Why do you stay beside me ? [Fe]



 
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 Why do you stay beside me ? [Fe]

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Kiara S. Greenleaf

C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !

Kiara S. Greenleaf


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MessageSujet: Why do you stay beside me ? [Fe]   Why do you stay beside me ? [Fe] Icon_minitimeSeptembre 22nd 2010, 15:00

    Why do you stay beside me ? [Fe] O7j76d Why do you stay beside me ? [Fe] 25r2qv4La douleur peut être une source de bonheur.
    feat. Kiara G. & Noak G. (c) icons lj


Ça faisait mal. Tellement mal qu'elle s'en serait tiré une balle en pleine tête, si elle en avait eu la force. Elle était restée enfermée dans la chambre de la taverne pendant presque deux semaines, ne voulant pas prendre l'air, préférant rester à se morfondre, à mourir étouffée tellement l'air de la pièce devenait irrespirable. Elle se contentait de boire et de manger le stricte nécessaire, soit trop peu, ne dormait qu'une nuit sur trois, et n'ouvrait la bouche que pour respirer ou crier. Deux semaines qu'elle avait quitté son frère dans son appartement, sans savoir ce qu'il adviendrait de lui. Deux semaines qu'elle avait enterré ce corps dans le cimetière abandonné d'une ville écossaise presque déserte. Deux semaines qu'elle était complètement perdue. Elle ignorait encore si les paroles de Noak était justifiées, si vraiment il les avait pensé. Elle préférait ne pas y réfléchir, de peur d'y découvrir la vérité qu'elle ne désirait pas. Elle s'imaginait que c'était sur un coup de tête qu'il lui avait balancé toutes ces choses... Sans doute, ça ne pouvait pas en être autrement. Il ne l'avait pas aidé tant d'années pour la laisser soudainement de la sorte. Il savait qu'elle était instable, que le moindre dérangement la mettait hors d'elle, il ne la haïssait pas au point de lui faire subir tout ça... Non, il n'ignorait pas qu'un tel choc pourrait la conduire à sa mort suite à la démence.

La démence. Elle devenait folle, oui. Elle s'imaginait des voix, malsaines, déplacées, qui la traitaient, la rabaissaient. Elle avait l'impression de ne pas être seule dans cette chambre, comme si on l'observait, dans le recoin du mur, caché dans l'ombre. Parfois, elle se mettait à pleurer, pendant plusieurs minutes, avant d'éclater de rire, à n'en plus pouvoir s'arrêter. A de nombreuses reprises on était venu frapper à la porte, savoir ce qu'il se passait, curieux. Elle ne répondait pas. Ou alors, quand elle était dans une passe de colère subite, elle criait à la mort, frappant de grands coups contre le mur, et on n'osait pas venir la déranger. Elle avait foutue en l'air une bonne partie de la chambre, déchirant les draps du lit, cassant la lampe contre le sol, enlevant un long morceau de tapisserie du mur, qui avait finit déchiqueté en mille morceaux. Elle ne se contrôlait plus, son corps n'avait pas la force de bouger, mais son esprit détraqué l'y forçait. Souvent, ça lui arrivait, d'être dans cet état second le temps d'encaisser une nouvelle, puis de se reprendre plus rapidement que nécessaire. C'est ce qui se produit, ce jour-là.

Assommée, épuisée, elle était tombée de fatigue, le dos appuyé contre le mur, la tête dangereusement penchée, à s'en attraper un torticolis. Elle était restée dans cette posture près de quatorze heures de suite, ne bougeant que très peu. Un sommeil de récupération. C'est comme ça qu'elle l'appelait. Après avoir enchaînée les journées catastrophiques où son caractère devenait bien trop lunatique, elle se mettait à dormir pour retrouver l'énergie perdue, et le temps que ses idées se remettent en place. C'était encore plus pratique que des médicaments. Elle n'avait jamais eu à en prendre jusqu'ici, ses crises passaient d'elles-même, elle avait encore assez de contrôle pour que son corps s'arrête à ses propres limites. De toute manière, il n'était pas nécessaire que tout les médecins de Sainte Mangouste soient au courant de son instabilité psychologique, ses parents étaient déjà suffisamment présents. Elle ne les avait pourtant pas contacté depuis un assez long moment.. Elle avait eu dans l'idée de leur rendre visite, mais avait rapidement oublié cette résolution après avoir vu Noak... Noak.

Une fois réveillée, encore assez perdue après un si long sommeil, elle n'avait pas tardé à prendre une douche gelée, à retrouver ses forces nécessaires en se nourrissant davantage et à retourner au bar d'en face. Oui, car malgré tout ce qu'elle pensait, comme "Aujourd'hui j'arrête de boire", "Au pire je me droguerais aux fraises tagadas à la place", et compagnie, n'étaient là que pour la rassurer. Elle n'arriverait jamais à se passer de l'alcool. Elle était déjà tellement pâle, ne s'était pas assez déshydratée les jours précédents, son teint de porcelaine tirant sur le translucide. Malgré tout, même en étant dans un état aussi pitoyable intérieurement, on continuait de la regarder, de se retourner à son passage, parfois. Ses cheveux blonds, couleur blé, tombaient dans son dos, toujours légèrement ondulés, alors que son regard gris terne et sans expression, bien que légèrement effrayant quand on y regardait de plus près, lui donnait un air mystérieux attirant.

Vêtue d'un simple t-shirt blanc, d'un short en jean, de ses éternelles converses sombres et de sa veste noire, elle poussa la porte et des tonnes d'effluves variées, toutes alcoolisées, lui parvinrent soudainement. Elle se sentait enfin dans son élément. Prenant place au bar, elle enchaîna les verres, diversifiant ses boissons, laissant quelques inconnus lui offrirent de quoi oublier sa peine. Elle n'allait pas leur accorder un seul regard ou une seule opportunité de rendez-vous, elle acceptait seulement leur geste, vidant les verres qu'ils lui faisaient apporté sans se soucier de ce qu'ils voulaient d'autres. Qu'ils aillent tous se faire voir. Les minutes s'écoulaient plus rapidement, maintenant que son sang avait retrouvé sa chaleur habituelle et que ses joues étaient davantage rosies que l'heure précédente. Cependant, elle ne riait pas aux éclats, elle ne chantait pas à tue-tête, elle n'avait aucune illusions d'optique comme d'ordinaire quand elle se saoulait. Elle était immobile, seule sa main bougeant à un rythme régulier, pour porter la chope à ses lèvres ou replacer une mèche de cheveux dérangeante.

Elle ne calcula pas le temps qu'elle passa assise de la sorte, mais deux heures ou trois étaient un bon pronostic. Il faisait presque nuit dehors, le soleil se couchant, la lune se reflétant déjà dans le ciel qui devenait de plus en plus obscur, et les premiers éclats d'étoiles étant déjà légèrement voyants. Instable, elle se leva, paya rapidement avec un signe de tête de remerciement au serveur qui l'avait soutenu toute cette "soirée", et retrouva - après s'être cognée contre de nombreuses chaises - le chemin de la sortie. L'air frais lui frappa le visage, et elle se surprit à frissonner. A ce moment là, une veste chaude vint se poser sur ses épaules, sans qu'elle ne sache par quel miracle. Elle dût tourner la tête, une lueur surprise dans les yeux, pour remarquer qu'un jeune homme assez grand, blond, aux origines sans doute asiatique même si son teint était plus clair que la normal, et au regard irrésistible se trouvait à côté d'elle, vêtu d'un simple t-shirt.

"Désolé... J'ai cru remarqué que t'avais froid alors... T'as pas l'air en pleine forme. Tu veux que je te raccompagne ? Je me sentirais coupable de te laisser seule ici vu tout ce que t'as du boire aujourd'hui."

Elle fronça des sourcils, de manière automatique, trouvant ce gars plus inquiétant que charmant au final. En d'autres circonstances, elle lui aurait sauté dessus sans lui demander son reste, l'entraînant dans sa chambre qui se trouvait dans le bâtiment d'en face sans plus attendre. Mais elle n'était pas en pleine forme, comme il le disait si bien. Elle ne voulait quand même pas le décevoir... Non, pas ce soir. Elle commença à retirer la veste qu'il venait de poser sur elle sans lui donner plus d'explications quand il la coupa dans son geste, posant sa main tiède sur la sienne, froide.

"C'est pas la peine... Tu peux la garder. J'ai habité en Russie, je suis habitué à ce type de climat ! Puis tu pourras me la rendre la prochaine fois qu'on se verra..."

Une prochaine fois ? Jamais de la vie. Trop collant, rien qu'aux premiers abords. Elle lui offrit un simple sourire, retirant la main qu'il ne souhaitait apparemment pas enlever, et lui redonnant sa veste en secouant la tête de gauche à droite, en signe de protestation. Il ne semblait pourtant pas décidé à la laisser s'en aller. Alors qu'elle s'apprêtait à lui tourner le dos, il la prit par le bras, s'approchant un peu plus. Elle pouvait sentir son souffle chaud contre son oreille, le contact de sa peau contre son cou, alors qu'elle devinait qu'il avait du se baisser pour lui murmurer quelque chose. Bon, ce n'est pas qu'elle comptait rentrer, elle avait plutôt dans l'idée de continuer de se promener dans les environs, mais il commençait à la déranger. Elle allait s'énerver, s'il ne voulait pas admettre qu'il était rejeté pour cette nuit.

"Pourquoi laisser passer une occasion comme celle-là ? Il n'existe aucun meilleur remède pour faire passer ta peine du moment... C'est pas difficile de deviner que quelque chose te tracasse. Change toi donc les idées, au moins pour quelques heures."

Soupirant, et fermant les yeux afin de se retenir de le frapper, elle lui refit de nouveau face, et répondit d'un ton direct, qui contrastait avec sa silhouette de jeune femme lui donnant une image faible et soumise :

"Occupe toi de tes affaires, je t'en serais reconnaissante. Si je vais mal, c'est mon problème. Maintenant, lâche moi avant que je te fasse regretter de te montrer si sur de toi, s'il te plait."

Rude, glaciale, elle n'avait pas envie de jouer. Elle retira son bras de l'emprise qu'il exerçait, reculant d'un pas à cause de la brusquerie avec laquelle elle avait exécuté son mouvement. C'est là qu'elle se rendit compte qu'une personne se trouvait derrière elle, personne que son dos frappa de plein fouet. Elle pouvait assurer qu'il s'agissait d'un torse masculin, qu'il la dépassait d'une tête au moins, et qu'il n'était pas le genre mince et minus. Curieuse, elle retourna lentement la tête mais se figea en voyant qui était ce soit-disant inconnu qu'elle avait heurté, alors que l'autre étranger la dévisageait et l'interrogeait du regard, pas le moins du monde effrayé par les menaces qu'elle venait de lui lancer ou cet homme lui ressemblant étrangement qui venait d'apparaître.

"Noak..." Sa voix montrait sa faiblesse de retour, alors qu'elle sentait les battements de son cœur ralentir et que ses jambes semblaient ne plus vouloir supporter son poids pour longtemps.
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