Juste une dernière danse ♦ charline



 
AccueilAccueil  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Juste une dernière danse ♦ charline

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Caleigh A. Canterbury

C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !

Caleigh A. Canterbury


MESSAGES : 34
DATE D'INSCRIPTION : 06/09/2010

COPYRIGHT : soft hemingway

Juste une dernière danse ♦ charline Empty
MessageSujet: Juste une dernière danse ♦ charline   Juste une dernière danse ♦ charline Icon_minitimeOctobre 4th 2010, 17:50

Juste une dernière danse ♦ charline 1zzkehe Juste une dernière danse ♦ charline 1euxd1&& Juste une dernière danse ♦ charline 2isdw11 Juste une dernière danse ♦ charline 2cih8iv

Les pires histoires sont des histoires de famille.
Jovette-Alice Bernier

Sensation nouvelle et étrange ; j’avais du mal à me faire à l’idée qu’à présent, j’avais un pied à terre. Un chez moi bien à moi, plus besoin de naviguer et de courir le monde. J’étais devenu sédentaire, à l’image de ces hommes préhistoriques qui avaient accepté du jour au lendemain – ou presque – d’être des nomades. C’était surprenant, comme situation. Si la plupart des gens étaient ennuyés par la monotonie des jours, ce n’était pas mon cas. Me traînasser quelques heures dans un fauteuil bien moelleux, un livre à la main était plaisait. Extrêmement plaisant. Le confort m’avait manqué ces dernières années ; cela faisait tant de bien de le retrouver. Même si c’était dans ce genre de circonstances ; fallait faire avec les choses telles qu’elles étaient. J’aimais sentir l’odeur douce et sucrée sortant des cuisines de Poudlard. J’aimais me balader dans l’édifice de pierre, vide encore de tous élèves. Encore. Les garnements n’allaient pas tarder à reprendre les cours. A faire du bruit. A se bousculer. Mais, surtout, à faire vivre ces couloirs. Et c’était ça, le truc bien dans l’histoire. Il n’y avait rien de plus beau que la vie. Même si c’était parfois chiant et bruyant. Il fallait seulement savoir en profiter. Profiter du moment présent et de la tranquilité. C’était encore le temps. Ca ne serait plus dans quelques jours. Je regardai au dehors soudain éblouie par le soleil. Par Merlin ! Il faisait beau en Angleterre ! Heureusement, d’ailleurs. Car si ce n’était pas en août, quand le serait-ce ? Certainement jamais. Ni une, ni deux ; j’enfilai à la va-vite des claquettes. S’il fallait profiter du silence, la règle s’appliquait aussi à l’instant présent. J’avais besoin de soleil. De faire le plein d’énergie avant que l’Angleterre ne redevienne un pays terne et sans chaleur.

Là encore, c’était étrange. Se balader dans le parc de Poudlard me paraissait irréel ; j’avais l’impression de naviguer dans un conte de fée. D’être retournée dans mon enfance. Sauf qu’à présent, j’étais adulte. Et habitais au château aussi longtemps que je tiendrai mon poste de professeur. Rien que ça. Mais là, ne parlons pas de responsabilité et compagnie, je rêvais toute éveillée. Me remémorant le jour où j’avais grimpé dans tel arbre. Celui où j’étais partie me baigner ; pensant battre le calamar géant à la nage – stupide idée au passage. Celui où, aussi, on s’était foutu de moi à la sortie des marches. Parfois surexcitée. Mais souvent vu comme une gamine un peu trop solitaire. Je leur en ferai bouffer de la solitude, à présent. Mais c’était du passé. Les gens avaient évolué et avaient quitté leur comportement de gamins de mes deux. Du moins, je l’espérais. Sinon, ils étaient vraiment mal partis dans la vie. Tant pis pour eux. C’était leur problème, pas le mien. J’en avais d’autres en tête. Même si ce n’était pas réellement des problèmes ; plutôt des interrogations. Pleins de questions. Qui venaient et repartaient sans cesse. Je ne savais pas quoi faire. Je ne savais pas quoi dire. Je garderai le silence, alors. Et advienne ce qu’il adviendra ; parfois rien n’est mieux que l’improvisation. Même si ça donne souvent lieu à des comportements assez … étranges.

Mais on m’avait menti. Menti toute ma vie. Je me sentais bafouée. Enervée aussi, un peu. Je savais qu’il fallait que je passe outre. Mais ce n’était pas si facile. Pas si facile. En plus, elle était là. Elle ? Ma sœur – cousine – chose ; j’ai un peu de mal à définir, pour tout vous dire. Mais elle était là. Elle aussi enseignante. Je redoutais l’instant où elle allait apparaître devant moi, resplendissante comme à son habitude. Mais j’espérais secrètement la rencontrer à chaque détour de couloirs. A chaque escalier emprunté. A chaque salle traversée. C’était étrange, ça encore. C’était plus fort que moi. J’étais curieuse, mais j’avais peur. Je la redoutais mais l’envie était là. Entre mes deux, le cœur balance. Impossible de choisir. Impossible d’avancer. Il valait mieux laisser le destin faire les choses, on verra bien par la suite. Pas de précipitation, hein. Peace, Love et Flex, comme dirait l’autre. Même si je n’avais strictement aucune idée de ce que le flex avait à voir là-dedans – laissons les délires aux autres, pas la peine de polémiquer.

Je relevai brusquement la tête, surprise de toute la distance que j’avais parcourue. Sans m’en rendre compte. Le lac s’offrait à mes yeux, resplendissant sous les rayons du soleil. C’était comme s’il brillait. Comme si des pierres précieuses étaient disposées sur toute sa surface. Hey ! Arrête de déconner ! ». J’arrêtai alors ma course, soudain perdue dans mes pensées. D’ailleurs, le mieux, c’était franchement de s’assoir. Rencontre directe avec le sol. Je caressai les herbes à moitié hautes. Mais chaude, surtout. Geste machinal, incontrôlé surtout. Enfin, c’était toujours mieux que les autres zigotos, là, qui ne trouvent rien de mieux que d’arracher les brins qui se trouvent entre leurs doigts. C’était n’importe quoi. Certes, je n’avais rien d’une écologiste pure et dure – pas grand-chose d’une écologiste en fait – mais ça me paraissait insensé de faire ça. C’était pour passer le temps, pour occuper ses mains ? Soit. Mais il y avait mieux, tout de même. Comme faire tourner un stylo. Jouer avec des élastiques pour cheveux – à part si l’on est un homme, c’est pas vraiment conseillé ; tout dépend qu’elles sont les orientations sexuelles après. C’est là qu’un petit rire cristallin se fit entendre. Le rire d’un enfant. Ah. Ah, parce que j’avais une petite idée de qui ça pouvait être ; il n’y avait pas nombre de professeurs qui habitait ici avec son gamin. Allez, petite fille. Viens ici. Si c’est bien celle à qui je pense, je suis ta tante – grande cousine … blàhblàh. J’ai toujours eu énormement de mal avec les relations familiales ; ne m’en voulez pas.


Dernière édition par Caleigh A. Canterbury le Octobre 9th 2010, 14:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harry-potter-forum.com/personnages-valides-f7/caleigh-a-canterbury-keep-on-smilin-terminee-le-2309-t4058.htm http://www.harry-potter-forum.com/bible-de-vos-rp-s-f9/tiens-des
Charline V. Canterbury

Il ne faut pas surestimer le pouvoir de pardonner.

Charline V. Canterbury


Féminin AGE : 33
MESSAGES : 1373
DATE D'INSCRIPTION : 18/06/2010

ILLUSTRATION PERSONNELLE : Juste une dernière danse ♦ charline 20a56c0

COPYRIGHT : Nemo & Bazzart (♥)

Juste une dernière danse ♦ charline Empty
MessageSujet: Re: Juste une dernière danse ♦ charline   Juste une dernière danse ♦ charline Icon_minitimeOctobre 9th 2010, 14:37

    Juste une dernière danse ♦ charline 107quz8 Juste une dernière danse ♦ charline 1h82dg
    "Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon."
    feat Charline V. Canterbury & Caleigh A. Canterbury
            Allongée sur le lit de sa fille Charline l’observait dormir, paisible, magnifique, apaisante, elle ne l’avait plus fait depuis tellement longtemps… En fait depuis sa rupture si brutal avec Elliot la jeune femme se rendait compte qu’elle n’avait pas vraiment été un exemple de mère parfaite, à chaque fois qu’un souci pointait le bout de son nez elle envoyait sa progéniture chez sa mère, en France, une solution simple et lâche même si elle n’y avait pas vus le mal à l’époque. Charlie se rendait compte que sa vie n’était qu’un fiasco, ou en tout cas sentimentalement parlant, aujourd’hui sa seule réussite était Eulalie, ce petit ange qui faisait de sa vie un véritable bonheur, cet être qui ne cesserait jamais de l’aimer et qu’elle aimerait toute sa vie. Finalement c’était peut-être vrai, le but d’une femme n’était que d’avoir des enfants et c’est tout, à quoi bon s’embourbait dans une relation qui fait souffrir, à quoi bon compter sur un homme que ce dernier prend la fuite au moindre petit emme***, autant se focaliser sur les choses stables et durables, ça valait mieux pour sa santé mentale.

            Charline ne cessa pas de regarder son enfant, laissant un petit sourire apparaitre sur son visage, déplaçant une mèche de cheveux qui barrait le doux visage de ce petit ange qui finalement ouvrit les yeux, lentement, maladroitement. Eulalie se mit à sourire, prenant sa mère dans ses bras, ce petit câlin matinal dura une bonne dizaine de minute, jonchais de papouilles diverses et de petit rires cristallins pour finalement se terminer dans le salon devant un petit déjeuner copieux qu’un elfe de maison avait préparé, les Canterbury aimaient déjeuner seules plutôt que dans la salle commune. Lalie attrapa rapidement un bout de brioche, le dévorant avec envie tout en jouant avec une poupée de chiffon, Charline de son côté était silencieuse, pensive, souriante en observant encore et toujours le fruit de ses entrailles, jamais elle ne s’était montré si sentimentale, peut-être était-ce une preuve du changement qui s’opérait en elle. Ne perdant pas se sourire elle finit par prendre la parole.

            « Tu aime Poudlard ma puce? » La petite fille tourna rapidement la tête vers sa maman avant de répondre. « Ca va, c’est pas trop mal! »

            Sur ses mots Charlie ne rajouta rien, ce contentant de caresser la tête de sa fille avant d’y déposer un petit baiser en proposant d’aller se promener près du lac, après tout il faisait plutôt beau alors autant en profiter tant que c’était possible. Il fallut presque une heure pour que nos deux protagonistes soient prêts, hé oui, mettre des heures à se pouponner était une sorte de tradition qui ne changerait surement jamais. Une fois prêtes les deux petites brunes se dirigèrent vers le lac, souriante, comme d’habitude Eulalie se mit à courir dans tous les sens, essayant de frapper les fantômes qu’elle croisait et de faire tomber les armures qui décoraient les couloirs. Une fois dehors elle se dirigea rapidement vers l’étendu d’eau, échappant à la vigilance de sa mère l’espace d’un instant. La petite fille se retrouva alors face à une jeune femme, qui étrangement ressemblait beaucoup à sa maman en moins jolie bien évidemment. Armée de sa poupée de chiffon et d’un petit bâton elle se rapprocha, se positionnant à moins de deux mètres de l’inconnue avant de prendre la parole.

            « T’es qui toi? » Ouais, y’a pas à dire, elle avait autant de tact que sa génitrice. En parlant de sa génitrice, cette dernière arriva en courant, ayant un peu paniqué après avoir perdu de vue sa petite pucette. Elle se mis accroupie devant elle avant de prendre la parole, ignorant totalement l’inconnue. « Arrêtes de t’enfuir comme ça Lalie! C’est dangereux et puis… » Elle se coupa net, son regard avait furtivement croisé la belle « inconnue » qui ne l’était pas tant que ça. Charlie se releva alors, légèrement surprise, il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à voir sa chère cousine ici, elle laissa d’ailleurs échapper un simple « Caleigh? » Pantois.

            Bien sur elle avait entendu parler d’une deuxième Canterbury professeur à Poudlard, mais elle s’était naïvement dit que c’était une coïncidence et manque de chance elle ne l’avait jamais croisé au détour d’un couloir, elle attendait donc avec impatience la rentrée pour connaitre cette Canterbury. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il s’agissait de Caleigh, sa chère cousine avec qui elle avait toujours eut une relation… Conflictuel? Ou en tout cas, pas tout à fait fusionnelle surtout depuis leurs années à Poudlard…
Revenir en haut Aller en bas
http://www.harry-potter-forum.com/personnages-valides-f7/terminer-charline-la-professeur-qui-tue-a-t326.htm http://www.harry-potter-forum.com/bible-de-vos-rp-s-f9/charline- http://www.harry-potter-forum.com/amis-et-ennemis-f12/parce-que-mine-de-rien-j-ai-des-relations-t396.htm
 
Juste une dernière danse ♦ charline
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Danse avec lui - Valérie Guignabodet
» La danse du matin réveille le chien et le maître! [feat William Summers]
» La dernière série que vous avez regardé
» Art Vs Art #32 : Spécial Charline !
» Pour Charline

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Disney Rpg :: Jeu de Rôle : Le Château Poudlard, ses environs et les Boutiques :: L'extérieur du Château :: Le lac-
Sauter vers: