I think it’s my masterpiece ▬ END

L’enfant sauvage…

Avant de vous racontez ma vie je crois qu’il faut que vous connaissiez mes parents. Aneesa Faye, ma mère, est née de deux parents assez opposé l’un de l’autre, son père était un brillant sorcier originaire d’un village africain nomade, il était donc de couleur, mais sa mère était française de part le sang, elle était née en Afrique et sa famille y vivait depuis plusieurs génération, mais c’est à Paris que leur origine se trouvait, ils étaient ce qu’on appelle des Africains Blanc. Charles McAnderson, mon père, est aussi un « Africain Blanc », sa famille y vit depuis au moins un siècle, ils se sont exilé en Afrique pour des raisons obscures, des raisons que je n’ai jamais cherché à connaitre, quoi qu’il en soit c’est en Italie et Amérique que les origines des McAnderson se trouve. Tout deux sont des Cracmol, ils viennent donc chacun de famille de sorcier, des sang-pures, mais ils sont nés sans pouvoir magique ou avec une quantité bien trop infime pour en user. Cette condition ne les as jamais gêné, bien sur ils étaient différent de leur voisin sorcier, mais leur famille n’a jamais porté une importance capitale à ce détail, en vérité ils en étaient plutôt ravis car depuis toujours une envie commune unissait les McAnderson et les Faye : L’amour des animaux sauvage et celui de l’humanité, tout simplement. C’est grâce à cela que mes parents se sont rencontré, ils se sont rencontré dans un orphelinat au fin fond de l’Afrique, chacun était là pour aider ses pauvres enfants et ils sont tout simplement tombé amoureux … Amoureux de la bonté d’âme de l’autre… Deux mois plus tard ils étaient mariés, neuf mois après je pointais le bout de mon nez!

Etant donné que mes parents étaient des cracmols, ils m’ont élevé en tant que moldu pendant mes premières années, bien sur mes grands-parents me parlaient souvent du monde de la magie, mais mes parents ne savaient pas si j’allais devenir une sorcière et ils ne voulaient pas me donner de faux espoirs. Ils m’ont donc très vite dit qu’il y avait assez peu de chance que j’acquiert des pouvoirs et pour être honnête je m’en moquais royalement , ma vie était déjà magique pour moi ! Je vivais dans une réserve d’animaux que mes parents avaient créés ensemble après ma naissance, une sorte de cadeau de bienvenue. Quand j’étais bébé je dormais avec un jeune gorille, à quatre ans je m’amusais avec des lionceaux, à six avec des singes adultes, alors pour moi la vraie magie c’était ça et ça l’est toujours. J’ai donc eut une enfance vraiment magique même si aux yeux de beaucoup elle était seulement différente voir carrément affreuse. C’est vrai qu’on vivait de façon parfois archaïque, on n’avait pas énormément d’argent et tout ce que mes parents gagnaient allait aux animaux et à la réserve, mais malgré ça j’étais vraiment heureuse, même si j’avais un caractère assez particulier… Oui j’avoue, j’étais une petite fille très indépendante et capricieuse, je faisais ce qui me plaisait et je détestais les injustices, du coup je jouais les Zorro à tort et à travers. Il était pas rare de me voir disparaitre dans la savane avec des amis nomades , parfois je disparaissais plusieurs jours causant de terreur folles à ma famille , mais je ne me rendais pas vraiment compte , ou plutôt je me considérait comme assez grande pour m’occuper de moi-même , je pensais n’avoir besoin de personne et finalement je n’avais pas vraiment tort , après tout je suis encore là .

Malheureusement tout ça fut caché quelques semaines après mes dix ans … C’est se jour là que j’ai découvert mes pouvoirs, que j’ai découvert que j’étais une sorcière comme mes grands-parents et je vous assure que je leur en ais voulu… Vraiment… J’aimais être une moldu, j’aimais ce monde qui était magique à mes yeux … Et le pire allait arriver, quelques mois après on m’annonça que j’allais intégrer Beauxbatons, une école française dans laquelle était allé ma grand-mère… J’ai vécus ça comme un rejet, une trahison, on voulait m’écarter du pays et de l’univers que j’avais toujours connus et aimer, de mes amis, de ma famille… J’étais tellement énervé que j’ai fugué une semaine avant le départ, j’ai prit quelques affaires et je suis allé dans un petit village à quelques kilomètres de notre réserve, un village assez pauvre mais beaucoup de mes amis y vivait et ils étaient tous si extraordinaire à mes yeux. Je suis resté avec eux trois ou quatre jours, puis mes parents m’ont retrouvé, ou plutôt ils sont venue me chercher, je pense qu’ils savaient où j’étais, mais qu’ils voulaient me laissé leur dire au revoir ou quelque chose dans ce genre… Je vous dis pas les cris que j’ai poussé quand on m’a sortit de ce village, ils ont du s’y mettre à cinq pour réussir, je hurlais, je m’agrippais à tout ce qui passait par là, c’était juste terrible… Je revois la scène comme si c’était hier, moi agrippée à une sorte de poteau en bois et cinq de mes oncles me tenant par les jambes et me tirant de toute leur force… Finalement c’était surement aussi comique que pathétique mais sur le moment c’était une expérience pas vraiment agréable… Quoi qu’il en soit j’ai du céder, la fatigue m’a achevé, et quelques heures plus tard je me suis retrouvé en France dans une grande maison, magnifique, majestueuse. Le sol brillait, les murs étaient blanc … Enfin, au début, car à peine arrivé j’ai vomis tout mon petit déjeuner, c’était mon premier transplanage…

… Deviendra-t-elle une princesse?…

Cette belle maison était celle d’une grande tante, la sœur de ma grand-mère maternel, elle vivait en France depuis longtemps même si elle était née en Afrique, elle avait quitté ce pays par amour… Quelle idiote, ce fut ma pensée en la voyant dans sa belle robe d’époque, avec ses colliers de perles, sa coupe si parfaite et son sourire pincée. Moi j’étais recouvert d’une robe à moitié poussiéreuse et je n’avais même pas de chaussure, quant à mes cheveux c’était une horreur, j’avais une espèce de coupe au carré mais ils étaient surtout aussi propres que mes vêtements… Ben oui, j’adorais vraiment me rouler par terre, enfin disons que je ne prêtais pas un grand intérêt à mon apparence, j’étais peut-être un peu garçon manqué à l’époque… Bref. Cette grand-tante se prénommait Mira Thomas, en France elle était considéré comme une sorte d’Aristocrate, une Sang-Pure richissime et avec plein de relation, c’est pour ça qu’elle vivait dans un si grand Manoir en plein cœur du Paris Magique. Son mari était mort depuis quelques années déjà et elle s’était donc proposé de m’accueillir chez elle avant que je ne rentre à Beauxbatons. Officiellement mes parents m’avaient dit que je resterais ici pendant les vacances pour m’habituer à la langue, que je parlais déjà grâce à ma grand-mère, et à ce nouveau monde, officieusement elle devait faire de moi une Lady digne d’entrer à Beauxbatons. A ce moment précis de ma vie je n’étais qu’une citrouille, un potiron, une carotte ou tout autre aliment orange disgracieux et eux, ils voulaient me transformer en princesse… Le seul problème c’est que moi, j’aimais être une petite citrouille…

A peine quelques minutes après le départ déchirant de mes parents, eux ont pleuré moi je n’ai fais que vociférer, je me suis faite enlevé par une horde de domestique sans que j’ai le temps de dire quoi que se soit. On m’a conduite dans ce qui serait ma nouvelle chambre, une magnifique pièce faites de froufrous, de poupées de porcelaines et de dentelles rose et blanche. J’avoue j’aimais bien l’idée d’avoir ma propre chambre, surtout que je dormais soit avec des animaux soit avec mes parents depuis ma naissance, mais tout ça était trop… Rose à mon gout… C’est d’ailleurs ce jour-là que je me suis posé une question O combien existentielle : Pourquoi les filles étaient-elles représenté par du rose et les garçons par du bleu? Je veux dire, les filles ne portent pas souvent de rose, je n’avais même jamais vus une femme habillé en rose et encore moins un garçon en noir, alors qui avait décidé de cette réalité? … Je me pose encore la question aujourd’hui. Bref, je n’ai pas eut vraiment le temps d’observer la pièce, car deux ou trois jeunes femmes habillés en domestiques m’ont mis dans une baignoire et ont commencé à me frotter et à me laver alors que je pouvais très bien le faire toute seule, malheureusement je n’avais apparemment pas mon mot à dire. Ho mais attendez, ce ne fut pas le pire, après une heure ou deux de bains, une minute de plus à être frotter avec une tel force et j’aurais disparut, on m’a affublé d’une robe bleu clair à froufrou, de jolie petite bottines et, summum de l’horreur, une des domestiques m’a fait deux couettes, lesquels étaient attaché par de magnifique ruban blanc…

J’avais l’air d’une poupée de porcelaine, magnifique, sans défaut et tellement fausse, mais ma tante semblait ravis, elle souriait à pleine dent alors qu’elle m’examinait de haut en bas, moi je me tenais étrangement, je n’avais pas l’habitude de porter des chaussures et encore moins avec de petit talons, et je grimaçais légèrement, ou tout du moins on voyait sur mon visage que je n’étais pas à l’aise…

Mira Thomas : « Hoo mon enfant, tu es magnifique ! Tu ressemble à une véritable petite princesse ! »
Evan K. McAnderson : « … Mes chaussures me font mal et j’arrive plus à respirer… »

Ma tante me pinça les joues en riant.

Mira Thomas : « Quelle coquine! Allez, il faut immortaliser ce moment!! François apportait l’appareille photo pour ma petite nièce, vite! »

Là, un homme arriva avec un gros appareille photo, ma tante me mit juste devant la cheminé de son grand salon, m’ordonnant de sourire, de me tenir droite et de faire un signe de la main. D’un air coincé je fis tout ça, résultats sur la photo j’ai l’air d’une poupée avec un balais dans le… Vous voyez ce que je veux dire, je l’ai toujours cette photo d’ailleurs… Bref. Tout ça ne fut que le prélude d’un enfer bien pire. Les jours suivant j’ai du apprendre à marché comme une lady, manger comme une lady, boire comme une lady et faire tout ce qu’une lady doit faire… C’était horrible et j’aurais voulu m’enfuir, mais ma tante me faisait surveiller sans cesse, j’avais même des serviteurs sous mes fenêtres la nuit, elle avait du entendre parler de mes petites fugues… Malgré tout j’ai essayé de garder mon caractère indépendant, résultats il n’était pas rare de me voir faire de petites blagues à ma tantes et à ses invités si prestigieux, mais contrairement à avant, quand j’étais prise, et je l’étais toujours, j’avais le droit à une punition et Mira savait frapper là où ça fait mal … Très mal… Résultats quand je faisais des bêtises je me retrouvais à devoir faire du shopping avec elle ou pire, à devoir prendre le thé avec plein d’autre petite filles bourgeoise et ennuyeuse…

Puis les grandes vacances se sont terminées et mon entrée à Beauxbatons arriva à grand pas. Tante Mira m’a donc emmené sur le « Chemin de Traverse made in Paris », j’ai acheté toutes mes fournitures, y comprit ma baguette et contrairement à tous les sorciers ça n’a pas été le jour le plus mémorable de ma vie, pour moi ce n’était qu’un bout de bois… Le marchand et moi avons d’ailleurs eut une conversation O combien spirituel ce jour là…. J’étais dans la boutique, une boutique typiquement française, propre bien rangé presque « royale », et j’observais avec ennuie les baguettes avant qu’un homme, vieux et laids, s’approche de moi avec une boite prenant la parole d’un air grave et trop soutenue à mon gout.

Marchand : « Je pense que celle-ci serait faite pour vous jeune demoiselle … Elle a été taillé dans le bois de vigne, un bois signe d’honnêteté et de prophétie … A l’intérieur se trouve le ventricule du cœur d’une lionne… Majestueuse et terrifiante, chasser sur les plaines inexploré d’Afrique … Elle aurait terrorisé des villageois pendant des années avant d’être finalement tuer, une seule baguette est sortit de ce combat et elle est pour toi… »
Evan K. McAnderson : « … Tant qu’elle fonctionne … Donnez la à la femme là-bas, c’est elle qui paie… »

Le marchand eut un sourire, surement avait-il comprit que pour moi cette baguette n’était rien… Une fois mes affaires en main je suis rentré chez moi et quelques jours plus tard j’étais en route pour l’école de Beauxbatons dans le sud de la France… O joie… O désespoir…

… Faut pas rêver…

Le palais de Beauxbatons étaient assez impressionnant et majestueux, les élèves étaient gracieux et respectueux, en réalité on aurait dit une école militaire, tout le monde semblait si obéissant, si carré et le costume était si français… En parlant du costume , quand je les mis je me suis sentit ridicule , encore plus que dans les robes à froufrou de ma tante que je commençais à regretter pour le coup , tout ça pour dire que je ne m’étais pas sentit à l’aise chez Tante Mira , mais ici c’était bien pire. Mais j’étais consciente que je ne pourrais plus fuir, que je devrais rester ici et qu’il fallait que je m’y habitue, j’ai donc tout fait pour m’intégrer, ou en tout cas j’ai essayé de ne pas être moi-même durant plusieurs semaines et ça à marché. Jouer les bourgeoises hautaines m’a apporté une tonne d’amies, et j’étais bien vus par tout le monde, mais j’étais devenue une suiveuse … Je suivais comme un petit toutou une blonde de ligné royale, c’était apparemment la cousine du roi magique de France, alors forcément ne pas être dans ses petits papiers équivalait à devenir un pariât, du coup j’ai réussit à m’approcher d’elle en fermant mon clapet quand elle disait des absurdités et en jouant les Lady… Malheureusement, ma patiente ou plutôt ma tolérance avait certaine limite … Des limites que Marie Maupassant dépassa assez rapidement…

Marie Maupassant : « Vous vous rendez compte? Ce gamin sale et sans aucune éducation à oser me toucher… C’est terrible, il n’y a plus aucun respect pour les classe sociale supérieur, maintenant on parle d’égalité et de fraternité… Je ne serais jamais la sœur d’un va-nu-pieds, c’est inconcevable … Je suis une Sang-Pure et je descends des Roi de France … »
Natacha Bauer : « Et qu’est-ce tu as fait finalement? »
Marie Maupassant : « Je les fais arrêté, j’ai dis qu’il avait tenté de volé ma besace !! Il est retourné là où est sa vraie place, dans les cachots du ministère… Et j‘espère qu‘il y restera! »
Evan K. McAnderson : « Tu… Plaisante? »
Marie Maupassant : « Du tout, pourquoi plaisanterais-je sur ce genre de chose… Ce n’était qu’un pauvre manant, il venait surement d’Afrique qui plus est, vus sa couleur de peau… Pire, c’était un Cracmol, j’en suis sur, je les sentis… Et puis les agents qui l’ont arrêté me l’on confier… »
Evan K. McAnderson : « Mes parents sont des Cracmols et ma mère est à moitié africaine… »
Marie Maupassant : « Tu plaisante n’est-ce pas? Tu ne peux pas être… Ce n’est pas possible…Tu es blanche… Mais oublions ça, tu es mon amie alors on va juste dire que tu es une sang-pure française, oublie tes cracmols de parents et ta mère… Africaine… »

Ce qui devait arriver arriva… Je lui aie mit une droite qu’elle n’a jamais oublié, j’ai d’ailleurs cassé son merveilleux petit nez si « français », mais ça m’a fait un bien fou. J’ai été collé trois mois pour ça et je suis devenue « la fille a évité », celle à qui ont fait des blagues grotesque et odieuse, la fille de qui on se moque dés qu’elle fait une connerie … J’avais même réussit à volé la place de l’ancien « bouche-trou » de l’école, une troisième année, boutonneux, avec une voix haut perché et qui avait été adopté par un couple de sorcier homosexuel… Autant vous dire que pour battre « ça » fallait vraiment qu’on me déteste.

J’ai continué ma scolarité ainsi, malgré tout j’étais plutôt bonne élève, il faut dire qu’étudier était mon seul passe-temps, les sortit entre amis ce n’était pas mon truc et puis c’était difficilement réalisable sans amis. Du coup je me concentrais sur mes études. Je rentrais chez ma tante pour les petites vacances, puis je retournais enfin en Afrique voir mes parents durant les grandes-vacances, ou tout du moins les huit premières semaines, les meilleurs de l’année. Je pouvais retrouver ma façon de vivre, redevenir la vrai moi, jouer avec de vrais amis, dormir avec le gorille que j’avais vus grandir et avec qui j’avais partagé mon berceau étant bébé … Je crois que ses huit semaines étaient finalement le seul moment où j’étais réellement heureuse… Malheureusement à chaque fois la finalité était la même, je retournais en France, à Beauxbatons et ce fut le cas pendant sept longues années… Finalement je sortis de cet enfers avec les félicitations, j’avais réussit mes examens de façon exemplaire, la directrice Olympe Maxime était venu en personne me félicité, bref, j’avais finis en beauté…

Bien évidemment comme vous vous en doutez, une fois mes études finis j’ai quitté la France et ma cher grand-tante, je tiens d’ailleurs à dire que je ne la détestais pas, nous n’avions pas la même façon de voir le monde, mais elle faisait partie de ma famille, alors je l’appréciais et puis finalement elle avait été plutôt sympa … Enfin, je suis quand même partie sans me retourner et c’est bien sur en Afrique que j’ai mis le cap.

Retour de l’enfant prodigue!

Les premières années j’ai travaillé avec mes parents dans notre réserve, je m’occupais donc d’animaux sauvage, je les soignais, les nourrissait, mais je me suis rapidement rendu compte que j’avais envie de faire plus pour ce pays que je considérais comme le miens et j’avais aussi envie d’en apprendre davantage, car au fond je n’avais pas tant voyagé à travers l’Afrique, j’étais toujours resté au même endroit. A vingt ans je me suis donc mise à voyager à travers le continent Africain pour découvrir de nouvelle culture, tant bien moldu que magique. Durant ce voyage j’ai comprit beaucoup de chose sur la vie , sur l’existence , je me suis rendu compte que finalement il n’était pas nécessaire d’être un sorcier au grand pouvoir pour faire du mal … Les humains y arriver très bien sans et ils faisaient même bien pire que ce lord Voldemort , oui j’ose dire son nom depuis longtemps , pas par vanité ou courage , mais simplement parce que j’ai rencontré des Moldus qui pouvait faire bien pire que lui et pour des raisons encore plus obscures , alors le craindre reviendrait à dire qu’il est aussi puissant que ses hommes que j’ai combattu durant toute ma vie et ça , c’est hors de question. J’ai toujours eut conscience de la puissance de ce Mage noir, mais à mes yeux il n’est qu’un monstre parmi tant d’autre… Malgré la pauvreté, la maladie et le désespoir que j’ai rencontré durant mon voyage, j’ai vécus des expériences magnifiques, j’ai rencontré des personnes extraordinaires, des sorciers vivant comme leur ancêtres afin de ne pas perdre tout ce qu’ils leur avaient légué, des Moldus se battant jour après jour pour la survit de leur peuple et tout ça, sans attendre quoi que se soit en retour. J’ai comprit que l’Homme pouvait être le pire fléau, de la même façon qu’il était le remède contre le désespoir et la haine.

J’ai apprit beaucoup de chose avec les sorciers qui peuplent l’Afrique , j’ai vécus plusieurs mois dans des village nomade , ou pas, remplis de sorciers , des sorciers puissant, bien plus que ceux que j’avais pu voir en France . Ils m’ont apprit tellement de chose, mais surtout l’art de la Legilimencie et de l’Occlumancie, des domaines magiques étrange et sombres, mais ma foi fort utile, grâce à eux je suis devenue une véritable experte dans ses domaines, je peux extraire des pensées et des émotions avec une facilité effrayante mais je peux aussi bloquer mon esprit pour empêcher des intrus indésirable d’y pénétrer. Bien sur ça ne c’est pas fait du jour au lendemain, j’ai mit des années avant de devenir un Legilimens et un Occlumens digne de se nom, j’ai même beaucoup souffert mais le résultat en valait le coup, ça j’en suis persuadé.

D’un côté plus « personnelle » j’ai connus pas mal d’homme durant ses années , des voyageurs croisé au détour d’une ville ou encore des hommes vivant dans les villages que je côtoyais , cela dit j’évitais de coucher avec ce genre d’homme , dans certaines tribus il en faut peu pour vous obliger à vous marié avec un type que vous n’avez fait que regarder , ou plutôt « reluquer » , m’enfin c’était la même chose pour moi . Quoi qu’il en soit je n’ai connus l’amour que très peu de fois et de toute façon ça ne durait jamais très longtemps, à chaque fois je devais partir … Il y a quand même eut un gars avec qui j’ai eut une relation étrange, on ne sait vus qu’une fois, il était blessé et moi je les soignais, on a eut à peine le temps d’échanger nos noms qu’on s’est sauter dessus… Un amour passionnelle et violent qui n’a duré pourtant que quelques jours, mais je me rappelle encore de tout les détails… Même si j’avoue que je préférais les oublier, pour être honnête je me sentais bien avec lui, il me faisait rire, mais il était arrivé en Afrique par accident, un transplanage en urgence raté et de toute façon je n’étais pas faite pour les relations sérieuses je crois… Du coup je suis partie un jour sans demander mon reste et je ne les plus jamais revus…

Durant longtemps ma vie c’était ça, voyager à travers l’Afrique, sauver des animaux sauvages chassé par des braconniers ou simplement malade, aider des villages pauvre, qu’ils soient Moldus ou sorciers, soigner des enfants, des orphelins, leur redonner le sourire l’espace de quelques jours ou quelques semaines. Je ne restais jamais très longtemps là où j’allais mais je revenais toujours à un moment donner, disons que je tournais en rond à travers se grand continent. Je n’étais pas riche, je vivais dans des cabanes, je dormais parfois dans des porcheries, mais j’étais tout de même heureuse ainsi, pour preuve, j’ai refusé plusieurs proposition assez alléchante, notamment du ministère de France. Apparemment ma tante avait parlé de moi autour d’elle, je lui avais montré à plusieurs reprise mon talent pour la Legilimencie et l’occlumencie lors de mes petits voyages chez elle, car oui je retournais la voir parfois, par respect, et elle n’avait pas su tenir sa langue. Mais peu importe le salaire, peu importe la stabilité que l’ont m’offrait, rien ne pouvait égaler la joie et la fierté que j’avais en aidant les autres et en assouvissant ma passion pour les animaux. J’ai donc toujours refusé ses offres aux grands désarrois de ma famille. Bien sur ils me soutenaient dans mes choix, car ils avaient pratiquement fait les mêmes à une certaine époque, mais ils préféraient me voir marier avec des enfants et un emploie stable et sans danger, ce qui était tout à fait normal, n’est-ce pas le rôle des parents de vouloir le mieux pour leurs enfants?

Je me contentais de cette vie même si finalement elle était devenue peut-être casanière, en fait je crois que j’aurais préféré vivre une vie d’ennuie le reste de mon existence plutôt que connaitre la douleur des épreuves que j’ai subis… Je pensais avoir tout vus, et c’était le cas, mais contrairement aux autres je n’avais pas vécus l’horreur jusqu’à il y à cinq mois… Je n’arrive même pas à en parler, j’ai déjà du mal rien que d’y penser, mettre des mots sur ce qui c’est passé est tellement dur…

Citation :

FLASHBACK
Il y a cinq mois, Afrique du Sud

Evan McAnderson était arrivé dans ce petit village isolé quelques jours auparavant, l’un de ses amis avec qui elle était en contacte depuis longtemps et qui se nommé Kehinde Oman, lui avait demandé de l’aide, il dirigeant un hôpital de fortune mais les patients se faisait de plus en plus nombreux et seul, il n’arrivait plus à tout gérer. Son épouse devait le rejoindre d’ici quelques semaines, alors en attendant il s’était tourné vers Evan sachant qu’elle était tout a fait apte à soigner les autres et à l’aider dans cette lourde tache qu’il s’était imposé. Bien évidemment elle avait accepté sans hésitation, quittant en une journée la réserve animalière dans laquelle elle se trouvait au moment où le message lui parvint. C’était tout elle ça, ne pas regarder en arrière et foncer sans réfléchir, sans se demander si c’était une bonne idée, après tout ce village était isolé, pauvre et peut-être dangereux, la jeune femme voyageait depuis assez longtemps pour savoir que la pauvreté changeait les gens. Pourtant elle n’avait aucunement douté, tout ce que cette femme voyait c’était la misère des gens et l’aide qu’elle pouvait leur apporté.

Dans cet hôpital, ressemblant davantage à une cahute dont le seul confort était d’avoir l’eau courante, Evan voyait de tout. Des enfants blessé gravement ou plus simplement, des femmes enceintes, beaucoup d’ailleurs, des femmes battues, dieu qu’elle détestait ça, ou encore des blesser de guerres, ce qui ne la réjouissait pas d’ailleurs, car leur existence ici prouvait que des hommes armés et avide de sang trainait dans le coin et c’était loin d’être rassurant. Elle s’était tout de même dit que ce village était bien trop pauvre pour devenir la cible de quelconques guerriers … A tort malheureusement…

Evan : « Ne t’inquiète pas, mes piqures ne font jamais mal, ferme les yeux et pense … »

Alors qu’elle s’apprêtait à rassurer l’enfant qu’elle voulait vacciner, des cris et surtout l’entré fracassant d’un homme armé vinrent la stopper net. Cet homme l’empoigna brutalement sans lui laisser le temps de faire quoi que se soit, la jeune femme parvint tout de même à dire aux enfants présents de rester caché. Malheureusement elle n’eut pas le temps d’attraper sa baguette, malgré son rang de sorcières elle ne portait jamais cet objet toujours sur elle, de plus ils étaient tous des Moldus, alors aurait-elle eut le droit d’utiliser la magie devant eux? Aucune importance… L’homme qui venait de l’attraper l’obligea à se mettre à genou à côté de l’ami qui l’avait fait venir ici, d’autre villageois se trouvaient dans la même position, soumis, les mains sur la tête et le visage emplis d’une terreur indescriptibles. Leur assaillant était un groupe de soldats mercenaires, défendant surement leur propre cause, quoiqu’il en soit ils étaient armés et ils avaient déjà tué plusieurs personnes innocentes par pur plaisir.

Evan avait toujours pensée qu’elle était courageuse, qu’elle était maitresse de ses actes, prête à tout pour les autres, même à souffrir… Mais à cet instant elle se rendit compte avec effroi qu’elle n’était peut-être pas prête à mourir pour la cause qu’elle défendait… Pas maintenant, pas comme ça… Ses mains tremblaient légèrement et lorsqu’elle ferma les yeux pour ne pas observer la scène horrible qui se déroulait devant elle, les soldats frappaient à mort un pauvre villageois, des larmes coulèrent le long de ses joues… Elle se sentait si faible… Toujours les yeux fermés elle entendit une voix s’élevé, une voix qu’elle connaissait bien, celle de son viel amis, il parlait dans la langue de son pays mais bien évidemment elle le comprenait parfaitement.

Kehinde Oman : « Il n’y a rien ici, vous ne trouverez ni richesse ni arme… Pitié, laissez ce village en paix »

Les soldats ne l’écoutèrent même pas, lui donnant un coup violent au visage, en parlant de traitre caché ici et qui informerait les armées ennemies … Mais Evan n’écoutait rien, elle arrivait juste à retenir autant que possible ses larmes, n’ayant même pas le courage d’aider son ami à se relever… Quel lâche elle faisait… Ce fut en tout cas sa pensée à ce moment précis… Sans crier gare plusieurs soldats entrèrent dans les différentes maisons, attrapant des enfants sous les cris de terreur de leur mère et les regroupant devant le groupe de personne à genoux au milieu de la « place publique » et dont Evan faisait partie. Ce qui semblait être leur chef commença alors une sorte de discours, ou plutôt il lança un Ultimatum … Soit le ou les traites se dénonçaient, soit ses enfants mourraient… Malgré les larmes qui coulaient sur son visage, la jeune femme parvint à ouvrir les yeux, l’air à la fois terrorisé et choqué par ce qui se passait, elle n’arrivait pas à concevoir qu’un être humains soit capable de tuer un enfant innocent, elle n’y croyait pas… C’était impossible … Et pourtant… Deux minutes après ses dires l’homme exécuta l’un des enfants avec un calme effrayant sous les hurlements et les pleures de tous le monde… Evan fut alors happé par sa peur et son horreur, sa bouche se mit à articuler des mots qu’elle ne contrôlait pas, son corps bougeait alors qu’elle ne lui avait rien ordonné … Tout semblait hors de contrôle…

Evan : « C’est moi »

Voilà les seuls moi qu’elle se souvient avoir prononcé, en fait elle les avait entendu, comme un murmure lointain, mais la jeune sorcière ne savait pas pourquoi ni comment ses mots étaient sortit de sa bouche… Quoi qu’il en soit elle fut ligotée, assommé et conduit loin du village…