Une petite mission pour Arthur [Fe Mathie]

Arthur était dans son bureau situé dans le Service de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection. Environ dix autres personnes étaient installés dans la pièce et travaillaient sur des bureaux similaires. A la tête du personnel il y avait M. Weasley qui avait été promu il y a peu par le nouveau ministre Rufus Scrimgeour, il était à présent directeur et c'était une distinction qui lui tenait à cœur. Ne plus travailler dans le Service des détournements de l'artisanat moldu lui manquait un peu et il laissait Perkins mais il était satisfait de sa nouvelle fonction.

Arthur était derrière son bureau et feuilletait des parchemins qui recensaient les dernières interventions de son service. Il avaient confisqué deux tapis volants en usage, un artefact de magie noire assez puissant chez un vieux sorcier, mais aussi la baguette d'un homme qui s'était servit de la magie sur un moldu. Cela lui faisait d'ailleurs penser à Harry Potter, l'an dernier il avait eu le même soucis, on lui avait confisqué sa baguette car il avait été soupçonné de pratiquer de la magie en présence de moldus. Cela avait été avéré certes, mais c'était pour se défendre des Détraqueurs. Arthur se voyait encore accompagné le jeune Harry à son audience au Ministère.

M. Weasley saisit sa baguette et ouvrit à distance une grande armoire en ébène où était disposé des milliers de parchemins, classés et ordonné par rangée, l'homme fit lévité les parchemins qu'il avait lu auparavant dans l'armoire et referma celle-ci. Après cela, il commença à rédiger un rapport sur la prohibition de l'usage des tapis volants en Grande-Bretagne dans lequel il recensa leur nombre, ceux qui avait été confisqué et ceux qui servaient de décoration ou d'artefact. Arthur trempa sa plume dans l'encrier et commença à poser la pointe de celle-ci sur le parchemin. On pouvait entendre les grattements de la plume sur le papier si particulier qui caractérisait très bien l'acte d'écrire en lui même. Après quelques phrases il releva la tête et vit que ses collègues en faisaient de même à la différence que l'un buvait une tasse de thé et deux autres échangeaient quelques mots sur leur rapport. M. Weasley était satisfait du travail que son Service accomplissait, ce n'était peut-être pas le plus important mais il en était fier, il fallait des personne comme eux.

Alors qu'il se pencha de nouveau sur son parchemin, Arthur entendit un bruit similaire à un battement d'aile, il releva la tête et vit qu'un petit message jaune arriva sur son bureau par la voie des airs. Il saisit le petit papier et le déplia, on pouvait y lire :

Citation :: Au Service de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection, deuxième niveau du Ministère de la Magie, à M. Arthur Weasley,

Le retrait d'un objet magique homologué en troisième catégorie est nécessaire. Rendez vous au 48 Hatton Street chez la famille Geterds avant 13 heurs. 22 minutes. 48 secondes.

Bonne journée.

Le message se consuma et Arthur porta son regard sur une vieille horloge déglinguée et écaillé qu'il avait rafistolée au Terrier pour la mettre dans le bureau du Service. Il était exactement 13h et 17 minutes. Arthur rangea son rapport dans son tiroir, reboucha son encrier et se leva. Il prit sa veste en tweed grise élimée qui reposait sur le dossier de son fauteuil. Il l'enfila en toute hâte par dessus une chemise à carreau verte foncée et jaune plutôt moche, sa cravate était également jaune et était dans un état lamentable.

Arthur: Magdalena, j'aurais besoin de toi nous avons une perquisition.

La sorcière qui semblait plutôt jeune suivit Arthur qui sortit du bureau. Il prirent l'ascenseur en direction de l'extérieur du Ministère. Une fois au dehors et à l'abri des regards les deux agents du Ministère transplanèrent pour arrivé devant une maison plutôt coquette et bien entretenue. Arthur regarda sa montre qui était accrochée à sa veste, elle indiquait 13h21. Lui et la dite Magdalena s'approchèrent de la porte où il purent lire "48". Arthur frappa trois fois à la porte et ce de manière assez distinctive et espacée, avant qu'on vienne lui ouvrir, il se racla la gorge.

Une poignée de secondes plus tard, une jeune fille vint lui ouvrir la porte, c'est vrai que c'était les vacances scolaire, ce qui expliquerait pourquoi une fille ayant l'âge d'étudier à Poudlard soit chez elle... à moins qu'elle ne soit cracmole.

Arthur: Bonjour jeune fille! Dit il d'un ton enjoué. Nous sommes ici au 48 Hatton Street. Je me présente Arthur Weasley et voici Magdalena Doléor, nous sommes du Ministère de la Magie, Service de détection et de confiscation des faux sortilèges et objets de protection, deuxième niveau. Nous avons l'autorisation de perquisitionner ce domicile dans le but de confisqué un objet de catégorie trois... Euh tes parents ne sont pas là? Dit il avec un air surpris et un sourcil froncé qui lui donnait un air de Ronald.

Arthur n'ayant pas encore pénétré dans le domicile de la personne, il jetait des coups d'œil intéressés et enjoués par dessus l'épaule de la jeune fille pour voir s'il n y avait pas d'objets moldus dans la maison. Après tout ce qu'il aimait bien aussi dans les perquisitions, c'était que lorsqu'il tombait sur des familles de Sang-Mêlé il voyait quelques objets qu'il avait vu dans des magazines moldus, ou même des objets qu'il avait chez lui. S'en suivait alors de longues discussions sur la manière d'utilisé telle ou telle chose, c'était fascinant ce contact avec les moldus.

Le soleil s'était levé il y a quelques heures mais pour une fois, Mathie venait de se réveiller. C'était rare qu'elle dormait autant surtout en vacance. Elle s'étira une dernière fois dans son lit puis se leva et se dirigea vers sa salle de bain privée. Mais avant elle passa devant son miroir, grand miroir et elle pouvait se voir dans sa robe de nuit, les cheveux très légèrement ébouriffer car Mathie ne bougeait pas beaucoup la nuit. Continuant sa marche, elle prenait les vêtements qu'elle avait préparer hier soir et se dirigea dans la salle de bain pour réveiller ces muscles encore endormis sous l'eau chaud de la douche. Après avoir fait sa toilette et s'être habillé, elle sortait de sa salle de bain puis de sa chambre. La maison était déjà vide, son père était partit au travail et son hibou devait se dégourdir les ailes. Mathie se dirigeait vers la salle à manger pour prendre une pomme afin de manger quelque chose pour son déjeuné et elle voyait une lettre sur la table. Il y avait son prénom dessus et elle reconnaissait l'écriture de son père alors elle l'ouvrait sans avoir peur d'une maison surprise. Elle en sortait une feuille pliée. Mathie l'ouvrait puis lisait ce que la feuille contenait

« Mathie,

Je suis venu dans ta chambre ce matin mais vu comment tu avais l'air paisible dans ton sommeil, je n'ai pas eut le cœur a te réveiller et aussi car c'est rare de te voir dormir aussi longtemps. Alors je te laisse cette lettre pour que tu sache en te réveillant qu'on va avoir de la visite.

Des employés du service de détection, de confiscation des faux sortilèges et objets de protection vont venir cette après-midi vers 13h20, reçois les et tu les conduira dans la petite chambre. Tu ne devras pas resté avec eux si tu ne le désire pas mais si tu veux garder un œil sur eux au cas où, tu le peux.

Je suis certain que tu t'en sortiras très bien sinon je serais rester à la maison.

A ce soir,

Ton père »

Mathie relisait la lettre encore une fois puis elle jetait un regard sur l'horloge, il était 13h donc c'est dans à peut près 20 minutes que les personnes du Ministère allait arriver chez elle. Elle rangeait la lettre dans l'enveloppe puis la plia et la mettait dans sa poche arrière droite. Elle allait s'assoir dans un des fauteuils du salon en attendant que le temps passe en finissant de manger la pomme. Bon d'accord elle n'aimait pas trop l'idée que des personnes venait chez elle surtout que son père était absent. Que pourrait-elle leur dire? Elle n'en savait vraiment rien alors elle se disait que si elle dirait quelque chose, ça serait seulement si on lui demandait quelques choses. Alors qu'elle restait assise dans le fauteuil et elle décidait de faire comme son père avait dit dans sa lettre. Elle allait rester avec eux même si ils lui disait de partir, Mathie était chez elle de toute manière. Quand elle avait eut fini de manger sa pomme, elle la faisait léviter puis la faisait bruler. Mathie regardait la pomme bruler avec une envie qui n'y étais pas.

A 13h20, Mathie se levait se son fauteuil pour aller vers la porte d'entrée. Les personnes du ministère n'allait pas tarder à arriver et elle aimait être à l'heure pour tout même les cours. Elle entendait soudainement des coups sur la porte d'entrée, Mathie allait l'ouvrir quelques secondes plus tard. Avoir l'air détachée, c'était le plus important mais comme Mathie était presque tout le temps détachée du monde qui l'entourait, ça n'allait pas être difficile. Le silence était préférable que de dire des bêtises surtout à des personnes du Ministère. Comme elle ne parlait presque pas, ça n'allait pas être aussi difficile que ça à ces yeux.

Mathie ouvrait la porte sur deux personnes, deux hommes qui travaillait au Ministère mais au début, elle regardait plus longtemps celui qui commençait. Elle le connaissait, elle pouvait le parier mais elle ne s'en souvenait pas d'où. Elle voyait un floue souvenir de quand elle était petite et qu'elle avait vu l'homme face à elle parler à son père d'une chose qu'elle ne se souvenait guère mais elle revoyait plus clairement le petit garçon de son âge qui l'accompagnait, Ronald Weasley. En faite, Mathie reconnaissait le père de Ron et Ginny mais elle voulait savoir où malgré qu'elle était aussi à Poudlard, elle croissait presque jamais la troupe des Weasley, préférant rester avec les élèves et leur parents de sa maison. Ne pas trop se mélanger sur le quai ¾ avec les élèves des autres maisons car elle ne voulait pas qu'on découvre qu'elle était amie avec des personnes des autres maisons et surtout les garçons du trio d'or. Si ça arriverait, elle ne voulait pas imaginer la scène. Elle verrait très bien sa mère dire à son père que c'était sa faute si Mathie n'était pas une bonne serpentarde et qu'elle avait eut raison de la renier presque totalement de sa vie.

Mais revenons au homme du Ministère, le père Weasley commençait à lui parler mais c'était plus une habitude son discourt qu'autre chose. Elle l'écoutait poliment bien que son esprit était ailleurs, Mathie essayait de se reparler correctement de son souvenir bien que personne ne l'aurait vu à travers ces yeux. Ils étaient si vide en ce moment qu'on ne pouvait presque rien voir. Soudain, Arthur Weasley lui demandait si ces parents étaient là. Il s'était interrompu dans son discourt en remarquant surement qu'elle n'était pas la personne à qui on devait résister ce discourt. La réponse lui restait en travers la gorge, non ces parents n'étaient pas là. Ils n'étaient jamais là de toute manière car sa mère vivait avec un autre homme et son deuxième enfant de 6 ans et que son père parait travailler. En voyant l'air surpris du père de Ron, elle n'avait pas peut empêcher de penser que Ron tenait bien de lui.

D'accord Ron et Mathie ne se parlait pas et ne se comportait pas comme des bons amis mais elle aimait bien sa personnalité et il comptait assez pour lui pour qu'elle souhaite qu'il aurait une belle vie. Malgré tout, elle ne comprenait pas pourquoi il voulait absolument l'aider à revenir à la raison. Ne pas aller avec les mangemorts et rester neutre ou même mieux aller dans l'Ordre. Mais à ces yeux, ça ne servirait à rien. Sa vie était tracée d'avance, elle allait suivre les traces de son père pour ne pas le décevoir et aussi qu'elle était attachée à certains mangemorts pour revenir à la raison. Mathie revenait enfin à la réalité, ces pensées n'avait pas duré une minute complète et elle disait d'une voix neutre

Non mon père travaille et ma mère ... est absente. Entrez quand même

Elle ne voulait pas avouer à tout le monde que sa mère était partie il y a de ça plus de 6 ans, c'était le secret entre elle et son père. Les seuls personnes qui le savaient étaient proche d'eux et on savait qu'ils n'allaient pas le crier sur les toits la situation familial désastreuse dans la famille Geterds. Elle s'était effacée de la porte pour laisser passer les personnes travaillant au Ministère. Elle les regardait rentrer dans la Hall puis elle fermait la porte. Elle leur disait de la suivre, Mathie était plus du genre direct plus rapide et simple, puis elle montait l'escalier pour mener à la petite chambre. Le trajet ne dura pas 3 minutes malgré la grandeur de la maison.

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