Ahah! Skerlock Holmes est là! [Fe Yumiko Yamagushi]

Il faisait froid. Froid, froid, froid... Ce mot me revenait dans la tête. L'automne était déjà là, et les températures baissaient très rapidement... Pour sortir sur le Chemin de Traverse, je n'avais rien pris de plus que mon pull avec un "G" comme George dessus. Je me suis arrêté brutalement, regardant une seconde derrière moi. Le magasin n'était qu'à 2 pas, et pourtant, la flemme de retourner chercher un sweat ou un manteau. D'un pas sautillant, pour me réchauffer, j'ai commencé à longer les murs, jetant un regard de temps à autre, aux magasins. Mon regard s'est attardé auprès du magasin de balais. Mon Brossdur ne valait pas l'Eclair de Feu d' Harry... D'ailleurs, pourquoi est ce que je pense au Quiditch? Surement car ça me manque. Voler sur un balai "pourri" c'est pas le top. Autant mourir. Mais d'habitude, j'aurais dû trouver une astuce! C'est vrai quoi, j'invente bien des choses qui amusent les gens, alors pourquoi pas inventer un balai?
J'ai secoué la tête. Stupide. J'étais absolument stupide. Le froid ramolit mon cerveau... A un moment, j'ai croisé un homme, qui me posa une question absolument stupide:

" Vous connaissez Poudlard?"

J'ai fais des yeux comme un hibou, et j'ai répondu à vitesse éclair:

"Bah oui."

Il a fait un sourire, comme si il était soulagé. C'était quoi ce bazarre? Que me voulait il? L'heure, une information? Tandis que mes membres commençaient à être gelés, il a posé une question:

" Tu pourrais aller remettre ce paquet, à Mr Frins? Un vieil ami à moi... Il habite pas loin d'ici."

J'ai soupirer. Moi, faire des corvées? Alors qu'une bonne Bierreaubeurre m'attendait au Chaudron Baveur? Pas question.J'ai retroussé mes manches, sorti ma baguette, et je l'ai pointé vers lui en disant clairement:

"Je - ne - remettrais - RIEN - à - personne - compris - ?"

Je pouvais m'avérer menaçant quand je voulais! Il m'a tourné le dos, et avec un sourire, j'ai rangé ma baguette dans la poche de mon pantalon. J'allais me remettre à marcher, quand j'ai senti un sort de magie, me faire tomber. En jetant un regard à l'homme qui s'enfuyait, j'ai soupirer. Le sol était glacé. Vraiment, je n'étais qu'un débutant en pratique et en ruse... Et maintenant, une force mystérieuse m'attirait vers le sol gelé, ce qui faisait que je ne pouvais plus bouger. Au coin de la rue... j'ai aperçu quelqu'un...

Yumiko s'était levé de bonne heure, comme à son habitude... Quoi que peut-être plus. Elle avait quelque soucis pour dormir ces dernier temps, tellement qu'elle en avait oublié ce que c'était de dormir une vraie nuit, correctement, sans cauchemar ni rêve étrange qui vienne vous tiré brutalement des bras de Morphée qui vous abandonnait aussi rapidement qu'il venait. Elle décida que puisqu’elle n’arrivait plus à dormir, la belle irait faire quelque chose qui l’occuperait et qui la ferait peut-être même avancer dans son boulot. Et hop la voila lever, changer et passer sous la douche, direction cette pièces si secrète ou elle exposait toute les potions, ingrédients et autres bricole pour faire de la magie. Elle passa des heures à faire quelques potions qu’elle utilisait assez régulièrement lors de ses « missions ».

*Mmmmh il me manque des ingrédients pour celle-ci...*

La jeune fille regarda doucement ce qu’elle avait en stock puis sortit de la calmement, direction, le chemin de traverse. Arrivé a destination, Yumi se remémoras ce dont elle avait besoin, Tout en marchant calmement. Heureusement qu’elle n’était pas totalement dans les nuages ou le pauvre jeune homme qui était à terre aurait était piétiner. Qu’est-ce qu’il foutait la ? Il n’avait pas froid ainsi ? Yumiko se mis à frissonner à l’idée d’être collé au sol ainsi et elle n’était pas vraiment frileuse. Habillé d’un jeans 3/4, d’une blouse à manche courte noir, de mitaine en laine montant jusqu’à ses coude tout aussi noir que sa blouse et d’une écharpe faite de la même laine que ses mitaine et de la même couleur. La jeune fille s’accroupi doucement et le regarda avec un petit sourire

« Est-ce que ça va ? »

Je déteste être dans une position inconfortable, ou du moins incapable de me sortir d'une situation difficile. Pourquoi est ce qu'il fait aussi froid? Et surtout, pourquoi les gens malveillants, se prennent toujours à des gamins comme nous? On ets jeunes, inconscients, comme ils disent. Moi, je voudrais leur rire au nez. Une bonne blague, et c'est passé. Mais c'ets le monde réel là, immédiatement, devant mes yeux, alors on se réveille, et on vit comme il faut. C'est vrai, que j'aurais pu moisir sur place, si une fille, asiatique, n'était pas arrivée vers moi. Pendant un court instant, j'ai cru.. qu'elle allait me marcher dessus carément! Quand on est perdu dans ses pensées, ça arrive vraiment très très souvent. Enfin. J'ai été hyper soulagé, quand j'ai vu qu'elle m'avait en fin de compte, aperçu. Elle s'accroupi près de moi, avec un sourire *ah que je n'aime pas quand les filles font ces sourires! ça nous rend toujours bizarre, quel que soit leur âge! on a envie de les tuer*. Là, je ne mettrais pas mon grin de sel habituel, car si une personne pouvait m'aider, ce serait elle. Et puis, la politesse ça existe aussi!
Elle me demanda si j'allais bien, et j'ai répondu, d'une voix assez... bizarre:

"Mh... ça ne pourrais pas aller mieux. Super content de vous rencontrer. "

Charmant début de conversation, pas vrai? D'habitude, je suis vraiment plus gentil, souriant. La température ramollit et congèle les cerveaux. Ils deviennent.. moins serviables.
Là, je me crois dans une roman de sciences fictions. Vraiment, on aura tout vu aujourd'hui. Au bout de toris secondes de réflexion, j'ai demandé, un peu plus gentiment:

"Vous pouvez m'aider?"

Le ton était meilleur, mais les paroles non. Franchement, j'exagérais! Etre aussi méchant, il n'y a que ces foutus mangemorts pour l'être! Eux, ils aiment faire du mal, mais ils ont une cervelle au fond. Ils réfléchissent. Il y en a, ils aiment la vie libre, les blagues, mais n'ont pas de cerveau. Comme moi par exemple. J'ai rajouté:

"S'il vous plait?...."

La première fois que je demandais à une fille de m'aider pour autre chose que des devoirs non faits. Quel progrès George, quel progrès! ^^

"Mh... ça ne pourrais pas aller mieux. Super content de vous rencontrer. "

Sympa ce gars, Yumiko s'était arrêter pour l'aider et il lui répondait avec un de ses airs. Heureusement qu'elle ne se vexait pas facilement et son sourire s'accentua doucement alors qu'elle le regarder. A priori il était sous l'effet d'un sort, voila pourquoi il était toujours à terre, sur ce sol froid. Yumi resta silencieuse alors qu'elle se demandait si elle devait le laisser à terre là à finir comme un glaçon et aller chercher les ingrédients qu’elle avait besoin pour cette foutue potions ou bien si elle allait l’aider... Bonne question, si ce gars ne lui avait pas répondu ainsi, la jeune fille l’aurait déjà aidé depuis longtemps.

"Vous pouvez m'aider?"

Peut-être, Peut-être pas, elle continuait à lui sourire, toujours en pleine réflexion. Après tout, ça serait bien fait pour lui, à réagir ainsi mais dans un sens, il lui demandait de l’aide, elle ne pourrait pas le laisser la... quoi que...

"S'il vous plait?...."

Et bien non, le s’il vous plait allait faire basculer la balance... Ben quoi ? Elle n’aimait pas laisser les gens ainsi surtout sur ce sol glacé, elle s’imaginait à sa place, à se geler doucement contre la pierre refroidit par le temps. Elle sortit enfin sa baguette et lança un sort qui le libera sur le chant avant de se relever elle-même. Il faisait assez froid aujourd’hui, elle avait hâte de rentrer malgré tout mais bon avant il lui fallait certain ingrédient et peut-être même d’autre objet qui sait, elle était la alors autant faire le tour non ?

« Voila... »

Son sourire toujours dessiner sur son visage, bien qu’elle n’avait pas vraiment envie de lui sourire, surtout avec la réaction qu’il avait eu précédemment mais bon, autant sourire en toute circonstance, c’est bien mieux...

J'ai très bien compris à l'expression du visage de cette fille, que.. je n'avais pas été poli. D'accord, j'avais parfaitement le droit de demander de l'aide, mais j'aurais pu utiliser des mots plus.. corrects. Maintenant, je comprendrais très bien si elle me laissait comme ça. Je l'avais mérité! Elle est resté un peu pensive, comme si elle pesait le pour et le contre de m'aider.
Heureusement que j'avais rajouté un "s'il vous plait", car il fit aparement tout changer. Sortant sa baguette, elle jeta un sort, et je put enfin me relever. J'avais vraiment froid... Mais beaucoup moins, depuis qu'elle m'avait décollé de la glasse. J'ai prononcé d'un air sincère:

"Merci beaucoup. "

Rare étaient les gens voulant aider un gamin collé par terre! Il pouvait y avoir des mangemorts juste là, au coin de la rue! Comment savais je que cette fille ne l'était pas? Elle souriait. Elle m'avait aider. Un mangemort au service de Vous Savez Qui était incapable de faire ça. Ce serais une insulte pour lui. Passons l'histoire des mangemorts. Il n'y en a pas, c'est l'essentiel.
J'ai tendu ma main vers celle qui m'avait aider.

" George Weasley, vendeur au magasin de Farces et Attrapes."

Pourquoi mentir en cachant son nom? Rien qu'à mon air et à mes réactions avec elle, j'avais l'air de tout, sauf d'un vendeur dans un magasin qui est censé faire rire les gens. Malgré tout, j'ai fais un sourire. Et elle, quel était son métier? Rien qu'aux apparences, on ne peut pas dire qui fais quoi. Enfin, l'essentiel, c'est que je sois vivant. Je ne savais pas quoi dire. Finalement, j'ai préféré m'excuser.

" Je suis vraiment désolé pour mes réactions... pas très polies."

Quand quelqu'un s'excuse, la personne en face répond souvent "c'est pas grave". Et une autre discussion enchainait sur celle là. Mais j'étais vraiment fâché contre moi. D'habitude je n'avais jamais des réactions pareilles. En fait, personne ne m'a jamais refusé quelque chose, pas un "pardon" en tout cas. Alors pourquoi ça commencerais aujourd'hui?

"Merci beaucoup. "

Il s'était enfin relever, le pauvre, il devait être frigorifié maintenant. La tout de suite, il semblait bien plus aimable du coup comme si ce qu'elle avait fait avait changé beaucoup de chose... en faite pas du tout, la jeune fille n'aimait pas laisser les gens dans la mouise... Quoi que, elle laisserait volontiers les gens qu'elle côtoyait avant de venir à Londres, dans leur soucis et même qui sait, les empirer. Cette pensée élargit le sourire de la jeune fille.

"De rien..."

Doucement il lui tendit une main qu'elle regarda et qu'elle prit doucement alors qu'il se présentait. Un vendeur de farce et attrape ? Il semblait assez râleur pour quelqu'un qui se faisait ce métier. Enfin c'était normal aussi, il faisait froid au sol, ça n'aidait pas à être plus aimable...

"Yumiko Yamagushi, détective privée."

Espionne aussi mais chut, elle n'allait pas tout dire non plus, c'était à éviter. Elle continuait à sourire mais cette fois son sourire était plus sincère, elle ne se vexait pas vite mais elle ne montrait pas forcement ce qu’elle ressentait. Portant constamment un masque, Bien pratique quand elle avait du boulot et qu’elle devait récupérer quelque information, certain se laissait vite bernée par un regard triste... regard qu’il était presque impossible de ne pas être attendrit... surtout si elle lançait un sort pour. Vive la magie dans ses cas et d’ailleurs, celle-ci l’avait souvent sortit d’un mauvais pas. Pas comme ce qu’elle avait tentée d’apprendre. Elle aurait du continuer à étudier pour apprendre son animagus, c’était bien plus pratique et bien plus facile pour s’infiltrer...

" Je suis vraiment désolé pour mes réactions... pas très polies."

Ces quelques mots accentuèrent le sourire de la jeune fille qui avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Pas très polies était les mots juste mais qu’importait, elle avait déjà eu pire, comme sont père qui était quasiment toujours en train de faire la tête quand elle arrivait, l’ignorant, l’insultant, lui manquant énormément de respect... Le pire c’est qu’elle retournait chez ses parents, juste pour aller voir ses frère et sœur avec qui elle s’entendait toujours aussi bien. Eux trouvaient l’idée d’avoir des pouvoirs magique extraordinaire, ce qui amusait beaucoup Yumi. Elle passait des heures à jeter des sorts pour leur montrer un peu comment ça fonctionnait.

« C’est le cas de le dire mais qu’importe... j’ai déjà vu pire et j’en ai pris l’habitude maintenant... »

Elle tentait de savoir ou elle avait pu le voir au paravent, peut-être à Poudlard ou encore sur l’un de ses dossiers, qui sait... Puis l’histoire du magasin lui revint à l’esprit. Des farces et attrapes, c’était plutôt marrant ça, elle devrait aller faire un tour dans cette boutique pour voir un peux ce qu’il y avait et aussi pour acheter quelque chose qui plairait au jumeaux et qui énerverait encore plus ses parents. C’était amusant de les voir s’énerver contre elle juste parce qu’elle n’était pas comme il le voulait et qu’ensuite, elle leur disait juste quelque mots pour les faire blanchir d’un coup et qu’il se taise jusqu’à la prochaine visite... Heureusement qu’elle ne vivait plus près d’eux...

« J’espère que tu n’est pas toujours aussi...râleur »

J'étais vraiment content, et soulagé qu'elle m'ai tirée de ce problème. Il y a deux sortes de gens: ceux qui passent, regardant vos soucis, et partent en rigolant. Il y a d'un autre côté, ceux qui hésitent un peu, puis qui nous aide. Sachant que les gens appartenant à la seconde catégorie, ils étaient rares... Et quand j'en rencontre, j'essaye d'être aimable. J'essayais seulement. Des fois, j'y arrivais.
Mon comportement changeait d'années en années, je ne me reconnaissais plus. J'aurais aimé retourner dans l'enfance, quand j'étais inconscient, tranquille, à Poudlard. Les gens changeaient, et les comportemnt évoluaient. C'était la vie.

Alors comme ça, elle s'appellait Yumiko? Asiatique, comme je l'avais pensé tout au début. Et.. détective privée? Vraiment suspect.. J'ai eu l'impression qu'elle ne m'avais pas tout dit sur elle, du moins ce qui concerne son métier, mais je n'ai pas fait de remarque.
Je sais bien que beaucoup de gens, me trouvaient très.. râleur. Mais pourtant, je n'ai jamais voulu faire ressortir cette facette de ma personnalité autant.

[UC]