Enfin libre ... [Mathie .G]

Les vacances étaient déjà bien entamée cela ne faisait certes que quelques semaines mais il lui semblait que s'était une éternitée, l'ambiance à la maison n'avait pas beaucoup évolué sa mère refusait toujours de comprendre sa soeur jumelle et même de lui offrir l'amour qu'elle lui devait, imaginée un peut l'ambiance peusente qui règnait... Un véritable cauchemard pour le jeune homme, après avoir supplier sa mère, enfin le mot supplier est bien sur un peu fort étant donné qu'il n'avait pas eu beaucoup de mal à la conviencre en ce qui le concernait de sortir pour allé faire un tour à Pré au lard, un peut plus en ce qui concernait sa soeur bien sur vue que la jeune femme avait un rendez-vous, que leur mère ne leur aurait jamais permit de faire il avait du mentir afin de la couvrir. Maintenant ou était-elle il ne le savait pas vraiment... Il avait convenue de se retrouver à 19h00 devant les trois balais mais après ils faisaient ce qu'il voulait chacun de leur côté. Lui prit d'abord la dirrection de la rue principal afin de se mêlé a la foule des passant, mais la bouculade et le reste qui rêgnait dans ce lieux le rendait un peut malade. La foule on ne peut pas vraiment dire que le jeune serdaigle en rafolait, enfin tout du moins pas une foule de passants qui seraient près a vous marchez dessus si jamais ils pensaient que vous n'alliez pas assez vite.

Edward bifurqua donc rapidement dans l'un des nombreuse ruelle qui rejoingnait l'allée principal, là le silence retomba rapidement les murs se pierre, était sombre et n'inspiraient que très peut la confiance, mais le jeune homme s'en fichait il avait l'habitude d'arpenté les ruelles sombres se n'était pas la premier ni même la dernière de sa vie. Débouchant sur une petit place, il remarqua le sanglier rieur qui se découpait sur la petite place les vitre du bar, restaurant, dispersait un lumière douce, et l'enseigne grainçait sous un vent inexistant, cela tira un petit regard froid vers celle-ci trouvant que ce lieu non plus n'était pas approprier, trop bruillant, lugubre et un peut trop risquer dans le fait qu'il avait 75% de chance de se faire vomir dessus par l'un des hommes ivres morts qui ornaient le trottoire, il poursuivit son chemin. Faisant un boucle il se retrouva de nouveau sur l'avenue principal qu'il traversa afin de pénétrer dans un petit parc, ou la verdure et les bancs de bétons se cotoyaient comme s'ils avaient toujours été ainsi. S'enfoncant dans le parc, le jeune homme s'approcha d'une petit statue celle-ci représentait l'encien ministre de la magie, mais bizarrement il avait des lunnettes à ressort sur le visage lui donnant un allure original. Ne voulant pas que l'on croit que c'était lui qui avait fait cela il s'installa sur un bans de bois un peu plus loin. Ce couchant sur le banc les mains derrière la tête, il regardait le ciel bleu océan parcemé de petit nuage sens dire un mot, ce ne fut que quand il entendit une personne arrivé vers lui qu'il pivota la tête. Un homme d'un quarentaine d'année donc il ne connaissait pas ce mit a lui parler d'une voix force et légèrement irrité :

- Eh le mioch c'est mon banc ca... Dégage !
- Hein ! C'est à moi que tu cause...

Il regardait derrière lui, il n'y avait personne d'autre alors il se releva et se mit en position assise le visage neutre et ses yeux gris posé sur celui de l'homme se trouvant devant lui... Sens dire un mot il fit comprendre à l'homme qui ne bougerait pas.

- T'es bouché je t'ai dis de Fout...
- Bien n'en mon vieux, ce banc, il est pas à toi alors va voir ailleurs si j'y suis...
- Espèce de...
- De quoi !?

Edward s'était levé d'un bon, provoquand la surprise de l'autre homme qui avait fait un pas en arrière et s'était prit les pieds dans l'un des buissons derrière lui après avoir fait un rouler bouler. L'homme se releva péniblement et lui lança un regard noir, bougeant les mains et prit de nouveau la parole sur un ton menaçant :

- Je reviendrais ...
- Tu peux, je serais encore là !

Le jeune homme reprit sa position allongé et regarda de nouveau le ciel, cela ne faisait que quelques minutes que l'homme était partie quand il entendu de nouveau des pas vers lui. Il se remit en position assise, croyant que c'était l'autre qui revenait déjà avec des renforts, mais non pas dutout. Une charmante jeune femme se découpait devant lui, au lieu du flot de parole venimeuse qu'il avait envit de sortie un simple mot se forma et sortie avec tendre et délicatesse de sa bouche :

- Salut !

C'était le silence, aucun bruit ne se fessait entendre dans cette grande maison où Mathie était seule, son père étant occupé ailleurs. Cette dernière était assise sur un des divans confortables de son salon et elle regardait dans les vagues. L'ennuie avait une totale emprise sur elle, la jeune fille passa ces doigts dans ces cheveux bruns et cours puis se leva et se dirigea rapidement vers sa chambre. Une fois arrivée, elle se changea en enfilant une tenue plus légère car il commençait à faire chaud et elle allait sortir quand elle vit une chouette arriver vers elle avec un enveloppe dans son bec. Il ouvra sa fenêtre et laissa l'oiseau entrer. Elle prenait rapidement la lettre et la chouette partit presque tout de suite. Mathie ouvra la lettre et elle avait eut un sourire en voyant le contenu. Des photos de Jamie, pleins, sa mère avait accepté la requête de la Serpentarde. Elle le prenait et les rangeait dans l'album qu'elle avait conçu que pour son demi-frère. Ce dernier était sa source de bonheur, le seul qui pouvait la rendre heureuse seulement avec un sourire. Après les avoir ranger, elle redescendait les nombreuses marches du presque manoir pour arriver à l'entrée. Elle se téléporta sans fermer la maison à clé pas besoin car il y avait un sort autour de celle-ci qui fessait que seulement elle et son père pouvait rentrer sans risquer de se prendre des sorts. Mathie avait apprit à se téléporter avec son père il y a un an ce qui était très pratique quand tu voulais te rendre dans un endroit sans cheminée.

Elle arriva dans l'une des nombreuses rues de Pré-au-Lard, elle regarda autour d'elle puis elle commençait à marcher dans les rues assez peuplées sans se soucier des regards et des personnes qui la touchait pour pouvoir passer entre elle et des autres personnes. Le seul contact qu'elle refusait c'était celui de sa mère malgré qu'elle avait tellement voulu l'avoir bien des années plus tôt. Les seuls fois qu'elle l'avait couché, elle avait sentit une brûlure atroce sur l'endroit où elle avait fait. Donc à partir de là, chaque fois qu'elles étaient trop proche Mathie s'éloignait de plusieurs mètres. Un distance de sécurité mais chaque fois qu'elle devait prendre Jamie dans ces bras et que c'était sa mère qui le portait, elle essayait de le prendre sans toucher la peau de sa génitrice.

Ces pas continuait dans les rues et Mathie décida d'aller s'assoir un peu mais le seul banc non loin d'elle était déjà occupé et vu la « discution » avec l'autre homme, le personne qui était couchée ne devait pas être sympathique. Ça lui rappelait trop l'école donc elle recommença à marcher mais de l'autre côté. Après quelques minutes, elle soupira car il n'y avait aucun autre banc ou même endroit pour s'assoir donc elle faisait demi tout et retourna vers l'endroit où elle avait vu le garçon couché.

Quand elle arriva tout près de la personne, elle voyait que c'était un garçon d'à peut près son age mais il n'était pas de sa maison, elle l'aurait reconnu car elle connait tout les élèves de 6ème années dans sa maison. Ce dernier avait du l'entendre car il s'était assis sur son banc. Le regard qu'il jetait dans sa direction indiquait très clairement son humeur, il n'aimait pas être dérangé mais son regard changea vite pour un regard calme et posé. Au moins elle n'allait pas recevoir des paroles froides, un point pour elle.

Mathie entendait la salutation venant du jeune homme avec un ton tendre et délicat. Il change bien vite d'humeur, la jeune fille se demanda si il l'avait vu avec son ancien style garçonnet, il aurait eut la même réaction. Elle retenait un petit sourire et dit d'une voix impassible presque blanche qu'elle utilisait tout le temps

Bonjour, ça te dérange si je m'installe à tes côtés?

C'était direct mais Mathie n'aimait pas tourner autour du pot et plus vite elle avait la réponse plus vite elle déciderait de ce qu'elle fera. Elle mettait une main dans sa poche en regardant toujours le jeune homme qui se tenait assis sur le seul banc des environs.

Mentalement, elle cherchait la maison du jeune homme. Il avait du caractère vu qu'il ne s'était pas laisser faire déjà pas Poufsouffle pourtant Mathie connaissait beaucoup d'élèves de son année à Gryffondor mais le garçon ne lui disait toujours rien. Plus qu'une seule solution et la préférable pour lui, Serdaigle. Si elle avait vu juste, ça serait mieux pour lui car elle adorait les élèves de cette maison. De toute manière peut importe sa maison, elle avait envie d'un peu se reposer après cette longue heure de marche et c'était surement le seul endroit où elle pourrait le faire.

[HS : désoler c'est un peut cour xD]

Edward était assit calmement oublier rapidement sa rancœur contre le vielle homme qui l’avait déranger pour rien quelques minutes auparavant. Une jeune demoiselle s’était présenter à son tour elle semblait impénétrable comme si une grande carapace recouvrait son corps angélique. Les cheveux foncer autant que ses yeux le jeune homme eu le temps de la détaillé rapidement la jeune demoiselle avant que celle-ci ne réponde enfin a son salut. Son visage ne laissait rien paraître comme l’ensemble de son corps d’une voix blanche elle lui répond :

- Bonjour, ça te dérange si je m’installe à tes côtés ?
- Non cela ne me dérange pas… Comment tu t’appelle, j’ai l’impression que je t’ai déjà vue à Poudlard !? Moi c’est Edward Jansen, je suis à serdaigle en sixième année.

En même temps qu’il acceptait que la jeune femme se joigne à lui sur le banc de bois il se décala pour lui laissé la place de s’assoire, avec un petit sourire accueillant sur les lèvres. Heureux de pouvoir enfin parlé à quelqu’un qui ne risquait pas de lui crier dessus ou même entendre la voix mélodieuse de sa mère ventant ses mérites devant sa sœur. Afin de lancer la conversation mais aussi pour lui ôté le doute qui lui trottait dans la tête depuis qu’il l’avait remarquer tout proche de lui, il lui demanda son nom, juste après il se montra polie a son tour et se présentât. Il détailla un peut il devait bien le dire c’était volontaire car il espérait en savoir tout autant sur la jeune femme qui avait mis instinctivement ses deux mains dans les poches de son pantalon et le regardait d’une regard soutenu.

Le jeune homme soutien le regarde de la jeune femme jusqu’au moment ou elle s’installa a ses côtés. Ses jambes s’allongèrent devant lui ses bras se croisèrent sur son torse et sa tête bascula doucement pour touché le banc, son regard repartie dans l’immensité du ciel malgré tout il restait très attentif au moindre geste ou même paroles de la jeune femme se trouvant à ses côtés. Le chant des oiseaux et du vent dans les arbres proche deux faisait la mélodie qui évitait le long silence, entre les deux adolescents. Quand la jeune femme reprit la parole le jeune homme redressa la tête et tourna un visage souriant vers la jeune demoiselle afin de ne pas lui faire pensé, que peut-être il s’en fichait ou autre xD.

Ce n'était pas dans son habitude d'aller vers les autres, c'étaient souvent eux qui venaient vers elle sauf deux fois pour l'instant en oubliant l'instant présent. Elle pense bien sûre à Harry, oui Harry Potter, il était à présent un de ces amis malgré que personne ne le savait car personne ne voulait le voir. Une serpentarde ne peut être amie avec un gryffondor et surtout pas Harry Potter. Et il y avait aussi Guillemot, un Serdaigle cette fois. Ce jour là, Mathie se sentait vraiment très seule et elle avait vu l'opportunité de s'occuper mentalement en allant lui parler même si celui-ci avait cru qu'elle allait lui laisser un sort et lui faire du mal ... Mathie préférait vraiment quand c'était les autres qui venaient vers elle et pas le contraire. Mais qui voudraient être amis avec une Serpentarde connue pour être froide et cruelle? Personne à part les suicidaires. Enfin c'était que des rumeurs car Mathie était plus impassible et solitaire que froide et cruelle. Les gens croyaient que tout les serpentards sont les mêmes sans se soucier de la personne. Au moins Mathie ne jugeait pas la maison ni même le nom de la personne, trouvant ça inutile et puérile. Elle préférait de loin juger les gens avec ces propres critères bien différent de ceux des autres élèves.

Mathie avait eut rapidement une réponse à sa question. Ça ne dérangeait pas le garçon, elle s'en doutait assez vu le regard qu'il lui avait jeté. Puis il lui avait demandé son prénom et l'impression qu'il l'avait vu à Poudlard. Tout le monde voyait Mathie mais personne ne savait qui elle était vraiment. Les élèves qui la connaissait durant ces 2 premières années avaient eut un choc en la voyant en tenue de fille car elle faisait tout par avant pour ressembler à un garçon et le choc était resté durant quelques mois puis par la suite, Mathie était devenue banale. Ce qu'elle avait aimé car elle n'aimait pas que tout le monde la regardait. Le garçon se présenta, Edward Jansen ... Elle avait entendu parler une fois ou deux par des connaissances à elle mais elle n'y avait prêté que très peu attention car les discutions sur les garçons ne l'intéressait guère. Au moins il était aussi en 6ème comme Mathie et cette dernière avait vu juste, il était à Serdaigle.

La jeune fille voyait le garçon, tout en même temps de parler, se reculer pour lui laisser un place sur l'unique banc des environs avec un sourire. Mathie s'installa à la place libre doucement, elle s'assit assez confortablement malgré Edward couché à côté d'elle. Un silence se faisait légèrement pesant alors Mathie avait dit d'une voix toujours calme et blanche

Mathie, Mathie Geterds ... Je suis aussi en sixième mais à Serpentard

C'était pas trop long mais tout était dit: son nom, son âge et sa maison. Tout ça dans une seule et même phrase. Mathie n'avait pas vu le sourire du garçon car elle regardait devant elle. Son comportement pouvait paraitre froid, elle l'avouait, mais elle n'avait pas l'habitude de parler à des personnes d'une autre maison hors de Poudlard sauf ces amis et connaissances bien sûre. Elle agissait comme elle croyait la meilleure peut importe la réaction de l'autre personne. Son père lui avait reproché de ne pas assez sortir l'autre jour même si il savait que c'était d'un côté sa faute. Il l'avait tellement protéger et empêcher d'aller voir les autres enfants quand elle était petite car il avait peur qu'elle souffrait car le rejet de sa mère parce qu'elle était une fille avait été un coup dure pour elle. Tout était partit de là même, son comportement, son envie de devenir mangemort alors qu'elle aurait bien peut aller à Gryffondor si la vie avait été clémente avec elle.

Edward était assit sur le banc attendant que la jeune femme prenne enfin la parole, il la regardait mais elle ne semblait pas très enchanté de le connaître, elle restait droite comme un piquait le regard fixé dans le parc devant elle n’avait ni tournée la tête pour le regardé ni même pour autre choses. Soit elle était très timide soit sa présence la dérangeait. Il ne dit rien pour autant attendant que la jeune femme se présente enfin son attente ne fut pas très longue, d’une voix calme et blanche elle lui dit :

– Mathie, Mathie Geterds… Je suis aussi en sixième mais à Serpentard.
– Mathie enchanté de faire ta connaissance.

Lui avait-il répondu, par politesse. Que dire la jeune femme lui avait dit tout ce qu’il voulait savoir d’elle en une seule phrase et n’avait même pas relancer la conversation. Lui devait-il le faire ou laisser le silence s’installé entre eux. Non ça ne lui serait pas possible les grand blancs n’était vraiment pas son truc a lui que voulez vous… Plus par dépit qu’autre choses et ne sachant pas vraiment comment prendre la jeune femme il se mit a soufflé un souffle long mais silencieux. Une fois avoir bien soufflé et inspirer a plusieurs reprit le jeune homme se mit en position assise tourner vers la jeune femme et se dit que si elle ne voulait pas l’entendre elle se lèverait et irait voir ailleurs après tout.

– Tu viens souvent ici ? Moi assez souvent j’aime le calme et la tranquillité que nous apporte le site, cela me met aussi de me ressourcé de la vie de famille et des points que la journée. Mais je dois dire que c’est bien la premier fois que je vois une de mes collègues de Poudlard dans le lieux la majorité des gens vont aux trois ballais ou dans les lieux bourré de monde, afin d’avoir la chance de croisé une personne pour s’amusé et peut-être parler…. Je dois dire que les endroits bondé de monde ne me détende pas vraiment, surtout quand il y a tellement de monde que tu ne peux pas faire un pas sens marcher sur ton voisin… Qu’est ce que tu aime toi ?

Il n’avait pas attendu que la jeune femme lui réponde parce qu’il avait remarquer des le début que la jeune femme n’avait pas très envi de parler gardant toujours le même axe avec son corps comme figé dans le bronze le visage et les yeux orienté vers l’horizon. Malgré qu’il avait beaucoup parler seule répondant a des questions non formuler pas la jeune demoiselle situé a ses côtés le jeune homme avait lancer la perche à Mathie avec espoir que la jeune femme accepterait au moins de répondre à ses questions il ne lui demandait pas un romans vue qu’elle ne semblait pas ce style de personne mais au moins quelques paroles qui lui permettre de comblé les grand vide qui risquait de se former entre eux deux.

Ce n'était pas contre Edward que Mathie se comportait avec autant de distance, c'était sa carapace qui faisait ça. Si elle avait vécue dans un climat où elle n'avait pas été perpétuellement rejeté, elle ne serait surement pas comme ça. Si ça se mettait, Mathie serait une jeune fille souriante et elle ne serait peut être pas à Serpentard mais comme on ne savait pas retourner dans le temps pour voir ce que ça donnerait mais comme on ne savait pas, on se contente de ce que l'on a. Mais revenons à l'attitude de Mathie envers Edward. Elle devait se l'avouer, elle n'aimait guère le nouveau. Préférant rester dans son monde avec les amis qu'elle avait déjà à la place de courir vers l'inconnu comme beaucoup d'insouciant. Elle évitait en quelque sorte Edward mais rien de très fâcheux, elle finirait par sortir de sa coquille même si ça doit prendre encore quelques minutes. Mathie n'était qu'une personne qu'on devait prendre avec patience. Ceux qui avaient comprit ça était à présent les amis de Mathie ou du moins dans ces relations positives. Mathie sentait le regard d'Edward sur elle, le malaise rentrait peu à peu en elle. Elle trouvait sa propre attitude puérile et elle espérait que le garçon près d'elle n'allait pas partir à cause de ça. Au moins aujourd'hui, elle ne serait pas seule chez elle. Il inspirait intérieurement en fermant légèrement ces yeux. Elle avait comprit depuis longtemps pourquoi à Poudlard on la disait froide et associable, elle restait sur ces gardes tout le temps. Elle se demandait comment ça se faisait qu'elle aillait des amis à présent vu sa coquille.

Mathie changeait doucement de position, moins droite et elle avait arrêté de fixer une chose devant elle. Elle était habituée au silence, elle habitait avec plus de la moitié de l'année alors à la fin, elle le recevait avec délice. On apprenait à se contenter de ce qu'on avait rapidement. Mathie entendait le garçon bouger, elle ne lui jetait pas un regard. A quoi bon? Elle ne voyait guère la nécessité alors elle ne le ferrait pas. Mathie entendait aussi les paroles du garçon, elle les écoutait et elle n'avait pas envie de partir. Elle était une fille étrange et qui changeait rapidement d'avis et pour l'instant, elle était bien là pour partir. Après le discours, Mathie restait silencieuse. Méditant sur les paroles du garçon. Un nouveau silence s'installait mais il fut interrompu quelques secondes par Mathie qui pour une fois, ne prenait pas sa voix blanche mais elle était juste douce. Mathie commençait à parler et là, elle parlait plus car sa coquille n'était plus là.

Hum non, j'avais envie de me dégourdir les jambes. Sortir de ma maison trop silencieuse à mon gout. Mais après avoir assez marcher, s'arrêter ne fait pas du mal. Ce que j'aime? Je ne sais pas trop en faite, je me contente juste de ce que j'ai c'est mieux pour ne pas être déçue dans la vie. Mais j'avoue que je n'aime pas aussi les endroits bondés, je préfère de loin le calme. C'est une des seuls choses que je suis certaine d'obtenir dans ma salle commune à Poudlard. En parlant de Poudlard, oui je croise assez d'élèves mais c'est souvent des serpentards et on « aime » bien les mêmes choses en général. Parfois il y a des exceptions comme Drago Malefoy mais bon.

Voilà, Mathie avait parlé. Elle parlait souvent ainsi avec ces amis et non avec les étrangers mais si elle ne l'avait pas fait, elle craignait que le garçon à ces côtés ne lui adresse plus la parole. Elle avait eut un sourire en regardant le garçon pour la première fois depuis qu'elle était assise sur le banc avec lui. Tout le discours fut dit d'une vois calme mais pas blanche, elle avait sourit en pensant à plusieurs choses comme aux serpentards et à sa salle commune, tout ça lui manquait mais pas autant que ces amis et Poudlard. Elle avait marre de ces silences, l'impression d'être seul dans sa maison alors que son père était partit travaillé. Ce n'était pas obligatoire qu'il travaillait mais Thomas, le père de Mathie, ne supportait pas le silence de mort et les souvenirs douloureux que tenait les murs. Mathie n'avait jamais osé parler de son père pour un déménagement car c'était ici que Thomas avait été élevé. En plus, ils iraient où? Thomas était mangemort donc souvent absent le soir, Mathie était le ¾ de l'année à Poudlard donc ça ne servirait à rien. Deux mois dans cette maison n'allait pas les tuer alors que le reste de l'année, Mathie évitait cette maison même durant les vacances où elle restait à Poudlard malgré que son père lui manquait ... Mathie regardait maintenant le Serdaigle près d'elle après avoir passer sa main dans ces cheveux bruns qui lui tombait sur les épaules, elle ne les aimait pas plus grand. Le silence les refermait encore une fois mais cette fois, il était léger et il permettait de réfléchir sans sentir le poids de celui-ci sur nos épaules.

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