| | Mais quel bon vent m'emmène ? - Libre | |
| | Auteur | Message |
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Alecto Carrow
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 56 MESSAGES : 66 DATE D'INSCRIPTION : 04/10/2010
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| Sujet: Mais quel bon vent m'emmène ? - Libre Octobre 9th 2010, 19:57 | |
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Dernière édition par Alecto Carrow le Octobre 13th 2010, 03:05, édité 2 fois | |
| | | Rodolphus A. Lestrange
AGE : 38 MESSAGES : 4683 DATE D'INSCRIPTION : 30/07/2010
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COPYRIGHT : .:Kathou:.
| Sujet: Re: Mais quel bon vent m'emmène ? - Libre Octobre 12th 2010, 17:50 | |
| Ouvrez les yeux, regardez…
William Sheller
Lorsque vous êtes un Mangemort et que le Seigneur des Ténèbres ne vous a pas confié de mission, deux manières de réagir sont possibles et envisageables. La première option était de harceler le Dark Lord, de montrer qu’on existait, d’essayer d’attirer l’attention en faisant des coups d’éclat. La seconde option consistait à rester calme et patient, à attendre son heure… car elle viendrait forcément, cette heure, à n’en pas douter : le Seigneur des Ténèbres savait pertinemment qui étaient ses plus fidèles Mangemorts et il ne les laisserait pas inactifs bien longtemps, même si la bataille du Ministère restait un échec plutôt cuisant. Évidemment, il y avait eu des erreurs dans cette affaire. Rodolphus avait pu apprécier la très prenante sensation de puissance, l’agréable impression que le monde était à ses pieds, cet indicible plaisir lorsque Bellatrix avait évincé ce sale chien de Sirius Black, une immonde erreur qui s’était glissée, Salazar seul sait comment, dans la noble et pure lignée de la famille Black pour la souiller de l’intérieur.
Oui, il y avait eu des moments de plaisir intense dans cette bataille. Mais la prophétie avait été perdue, Lucius avait été arrêté et le Seigneur des Ténèbres avait été plus furieux que jamais. C’était cette même fureur qui avait discrédité bon nombre des Mangemorts ayant participé à la mission au Ministère. Après cette histoire, beaucoup avaient fait profil bas. Rodolphus également. Peut-être n’avait-il pas assez calculé les risques et les possibilités diverses qui pouvaient intervenir. Peut-être aurait-il alors dû envisager toutes les options possibles et imaginables plutôt que se lancer dans l’aventure pour profiter pleinement d’un peu d’action dans un grand espace… il faut reconnaître que tout avait été un peu précipité. L’évasion d’Azkaban avait été bien vite suivie par cette bataille. Et Lestrange, comme la plupart des Mangemorts évadés, n’attendait que l’occasion de se dérouiller un peu après une incarcération abusive et extrêmement oppressante.
Bref, si toutes sortes de questions assaillaient régulièrement le sorcier, il devait tout de même reconnaître que le fait que Lord Voldemort ne confie pas autant de missions qu’auparavant avait ses avantages. Le principal était de rendre Rodolphus presque indispensable au bien-être de son épouse. Car oui, il en était intimement convaincu, Bellatrix aurait donné beaucoup pour partir en mission au nom du Maître… et cette absence d’activité permettait au couple de se retrouver de façon plénière. C’était plutôt une bonne chose, mine de rien, surtout du point de vue du mari qui n’attendait que cela depuis le fin fond de sa cellule grisâtre… Néanmoins, ces petites choses ne faisaient pas tout et Rodolphus, sans mission en vue, ne laissait jamais s’écouler un jour sans passer par le quartier général, où il se sentait vraiment en sécurité. Car même si le manoir des Lestrange était protégé contre bon nombre d’indésirables, il n’était jamais à proscrire que ces foutus aurors puissent un jour trouver une faille. Tandis qu’ici… cela ne risquait pas d’arriver.
Dans un couloir, Lestrange croisa MacNair et Yaxley, deux types avec qui il se montrait toujours distant. La rudesse des traits de l’un et la familiarité trop rapide de l’autre aidant, ces hommes-là, il ne les portait pas vraiment dans son coeur. Les deux Mangemorts paraissaient en pleine discussion et n’adressèrent au sorcier qu’un bref signe de tête que ce dernier ne leur rendit même pas. Par la porte entrouverte du salon, pièce dont sortaient les deux énergumènes, Rodolphus aperçut une silhouette qu’il connaissait bien. Installée confortablement, le dos vers la porte, la silhouette semblait plongée dans la lecture de la Gazette du Sorcier. Lestrange entra, marchant sur la moquette qui atténuait le bruit de ses pas, et se retrouva bien vite derrière Carrow.
"Règle numéro 1 : ne jamais tourner le dos à une porte ou à une fenêtre." jetant un coup d’œil furtif à la Gazette, il ajouta encore : "Surtout si c’est pour admirer les visages des collègues recherchés."
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