Juste cette voix dans la nuit noire



 
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 Juste cette voix dans la nuit noire

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Nathanael Loukor

C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !

Nathanael Loukor


MESSAGES : 38
DATE D'INSCRIPTION : 18/10/2010


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MessageSujet: Juste cette voix dans la nuit noire    Juste cette voix dans la nuit noire  Icon_minitimeNovembre 11th 2010, 16:03

Au silence imprenable du parc, dans cette nuit à la lune pleine
Deux âmes se rencontrent, et juste leurs voix s'appellent


Le parc, lieu déserté de traces humaines alors que le soleil finissait de disparaître dans l'horizon lointain pour laisser le noir couler et prendre sa place à demi-conquise. Des petits points blancs se révélaient, et certains brillaient d'une beauté si mystérieuse et lointaine ; ces astres intouchables que l'on ne peut que regarder, comme les disparus à qui l'on ne cesse de penser. Et au milieu, comme ci la place avait été réservée depuis toujours, la lune brillait, seule source lumineuse lorsque la nuit venait à tomber. Tant d'explications scientifiques et magiques pour expliquer difficilement ce qu'un regard pouvait explorer si simplement. Et c'est ce que faisait un jeune homme, sans aucune gêne, sans qu'il comprenne qu'on ne regardait jamais la demoiselle de face, qu'il fallait toujours l'observer d'un seul coup d'oeil, car elle pouvait disparaître, et sans elle, jamais il n'arriverait à se repérer, même si son lumos était tout de même puissant, il lui fallait cette lumière blanche pour suivre le sentier caillouteux, partant du château et traversant le parc environnant, menant à la cabane d'Hagrid mais en même temps à la forêt interdite, lieu souvent associée à de terribles histoires qui ne lui faisaient aucunement peur, au contraire, le mystère était ce qu'il préférait le plus en ce monde de sorcellerie.

Au fond, ce jeune homme savait pertinemment que d'après le règlement, il était interdit de sortir de l'enceinte du château à partir de certaines heures prescrites sur un parchemin qu'il n'avait d'ailleurs jamais lu et dont il n'avait pas l'intention de regarder ne serait-ce qu'une infime partie tellement toutes ces banalités administratives lui étaient indifférent. Ce dont il avait besoin pour l'instant était d'un lieu calme et éloigné de tout, où il pourrait réfléchir de tout ce qui s'était passé depuis qu'il était arrivé ici. L'atmosphère s'était tellement rafraichie qu'un seul coup de vent pouvait rendre malade n'importe qui, et c'est pour cela que le jeune homme s'était couvert d'un pull bien chaud sous un manteau a gros boutons qu'il adorait mettre lors de ses promenades en solitaire. Son chapeau noir avait fait place a un chapeau blanc avec un noeud papillon noir auquel il avait associé un sort de glue instantanée, ce qui lui éviterait de le perdre à cause d'une rafale plus forte que les autres. Nathanael avait toujours été différent, que ce soit au niveau caractériel ou physique, mais il ne s'en était jamais plaint et il ne s'était jamais vraiment posé de question sur les nombreuses fois où on le regardait.

Il marchait lentement sur le chemin de cailloux, non pas parce qu'il avait peur de tomber, mais qu'il était déjà perdu dans des pensées lointaines, sur d'autres continents, dans d'autres mondes où il savait qu'il serait en paix pendant une heure ou deux. Il continua son avancée et sentit qu'il était bientôt proche de son but : un petit endroit discret. C'était simplement un banc entouré de longs buissons de sapins qui formaient une protection à la fois contre la pluie et le vent mais aussi contre les gens un peu trop curieux. A côté d'ailleurs se trouvait un petit lampadaire dont la flamme semblait s'essouffler et marquait le temps précieux qui lui restait encore à vivre. Nathanael s'arrêta alors devant le banc mais ne s'installa pas directement sur l'objet mais préféra regarder autour de lui un court instant, le temps de prendre connaissance de la nature du lieu et du silence qui s'y opérait. Tout ça était important, même si ca paraissait fastidieux, pour le jeune homme car il voulait réflechir le mieux possible à toutes ces choses pour en tirer la meilleure conclusion possible. Finalement, après avoir sentit que tout allait bien et qu'il n'avait pas à s'inquiéter, il finit par s'asseoir sur le banc froid et se roula presque en boule en plaquant ses cuisses contre son torse, pour condenser plus sa chaleur, à la vue d'une nuit où la température continuerait sûrement à descendre.

Il ferma les yeux un instant, laissant le silence pénétrer ses oreilles, et puis parce que cela ne servait plus à rien de regarder, car il savait que le noir empêchait quoi que ce soit, et parce que la lumière du lampadaire avait finit par partir en une fine fumée. Il se mit à penser à son arrivée à Poudlard, cette rencontre avec ce serpentard, sa nouvelle maison et tous ces élèves qu'il avait à rencontrer, malgré qu'il présentait que ce serait difficile. Il pensait à la lettre de son père, à toutes ces expériences étranges et ces examens qui lui avait fait en disant que ce n'était rien, juste la sûreté qu'il était en bonne santé et de son faux sourire quand Nathanael lui demandait pourquoi il examinait autant son dos. Parfois, le jeune homme ne voulait plus comprendre ce que tout cela signifiait tellement la réflexion perdait en sens à mesure qu'il l'écrivait en lui. Tout ce qu'il savait, c'était que tout les mois, à une certaine période, son dos lui faisait terriblement mal, juste des douleurs articulaires parce qu'il " grandissait " comme disait son père alors que le jeune homme poussait de petits râles de douleur par moment. Et à chaque fois qu'il appliquait ce produit bleu océan, tout de suite la douleur disparaissait et devenait poussière. Cela faisait maintenant 11 ans..

Finalement, tout cela l'énervait plus qu'autre chose et il réouvrit les yeux. Il se redressa un peu en repoussant ses jambes pour se retrouver dans une position normale et il se mit à penser aux cours, qui étaient pour l'instant assez facile, mais il présentait que ca irait en s'empirant, et qu'il devrait se donner de plus en plus à fond. D'ailleurs.. Une soudaine envie de faire du sport le prit soudain au dépourvu. Il faisait un peu tard, à moins qu'il réussisse à le faire dans le noir et en restant à proximité du banc. Il déboutonna son manteau, enleva son pull et aussi son T-Shirt. Puis, il inspira à fond, et commença de grands mouvements pour s'échauffer, avant de peu à peu enchaîner des coups de poings et des coups de pieds, en sentant peu à peu couler l'assurance qu'il se dépensait vraiment. Il ne compta pas le temps pendant lequel il s'entraîna ainsi, mais quand il s'arrêta, il avait l'impression que la lune brillait encore plus que d'habitude. Il fit apparaître une serviette et commença à essuyer son corps ruisselant de sueur avant de le faire disparaître. Il se reposa sur le banc en soupirant longuement et sentit un léger picotement l'élancer.

Il présentait que quelqu'un approchait, ne sachant qui, mais en tout cas qu'elle arrivait dans sa direction. Pourtant, il n'avait aucunement l'intention de fuir et il remit plutôt ses affaires avant de jeter le manteau sur un buisson. Il se jeta un sort pour enlever l'odeur de sueur et toute trace et il repositionna son chapeau devant ses yeux. Il sentait que la personne s'avançait lentement vers lui et il ferma les yeux doucement et murmura d'une voix claire et mystérieuse.

- Bonsoir.
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MessageSujet: Re: Juste cette voix dans la nuit noire    Juste cette voix dans la nuit noire  Icon_minitimeNovembre 11th 2010, 20:11

    Quel étrange monde l'Angleterre. C'était... passé. Comme un vieux film. Peut-être que c'est l'Amérique qui donnait cet effet à Kira, ou peut-être était-ce juste parce qu'elle avait perdu de sa superbe. De sa superbe grande gueule, oui. Toujours est-il que quand elle était arrivé dans l'école de magie américaine, à ses 11 ans, la moitié de son année était tombé à ses pieds, et les années suivantes avaient suivit l'exemple. Elle avait la moitié des garçons comme amis de foot ou de bagarre, et la moitié des filles à protéger. Ici... elle avait retrouvé UN vieil ami avec lequel ele se permettait d'être aussi garçonne et vulgaire qu'elle le suohaitait, et elle était tombé sur une jolie petite droguée qui avait besoin de son aide. Kira avait l'impression de regarder une vieille série anglaise après un tout récent film ricain. C'était étrange. A la fois reposant, à la fois ennuyant. En fait, elle n'avait pas encore décidé si sa vie allait être reposante ou ennuyante. Au pire, elle éclaterait le nez de son nouveau prof de botanique, même si celui-ci n'avait pas couché avec sa mère, et se faire encore virer, et elle irait s'amuser ailleurs. Moui... elle ne pensait qu'à ça... s'amuser. Bah, il vaut mieux, non?

    Heatfield poussa un grognement de protestation. Heatfield, comme pour Hendrix, Slash, Cobain, Ray, hide, et tant d'autres de ses animaux magico-domestiques avec des noms piqués à des rockeurs (ou pas) de divers horizons qui avaient aimés la vie de la mère de Kira est bercée l'enfance de cette dernière. Heatfield, ici, était l'hippogriffe des miss Harker. Le statut de professeur de soins aux créature magique de Carmilla leur offrait la possibilité de posséder ce genre d'animal. Et comme elle se l'était promit la nuit où elle avait recontré sa magnifique droguée et condisciple Noémie, Kira faisait enfin son vol nocture, sous le magnifique ciel étoilé. Elle adorait ça. Elle avait l'impression d'être une déesse toute puissante qui admirait le monde d'humains aussi stupides que mignons qu'elle aurait créé. Mais là... Heatfield râlait. Il y avait de quoi, en même temps, cela faisait bien deux heures qu'il volait, il en avait marre.

    Okay, okay, mon gros, on se rentre...
    Et non, l'hippogriffe 'envoya pas Kira au tapis. Aussi chiante soit-elle, elle arrivait toujours à se mettre les gens dans la poche. Surtout avec ses pâtisseries. Même son carnivore d'hippogriffe les aimait bien.
    Heatfield redenscendit en piqué vers le parc et se posa en douceur. Kira descendit de son animal qui s'ébroua. Elle le caressa, le remercia et lui dit d'attendre cinq minutes, qu'elle allait lui chercher de la bonne viande bien fraiche à la cuisine. Pour elle aussi d'ailleurs. Elle aussi raffolait de steak cru. Quoi? Un problème? Heatfield se coucha, et Kira partit vers le château. Elle avait atterrit assez loin. Primo, elle n'était pas sencée être dehors à cette heure là; deuxio, même si elle était la fille de la prof, elle n'avait pas le droit de se "servir" d'animaux aussi dangereux comme ça. M'enfin, les réglements sont fait pour protéger les faibles. Kira ne l'était pas. Ou bien elle n'avait rien contre le danger et la peur. Bref.

    Elle se dirigeait vers le châeau quand elle vit un jeune homme assis sur un banc. Elle ne s'arrêta pas. Ce n'était pas un prof. Elle ne risquait rien. Au pire... on aviserait... Mais elle ralentit quand même. Histoire de ne pas donner l'impression qu'elle allait lui sauter à la gorge, vut la vitesse à laquelle elle marchait peu de temps avant.
    Bonsoir.

    Cette fois, Kira s'arrêta. Légérement prise au dépourvu. Elle s'attendait à tout, sauf à un "bonsoir". Bah, comme elle y songeait précédement, tout est moins excentrique en Angleterre. Il allait bien falloir qu'elle s'y fasse.
    Euh... je... bonsoir...
    Kira regarda à droite à gauche, s'attendant à ce qu'il se passe quelque chose. Mais non. La vie c'est pas comme dans les mangas, Kira. On se réveille de minutes. Bah! Justement, fais que ta vie soit comme tu le souhaites. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Kira qui venait de décider que sa "nouvelle" vie ne serait ni ennuyante, ni reposante. Let it roll, baby. Elle reprit son chemin, non pas pour la cuisine cette fois, mais pour le banc. Elle se laissa tomber à côté du jeune homme, ramena ses jambes à son buste et les entoura des ses bras. Elle leva les yeux au ciel et dit:
    Belle nuit, n'est-ce pas...
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Nathanael Loukor

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MessageSujet: Re: Juste cette voix dans la nuit noire    Juste cette voix dans la nuit noire  Icon_minitimeNovembre 11th 2010, 21:50

Quelque chose d'étrange venait à irriter le jeune homme ; n'était-ce pas là le fait qu'une personne puisse rentrer dans sa bulle personnelle ou parce qu'il s'y attendait mais qu'il ne savait jamais comment réagir face à une telle situation ? Tout cela était bousculé dans sa tête, alors qu'il essayait de comprendre comment il ne pouvait pas être seul dans ce parc, mais en réfléchissant bien, il n'était sûrement pas le premier et le seul à sortir à cette heure-ci pour se promener ou réfléchir, ce qu'on peut faire difficilement dans sa salle commune avec tous les gens autour de soi ou dans un couloir ou une salle d'étude avec les fantômes qui viennent sans arrêt vous poser des questions ou vous ennuyer. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas la compagnie des gens, mais quand il était seul, il préférait que ce soit une vérité plutôt qu'une quasi-certitude car il avait beaucoup plus de mal à se concentrer dans ce cas précis. Il pouvait parraître comme quelqu'un de très facilement irritable mais il pouvait s'avouer qu'il y'avait eu des situations bien pires que ça ; et en général, les gens qui se retrouvaient face à lui dans une de ses colères noires faisaient vite fait de s'enfuir car il pouvait être très dangereux. Ironiquement, son père l'appelait bien souvent " boule de nerfs ", ce qui n'était qu'un simple clin d'oeil à son comportement facilement changeable.
.
Il était partagé entre deux sentiments bien distincts et tellement opposés qu'il fallait parfois se demander comment ils arrivaient à cohabiter dans un seul esprit. La première réaction était tout d'abord l'énervement, et il serait sûrement en train de partir vers un banc on ne sait où et il finirait par se perdre et dormir à la pleine lune, ce qui lui était déjà arrivé durant la semaine, la deuxième journée, lorsqu'il s'était retrouvé dehors alors qu'il cherchait désesperement sa salle commune qui n'était qu'à quelques couloirs de lui. Le deuxième était tout à fait le contraire puisque c'était plutôt l'intérêt envers la personne qui allait choisir, oui ou non, de venir vers lui et de discuter. Surtout que Nathanael était conscient qu'il faisait totalement nuit dans cet endroit, alors à moins que l'autre personne puisse aimer la lumière et veuille rallumer le lampadaire, ils allaient discuter dans le noir absolu, avec pour seul repérage que l'autre sera à côté ou en face, en tout cas assez près pour que leurs voix ne se trompent pas et permettent à l'autre de comprendre tout ce qui serait dit. Et à vrai dire, le jeune homme fut surpris que la personne vienne vers lui.

Nathanael sentit un certain temps déterminant entre le moment ou il avait dit bonsoir et le moment où finalement la personne avait répondue, ce qui précisait qu'elle s'était rapprochée et qu'elle allait sûrement rester pour discuter un peu, ce qui n'était sans déplaire le jeune homme qui n'avait pas envie de partir tout de suite de cet endroit, vu qu'il avait déjà à peu près fait tout ce qu'il avait prévu pour ce soir, bien qu'une certaine fiole de soins lui serait utile pour son dos qui l'élançait un peu plus à mesure que les minutes passaient. Cependant, la personne était encore trop loin pour que le jeune homme puisse déterminer si c'était un garçon ou une fille, ce qui n'était qu'un petit détail puisqu'il n'avait aucun mal à parler avec l'un ou l'autre. Cependant, il savait qu'il fallait mieux rester lointain dans ce qu'il allait dire, car tout le monde peut jouer la comédie dans le noir, et c'était par cet intermédiaire qu'il allaient sûrement discuter, sans peut-être jamais osé tourner la tête pour essayer de découvrir un profil dans cette pénombre fantastique et quand même effrayante, de part sa proximité de la forêt interdite qui l'entourait. Finalement, il entendit une faible voix murmurer dans l'obscurité :


Euh... je... bonsoir...

Ce bégaiement était assez étrange, et montrait à la fois que Nathanael avait raison quand il pensait que la personne serait prise au dépourvue de voir quelqu'un à cette heure-ci, tout comme il l'était encore à ce moment même. Cette voix était d'ailleurs beaucoup trop douce pour que ce soit celui d'un garçon ; ce qui poussa le jeune homme à se demander comment une demoiselle pouvait se trouver ici à cette heure, non sans vouloir trouver que les demoiselles étaient plus facilement touchées par le noir que les garçons, mais il avait plus l'habitude de voir des garçons sombres et solitaires se balader dans le froid sans vraiment savoir ou ils iraient. D'ailleurs, c'était aussi l'incertitude quand à leur conversation, comme un bateau sans capitaine partant, à la recherche de nouvelles découvertes. Il sentit alors la personne s'approcher lentement et s'asseoir à côté de lui. Il entendit alors un silence et il observa les étoiles à son tour, surtout celles qui brillaient le plus, pour essayer de repérer des formes bien distinctes. Il entendit alors la demoiselle dire dans ce moment qui devenait de plus en plus pesant à mesure qu'il s'allongeait :

Belle nuit, n'est-ce pas...

Nathanael ne savait quoi répondre, et il murmura d'une voix douce mais tout de même mystérieuse :

- Chaque nuit est belle, mais celle-ci l'est encore plus, et je ne sais pas pourquoi..

Il soupira faiblement puis continua :

- J'aime ce banc, car c'est le seul qui n'est pas sous un arbre ou entouré de trop hauts buissons. Ici, on a une magnifique vue de ces merveilles intouchables.
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MessageSujet: Re: Juste cette voix dans la nuit noire    Juste cette voix dans la nuit noire  Icon_minitimeNovembre 17th 2010, 17:51

    - Chaque nuit est belle, mais celle-ci l'est encore plus, et je ne sais pas pourquoi..
    Kira dû se mordre la langue pour ne pas répondre "mais c'est parce que je suis là, voyons..." Il vallait miux éviter de le faire fuir tout de suite. En ricanie, tous le monde se comportait plus ou moins comme elle, alors ce comportement ne faisait pas fuir grand monde. A moins de s'adresser à quelqu'un d'abominablement timide, ou de dire ça alors qu'on est un véritable ton. Kira ne pensait pas fare partie de cette dernière catégorie, mis elle ne savait pas si le jeune homme faisait partie de la première. En Angleterre, fallait se méfier. Surtout si elle ne voulait pas rester toute seule à se peler les fesses sur son banc. Nan, mais c'est vrai. Le dos d'Heatfield était naturellement chaud, alors que ce banc était froid, et que Kira n'avait daignait que rajouter un collant en laine en-dessous de sa jupe d'uniforme, et un pull en plus. Alors c'est sur qu'elle se pelait les fesses. Mais bon, le jour où cette fille sera vraiment raisonnable il faudra fêter ça.

    J'aime ce banc, car c'est le seul qui n'est pas sous un arbre ou entouré de trop hauts buissons. Ici, on a une magnifique vue de ces merveilles intouchables.
    Kira leva les yeux aux ciel.
    Ah oué... 'jamais remarqué...
    Le visage tourné vers le ciel, les yeux grands ouvert et la bouche à moitié ouverte, Kira prit conscience qu'elle devait avoir l'air d'une pauvre cruche. Bah, on s'en fout... Même les cruches ne sont pas reconnaissables dans le noir. Tourjours est-il qu'elle ferma quand même la bouche. Pour la rouvrir aussitôt.
    En même temps, je ne regarde les étoiles que couchée dans l'herbe ou à dos d'hippogriffe...

    Hippogriffe. Le mot fit trois fois le tour de la tête de Kira avant de trouver le cerveau. Et Heatfield ducon!!!! Kira se frappa violement le front. Et PAF! (Vous savez pour les blondes ont le front plats... bah c'est pour ça....)
    Merde... Heatfield...
    Il devait être entrain de s'impatienter. Bon, okay, même si Kira ne s'était pas arrêtée, elle n'aurait pas eut le temps d'aller à la cuisine et de revenir avec la viande, mais il était quand même d'une nature impatiente le brave prince. Kira sortit sa baquette et la leva, puis se ravisa. Un accio sera trop long, pas forcément réussit à cette distance, et un steak qui se balade tout seul dans les couloirs, c'était assez suspect. Kira préféra appeler une elfe de maison avec qui elle avait prit soin de faire amie-amie dès son arrivée. La petite créature mit une douzaine de secondes avant d'apparaître. L'odeur nette de la viande crue montant aux narines de Kira l'informa tout de suite de la cause du regard de l'elfe.
    Je me demandais pourquoi vous n'étiez pas encore passé Mademoiselle Kira. Tenez.
    Eh, éh.... merci bien!
    L'elfe s'éclipsa immédiatement après avoir remit la viande à Kira. Un énorme pavé destiné à l'hippogriffe, et une dizaines de petits cubes pour elle.

    Kira s'adressa de nouveau au jeune homme à côté d'elle:
    Du boeuf cru... ça te tente?
    Elle avait conscience que c'était râgoutant pour la plupart des humains normalement constitués, mais elles savait aussi qu'il arrivait que d'autre personnes aiment ça.


[désolée du retard, mais j'ai eu un week end chargé (et le contre-coup du week-end) ]
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