme je le disais, rien ne m'empêchait d'être aimable. Après tout, elle n'avait pas pris les jambes à son coup ou cordialement ignorer mon problème. Pourquoi ? J'avais penché pour une auror. Hors, les aurors sont soit prosaïques soit avenants. Elle était définitivement membre des avenants. De plus... elle aurait pu m'arrêter aussi. Je m'estimais assez fier pour être reconnu pour mes différents meurtres. Était-elle donc la méconnaissance totale ? Ou avait-elle choisi délibérément de ne pas tenir compte des avis de recherches sur ma personne ? Autre option : le Ministère n'avait pas la moindre idée du nom réel de « Némésis ». Dans ce cas-là, ils avaient sacrément un train de retard...
Bref. Revenons à nos moutons. M'avait-elle dit son nom déjà ?

« NYMPHADORA TONKS : Alors, pourquoi des Mangemorts te courent après ? Surtout qu’ils étaient un paquet…

Au hasard... Parce que j'ai réduit leur pote à néant ? Je l'ai fais voyagé six pieds sous terre sans retour possible ? Tout en le torturant pour déchiffrer une information que seul lui possédait ? Ca a du les mettre sur la voie de la rancune. Je pense. Mais pour cette gentille demoiselle, j'allais faire court et succinct. Pas besoin d'entrer dans les détails sordides et sanglant de l'épisode qui m'avait conduit jusque là. Pour quoi faire ? En quoi en aurait-elle une utilité quelconque ? Je m'en passerai et lui ferai grâce de ça. Ca valait largement mieux.

« MICHAEL TERRAGONE : Disons qu'ils n'ont pas aimé la façon dont j'ai négocié un renseignement avec l'un de leur collègue...

C'était joliment dit n'est-ce pas ? Une manière indirect d'affirmer mes crimes. J'adore. Elle n'aurait pas le temps de réfléchir à ce que j'aurais pu faire ou ne pas faire, aux cruautés que j'aurais pu commise pour avoir un groupe aussi bien constitué d'ennemis... Je fis une grimace. Au fond, j'étais coincé ici mais en plus, je devais me taire sur mes habituelles occupations ? L'enfer. J'espère que la conversation sera intéressante.

« MICHAEL TERRAGONE : Et vous, jeune demoiselle. Vous portez bien un nom... Non ?




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