Une rencontre inopinée qui arrive à point [ FE : Matt Mays ]

Audrey venait de se précipiter à l’entrée du Chaudron Baveur car dehors, sur le Chemin de Traverse, la pluie tombait plus que jamais. En ce mois de juillet, le temps était de plus en plus désastreux. En ouvrant la porte du Chaudron Baveur, Audrey remarqua que, tout comme elle, de nombreuses personnes s’étaient réfugiées dans ce pub miteux. Il était bondé. Le propriétaire semblait dépassé par les événements. Audrey chercha du regard un endroit où s’installer tranquillement. Toutes les tables étaient complètes. Laissant échapper un long soupir, Audrey s’appuya contre le mur à côté de l’entrée et guetta la salle. Deux vieilles sorcières venaient de se lever et s’apprêtaient à partir. Une chance pour Audrey, qui n’attendit plus une seconde de plus et se faufila entre la foule pour pouvoir se reposer à une table.

La table, tout comme le reste de la pièce était couverte de poussière. C’était une toute petite table, entourée de deux minuscules banquettes miteuses et beaucoup moins confortables qu’elle ne l’eût espéré. Mais peu lui importait le confort des banquettes ou la beauté du pub, ce qui la préoccupait c’était de pouvoir s’assoir un instant pour reposer ses pieds douloureux. De plus, elle n’était pas sous la pluie. Il fût vrai que dans le coin de la pièce où elle était, il faisait très sombre, les seules fenêtres ou du moins ce qui y ressemblaient, se trouvaient à l’autre bout de la pièce. Il y avait un brouhaha infernal. Audrey se demandait comment on pouvait faire entrer autant de monde dans une si petite pièce.

Elle s’attarda sur les visages des personnes qu’elle distinguait le mieux. Elle ne savait pas où elle avait mis les pieds. Tous les gens étaient tous étonnamment étranges. Etait-ce vraiment des humains ? Audrey se le demandait. Elle se rendit compte qu’elle fixait un homme depuis bien trop longtemps. En effet, celui-ci la dévisageait avec une expression inquiétante sur son visage. Audrey baissa les yeux immédiatement. Elle n’arrivait pas à donner un âge à cet homme. Son visage était tellement déformé et gonflé qu’elle s’inquiéta de savoir s’il était possible d’être encore vivant lorsque l’on ressemblait à cela.

Audrey n’osa plus bouger de là. Pire encore, elle n’osa plus regarder qui que ce soit, de peur de se faire agresser par un de ces fous accrocs à la boisson. Elle commençait à avoir du mal à respirer. Elle regardait dehors. Maintenant, de larges éclairs traversèrent le ciel. Elle aperçut quelques élèves de Poudlard et pensa alors à se rapprocher d’eux. Elle ne s’était pas encore vraiment liée avec les élèves de l’école. Au moment où elle allait se lever, elle constata qu’il s’agissait là d’un attroupement de Serpentard. Audrey resta alors seule dans son coin en priant pour que l’orage passe le plus vite possible et qu’elle puisse enfin sortir à l’air libre, loin de ces types étranges.

Je couru vers la première porte que je trouvait car le temps n'était vraiment pas celui que j'attendais en mois de Juillet, non, à la place d'un soleil magnifique on a eu le droit à une pluie triste. J'entrais dans un batiment sans même savoir lequel c'était mais il y avait du monde entrain de boire et manger, le chaudron baveur, il m'aura toujours sauvé la mise ce petit bar ! Il y avait apparemment trop de monde pour que je trouve une place assise, je resta donc debout a attendre que le temps se calme.

J'écoutait vaguement les conversations dans mon dos, il y en a qui parlais de la pluie et du beau temps, d'autres qui faisaient connaissance, quelques uns qui parlais du Mage Noir... On avait de tout au Chaudron baveur, des alcooliques, des personnes sympa, des dépressifs... Mais c'est vrai que les ivres prenait beaucoup de places et devenait gênant pour certaines personnes, en l'occurrence je m'en fichait, tout se que je voulais c'était rentrer chez moi !

Le temps n'avait pas l'air de se calmer je décida donc d'allé me chercher un thé pour faire passé le temps, le serveur me le donna volontiers et je resta toujours debout à le boire. Il y avait des chaises libres mais les personnes qui étaient installés à la table n'était pas des personnes normal... Sauf à une table, il y avait une jeune fille seule et un peu paniquée de voir toutes ces têtes étranges, je décida donc d'allé là bas pour ne pas la laisser seule, en m'approchant je vis que ce visage m'était familier, même très familier. En effet ce visage me disait bien quelque chose et j'avais raison car c'était Audrey, Audrey Lewis ! Audrey n'est pas en même année que moi mais est à Serdaigle et lorsque j'était en deuxième année et qu'elle venait d'être choisie par le Choixpeau pour être à Serdaigle on était à côté. Depuis on ne fait que se parler et on est devenu des amis proches.

Salut Audrey ! Ca fait plaisir de te voir pendant les vacances ! Comment tu vas?

Audrey entendit quelqu'un prononçait son prénom, ce qui eut pour effet un bond inattendu. Son genou heurta la table alors que son cœur battait de plus en plus vite. Elle se retourna alors sur son locuteur. A la vue de Matt, elle soupira de soulagement. Son cœur mit un terme à ces battements effrénés. Elle se leva d'un bond, serra Matt très fort et l'embrassa longuement sur la joue.

- Aaaah, tu ne peux pas savoir comme je suis soulagée de te voir ! J'ai cru que j'allais mourir ici avec tous ces... alcooliques monstrueux !

Elle se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas lâché le cou de son ami. D'un air gêné, elle retira ses bras en rougissant. Elle baissa alors la tête pour que Matt ne s'aperçoive de rien.

Elle s'assied de nouveau et regarda alors ses mains. Elle se sentait honteuse, alors, pour se dissimuler elle ajouta :

- Je t'en prie, la place est libre, tu peux t'asseoir. Alors, dis-moi ce que tu viens faire ici ? Je suppose que c'est la tempête qui en est la cause ? Tu as vu tous ces gens louches par ici ? Aucun n'a l'air net. Même ces serpentards là-bas. On dirait qu'ils préparent un mauvais coup...

Audrey ne s'était pas rendue compte qu'elle venait de sortir autant de phrases en un si court moment. Elle était ainsi lorsqu'elle était gênée. Sentant la rougeur sur ses joues disparaître, elle osa enfin lever le regard sur Matt. Elle ne savait plus quoi penser et reposa le regard sur ses mains qui étaient contre la table à laquelle elle était assise.

Ces quelques secondes lui parut une éternité. Mais elle était enfin soulagée de se trouver en présence d'un garçon qu'elle connaissait bien même si elle était troublée par ce qu'elle venait de faire. Si elle l'avait pu, elle aurait été en train de se cacher sous la table, ou même, en train de courir hors du pub. Cette idée lui traversa l'esprit mais elle se rendait compte qu'il pleuvait encore, et c'était même pire qu'avant.