Rakel Peleonor
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 34 MESSAGES : 2085 DATE D'INSCRIPTION : 16/08/2010
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| Sujet: Une agréable surprise [Fe] Août 17th 2010, 16:24 | |
| Quelle magnifique journée, il était difficile de croire que des choses aussi sombre pouvait se tramer par une si belle journée. J'avais passé toute ma matinée et une bonne partie de mon après midi à travailler à Sainte Mangouste, il y avait toujours beaucoup de patients, et je n'avais pas eu le temps de voir ma journée passer. Lorsque je sortis de l'hôpital je pris une grande bouffée d'air frais. J'avais pris soin de me changer, enfilant une tenue plus passe partout pour pouvoir aller faire un tour sur le Chemin de Traverse, je n'avais pas la moindre envie de m'enfermer chez moi par une si belle journée, et j'avais besoin de me changer les idées, rester avec des personnes malades ou blessées toute la journée, ce n'était pas le meilleur moyen de passer un bon moment, ni même d'avoir de joyeuse pensée. Au lieu de transplaner directement, je pris le temps de marcher un peu, observant les alentours avec attention. Ce ne fut que lorsque je sentis les larmes me monter aux yeux que je m'arrêtais. Moi qui aimait tant la solitude durant mes premières années scolaires, j'avais du mal à la supporter à présent. Mes amis me manquaient, et beaucoup étaient encore à Poudlard, ce n'était donc pas réellement simple de les croiser. Ce soir j'enverrais quelques hiboux, ne pas savoir se qu'il se passait dans mon bon vieux château m'énervait trop, il fallait que je prenne des nouvelles de ce monde qui me manquait tant. Une de mes collègues m'adressa la parole, me tirant de mes pensées, je lui souris, lui souhaitant une bonne soirée avant de transplaner.
En quelques secondes, le sol disparu sous mes pieds avant de réapparaître avec douceur. Les alentours de l'hôpital avaient laissés place aux pavés du Chemin de Traverse, et les nombreuses vitrines étaient apparu sous mes yeux. Je me trouvais face au Chaudron Baveur, aller savoir pourquoi, mais à chaque fois que je transplanais je me retrouvais ici, sans doute en souvenir des merveilleux moments que j'avais passé ici, en attendant la reprise des cours. Ou simplement parce que c'était le premier endroit qui me venait à l'esprit lorsque j'évoquais ce lieu, enfin presque. Je profitais d'une vitrine vide pour m'observer quelques secondes. Mon chignon ne tenait plus que par miracle, ou plus exactement par magie, de nombreuses mèches rebelles avaient décidés de ne pas rester dans la coiffure. Mes traits étaient tirés, j'étais fatiguée, mais nul besoin de mon reflet pour le deviner. Je passais mes mains fraîches sur mon visage avant de me détacher les cheveux et commencer ma petite balade dans cette petite ruelle de Londres. L'un des rares que je côtoyais d'ailleurs, je n'allais que très rarement dans le monde des moldus, si je n'avais rien contre eux, j'avais toujours beaucoup de mal à me sentir à mon aise au milieu d'eux. Sans oublier que j'avais tendance à préférer pouvoir me servir de la magie en toute circonstance. Paranoïa? Etant donné les temps qui courraient il s'agissait plutôt d'une mesure de sécurité.
D'un pas lent et assuré, je commençais ma promenade, observant les boutiques, m'arrêtant même parfois pour les observer avec plus d'attention, les seules boutiques que j'évitais étant celle des farces et attrapes, quel intérêt de se rappeler se que l'on aimait tant faire lorsqu'à présent cette activité nous est impossible à satisfaire? Enfin c'était sans doute une partie de la raison qui me poussait à agir ainsi. Arrivant devant la vitrine de la Ménagerie Magique, je m'arrêtais, observant des chatons occupés à jouer dans la vitrine. Je m'étais toujours dis que j'aurais du m'acheter un petit compagnon à pattes, ça m'occuperait et il me tiendrait compagnie lorsque je ne serais pas au travail. Mais le problème était sans doute mes horaires, je n'étais au final que très rarement chez moi, et il m'arrivait même de ne pas mettre le nez dans mon appartement pendant plusieurs jours, je ne pouvais pas imposer une telle chose à un animal. Poussant un soupire, je m'apprêtais à repartir lorsque l'un des chatons posait ses pattes sur la vitre qui nous séparait. Un adorable chaton main coon avec de très long poils, véritablement très chou. Je m'agenouillais face à la vitrine et sortit ma baguette, faisant apparaître un petit oiseau qui virevoltait attirant l'attention du chaton ça et là, le faisait tantôt courir et tantôt sauter, pour mon plus grand bonheur. | |
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