C'est si facile quand on peut s'aider



 
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 C'est si facile quand on peut s'aider

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MessageSujet: C'est si facile quand on peut s'aider   C'est si facile quand on peut s'aider Icon_minitimeAoût 9th 2010, 17:23

C’est si facile quand on peut s’aider.
Privé : Julian J. Miller & Charlie Jefferson
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Je bossais tranquillement sur mon travail que j’avais à remettre le lendemain. C’était bien parce que je n’avais pas le choix, parce que sinon, je serais partie faire autre chose. Je levai ma tête de mon travail. Je regardai par la fenêtre, le ciel qui était empli de nuage. Un sourire naquit sur mon visage. Je pouvais y échapper pour cette nuit. J’étais bien partie pour ne pas me transformer. Si vous saviez à quel point cette créature m’effraie. Je voudrais tant m’en débarrasser. Si seulement c’était possible. Je lâchai un soupire à moitié soulagée, à moitié souffrante. Je souffrais d’être aussi sensible les soirs de pleines lunes. Je souffrais d’être aussi différente que les autres. C’était comme si je portais un masque. C’était comme si je n’étais pas vraiment moi. Lorsque les pleines lunes arrivent, je suis tellement différente, je deviens une personne qui est contre tous mes principes d’humaines. Je deviens une tueuse en séries et complètement assoiffée de sang. Cette bête me terrifie. Les pleines lunes me terrifient. À parler comme ça, tout me fait peur. Vous ne savez pas à quel point ma vie est un enfer. Un enfer qui sera le mien jusqu’à ma mort. J’avais hâte que cette nuit soit passée. Tout ce que j’espérais c’était que la pleine lune du soir reste camouflée sous les nuages.

Je baissai mon regard sur mon travail. Il me fallait écrire deux rouleaux de parchemins sur un sujet qui ne m’intéressait pas. Je regardai ce que j’avais de fait. Je n’avais même pas fait la moitié d’un rouleau. Je séchais littéralement sur place. Je soupirai. Plume à la main, je cherchais dans les recoins de ma tête quelque chose d’intelligent à écrire. Il fallait que j’écrive quelque chose en attrait avec l’histoire de la magie. J’excellais à bien des endroits, mais l’histoire de la magie, c’était plutôt catastrophique mon affaire. Il fallait que je me concentre. J’allais réussir. Je le devais. J’avais beau fouiller partout, je ne trouvais rien. La colère s’empara de moi. Il y avait bien quelque chose pourtant, mais je n’arrivais pas à y mettre le doigt. « Allez, réfléchis Charlie. Tu sais quoi écrire, aller ! » Je cherchai encore un peu, puis complètement démoraliser et furax, je lançai ma plume dans un coin de la salle commune. Heureusement, il n’y avait plus personne. Il était suffisamment tard dans la nuit pour que plus personne ne soit dans la salle commune et me voit agir de la sorte.

Je soupirai. J’étais vraiment idiote. Sauf que je devenais incontrôlable à cause de lui. Assise à ma table, je bouillais. Je ne parvenais pas à me calmer. Je serrai les poings et je fermai les yeux. J’inspirai profondément et j’expirai lentement. Je fis cette opération plusieurs fois, jusqu’à ce que je me sente suffisamment calme pour pouvoir penser à reprendre mon travail. Je me levai tranquillement et je me dirigeai vers l’endroit où j’avais lancé ma plume. Je me penchai pour la ramasser. J’entendis des bruits de pas derrière moi. Je ramassai ma plume et je me retournai. Il y avait un garçon qui se tenait non loin de mon travail et qui me regardait. De la façon dont il me regardait, j’eus un frisson dans le dos. Un sourire pris place sur son visage. Que me voulait-il ? J’esquissai un sourire en coin et je retournai m’asseoir tranquillement. Ce dont je n’avais pas pensé, c’était qu’il était encore plus près de moi. Je baissai la tête vers mon travail pour qu’il ne voit pas qu’il m’agaçait un petit peu. Je sentais son regard sur moi. Je pris soin de me cacher derrière mes cheveux. En temps normal, j’aurais peut-être été plus gentille avec lui, mais il ne tombait pas sur la bonne journée. Je le sentis bouger. Je levai les yeux, pas la tête. Je tenais à ce qu’il me lâche. Je le vis partir et aller s’asseoir sur une marche qui menait à son dortoir. Pourquoi n’y montait-il pas ? Découragée, je levai la tête vers lui. Il me souriait toujours. Je posai ma plume sur mon bureau et je croisai mes bras. Je me mis à fixer le garçon sur les marches. Il commença à rire un peu puis il se leva et monta jusqu’à son dortoir. Enfin ! Je recommençai à m’occuper de mon travail. J’étais toujours bloquée au même endroit. Bon il fallait que je continue. Je cherchai encore dans ma tête. Allais-je finir par la trouver cette réponse ? La colère remonta en moi plus rapidement que ce qu’elle était disparue. Désespérant ! Je me levai, furibonde et je me mis à marcher dans la pièce. De long en large. Il fallait que je décompresse.

Malgré tout le temps que je pris à marcher, rien de ne réussis. Je ne parvenais pas à me calmer. Curieuse malgré ma colère, j’allai voir par la fenêtre le ciel. Je me sentis blêmir. La lune. Les nuages commençaient à la laisser apparaitre dans le ciel. Je me mis à trembler de peur. Moi qui croyait que j’aurais pu m’en sauver cette nuit. Je retournai à mon espace de travail. Je fouillai nerveusement à travers mes multiples affaires afin d’en trouver une seule. Mais où était-il quand j’en avais besoin ? J’étais en train de mettre mes affaires sans dessus dessous juste pour ça, mais pourtant, je le voulais. Je réussi finalement à mettre la main dessus. Ah enfin, te voilà ! Ce n’était qu’un simple petit cahier noir. On aurait facilement pu le prendre pour un cahier bien ordinaire qui ne servait qu’à prendre des notes. En fait son utilité pouvait ressembler à ça, mais pour moi, il me servait à chaque fois que je me transformais. J’écrivais dedans avant chaque transformation, oubliant pratiquement toujours de mettre une date. De toute façon, je savais quand ça se passait après tout. C’était à chaque pleine lune que je devenais quelqu’un d’autre. Bon je n’avais plus le temps de poiroter dans la salle commune. Je devais partir pour que personne ne me voie. Je ramassai rapidement ma plume et mon pot d’encre et je sortis de la salle commune pour descendre aux cachots.

À toute les fois que je devenais l’autre chose qui grouillait de vie en moi, il me fallait descendre aux cachots où Rogue m’enfermait pour que je ne dévore pas les autres élèves. Je n’appréciais pas vraiment devoir descendre aux cachots, mais avais-je vraiment le choix ? C’était ça ou je ne pouvais plus étudier à Poudlard. Même si j’aimais les Jefferson comme famille, je ne pouvais m’empêcher de vouloir rester ici. Je m’y plaisais et je me sentais un peu à ma place. Un peu parce que même à l’école j’étais encore différente des autres. Je me gardais bien de faire valoir ma différence parce que ça ne me ferais pas augmenter en popularité, mais bien me faire baisser. De toute façon, je ne cherchais pas à me rendre populaire. Tout ce que je désirais c’était de vivre une vie qui se valait normale et ne pas être rejetée par tout le monde. Tant que j’avais quelques amis, je me porterais bien.

Je marchais rapidement dans les corridors. Je sentais qu’il ne me restait plus grand temps avant que ma transformation commence pour de bon. Finalement marcher n’étais pas la bonne solution. Je commençai à courir. Je devais faire vite. Je sentais déjà la douleur qui prenait place dans mon ventre. Je devais filer plus vite, malheureusement, mes jambes étaient à leur maximum. J’étais épuisée, mais je ne voulais pas prendre de risque. Je savais trop ce qui m’attendait si je ne respectais pas ce qui avait été convenu par Rogue et Dumbledore. Après de longues minutes de course et après avoir croisé deux ou trois professeurs dans ma course j’arrivais enfin aux cachots. Je ralentis l’allure, étant maintenant en sécurité. J’étais essoufflée et j’avais hâte de pouvoir souffler un peu. Je me dirigeai vers ma prison habituelle. Dernier cachot au fond du couloir. J’étais arrivé à ma prison. La porte était ouverte. Rogue avait du prévoir que je me transformerais cette nuit. Debout devant la porte, je regardais le cachot. Je n’avais pas envie d’y aller. Je lâchai un soupire. Je sentis une présence dans mon dos. Je me retournai tranquillement et je vis le professeur de potions derrière moi. Je savais que j’avais traîné cette nuit. Je savais que j’étais en retard pour me faire embarrer. Je baissai la tête, quelque peu honteuse et j’entrai dans ma cellule. Sans un mot, Rogue vint barrer ma cellule et il repartit. Je soupirai une nouvelle fois. J’allai vers le fond de ma prison et je m’y assis en tailleur, le dos appuyé contre le mur. La douleur était devenue moins forte. Je serais peut-être chanceuse et j’y échapperais peut-être pour de vrai. Adossée contre le mur, j’ouvris mon journal à la page qui me servirait aujourd’hui et je réfléchis à ce que j’allais écrire. Bah, je n’avais qu’à décrire comme toujours…

    Encore une belle transformation en vue. Il me semble que nous sommes toujours rendus aux soirs de pleines lunes. Il me semble que je ne peux jamais avoir du repos ces derniers temps. Il y a toujours du travail à faire et en plus, je dois ajouter mes transformations une fois pas mois. Il m’est difficile de paraître normale quand je deviens subitement en colère. Au moins personne ne sais qui je suis vraiment. Pour l’instant.


Je fis une pause. Je me demandais comment les étudiants réagiraient s’ils savaient.

    J’aimerais tant que tout ça n’existe pas. J’aimerais vraiment pouvoir être normale dans le monde des sorciers. J’ai l’impression d’être encore étrangère à ce monde. Peut-être aurais-je été mieux de rester dans le monde des moldus, quoique ce n’étais pas vraiment mieux. Peut-être n’aurais-je jamais ma place nulle part. Si seulement il existait un moyen pour la faire disparaître. J’en serais vraiment heu…


Je ne pus finir ma phrase. La douleur dans mon ventre était revenue. Mon cahier et ma plume m’échappèrent quand je serrai mes mains sur mon ventre. Je baissai la tête et je crispai les yeux. Il fallait que ça s’arrête. Heureusement pour moi, la douleur commença à disparaître peu de temps après. Petit peu par petit peu, mais au moins c’était moins puissant. Je regardai mon petit cahier où j’écrivais. Il y avait une grosse tâche d’encre en plein milieu. Bon tant pis. Je n’avais plus envie d’écrire. J’avais trop peur que la bête sorte en même temps et déchire mon cahier. Je me relevai et j’allai le déposai dans un coin du cachot. Je revint m’asseoir où je me trouvais il y avait trente secondes et je fermai les yeux. Autant essayer de ne penser à rien tant que la bête ne prenait pas le dessus sur moi…
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Julian J. Miller

C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !

Julian J. Miller


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MessageSujet: Re: C'est si facile quand on peut s'aider   C'est si facile quand on peut s'aider Icon_minitimeAoût 9th 2010, 22:36

Il était dix neuf heures quand Julian décida enfin d'ouvrir les yeux. C'est timidement que ses paupières se relevèrent. Il aurait pu apercevoir un rayon de soleil traverser la grande fenêtre de verre... mais il n'y avait pas de fenêtre dans les cachots. C'était toujours sur la même image triste de pavés humides et gris que Julian se réveillait. Le jeune homme préférait l'obscurité, certes, mais il aimait tout aussi bien l'été. L'été, le soleil tapait et il pouvait aller et venir librement dans le parc de l'école. Certains élèves se baignaient, il en faisait parfois de même. L'été était une saison reposante pour Julian, bien qu'il lui préférait l'hiver. En été, les journées infiniment longues et torrides n'avaient d'égales que les nuits fraiches et calmes. Ces nuits là, en revanche, étaient les préférées du Serpentard. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il pouvait ressentir pleinement le vent caresser son visage, l'herbe se plier lentement sous ses pas, les feuilles des arbres glisser sous la brise du soir. Il adorait se transformer durant ces nuits pour se balader librement dans le parc pendant que tout le monde dormait. Malheureusement, Julian était un Animagus déclaré, ce qui signifiait que les professeurs étaient au courant de sa "particularité". Il devait alors veiller a ne pas se faire prendre durant ses ballades nocturnes. Pour ce faire, il ne s'était pas privé de faire peur au vieux concierge un soir, sous sa forme de loup. Rusard n'avait jamais insisté et c'est avec un rictus intérieur que Julian le voyait s'enfuir en courant lorsqu'il le croisait.

Ce soir, la ballade nocturne serait quelque peu... différente. Et si vous ne vous étiez pas encore posé la question de savoir pourquoi Julian s'était réveillé aussi tard dans la journée, il est encore temps. La réponse est qu'il va simplement rester éveillé toute la nuit. C'est dans ce but qu'il avait prolongé sa nuit durant la journée entière. Dès qu'il entendit le réveil, 19h00 tapantes, il se leva hors de son lit sans un soupir. Julian n'était en effet pas du genre a faire la grasse matinée. Il ne voyait pas l'intérêt de dormir lorsque le monde regorge de nouvelles choses a faire, de nouvelles expériences a tester, de nouvelles personnes a rencontrer... En d'autres termes, il considérait le sommeil comme une perte de temps. Cependant, il ne s'empêchait pas de dormir un minimum afin de toujours être en forme. Il ne négligeait pas le sommeil, il dormait toujours selon ses besoins, ni plus ni moins. Vous l'aurez compris, Julian est quelqu'un de très stricte envers lui-même, peut-être un peu trop. Il n'aime pas se négliger. En revanche, en ce qui concerne l'organisation de ce qui lui appartient, c'est une toute autre histoire. Voyez par exemple les vêtements qui trainent négligemment sur le dossiers de la chaise, c'est ce qu'il va mettre aujourd'hui. Le jeune homme enfila un jean et sa chemise noire qu'il aimait tant. Il laissa, comme a son habitude, deux boutons dégrafés. Il prit ensuite sa chaine en argent sur la table de nuit, ainsi que sa gourmette gravée de deux noms, et les attacha toutes les deux. Enfin, il saisit son paquet de cigarettes et partit dans la salle de bain se laver le visage, avant de descendre pour le repas dans la Grande Salle.

La bas, il rejoignit ses amis, les mêmes que depuis toujours, et passa le dîner avec eux. C'était toujours la même chose, les mêmes sujets de conversation, les mêmes fous rires, les mêmes gestes et les mêmes sentiments. Julian avait son petit train de vie auquel il était habitué. Tant qu'il avait ca, il était en sécurité. Tant qu'il avait ses habitudes, rien ne pourrait lui arriver. C'était ses amis, ses discussions, ses sentiments, ses sorties nocturnes, c'était sa vie. Pas une seule journée ne passait sans qu'il pense a ce qu'il ferait dans un an jour pour jour. Grandir lui faisait peur, partir de Poudlard et se retrouver livrer a lui même l'angoissait. Il ne savait pas ce qu'il deviendrait, il ne savait pas comment évolueraient les choses pour lui. Tout le monde avait déjà trouvé sa voie, lui refusait de choisir un camp. Évidemment, il préférait le chemin qui menait au mal, mais il ne voulait pas devenir Mangemort comme tous les abrutis de Serpentard qui pense que c'est un bon choix de vie. Être Mangemort se résume ni plus ni moins à être un esclave. Julian ne voulait pas être un esclave, il voulait être le maître. Il n'accepterait jamais l'idée d'être commandé, contrôlé, utilisé. Lui rêvait d'une armée a ses ordres, d'un pouvoir plus grand que ce qu'aucun sorcier n'oserait jamais imaginer. Il avait toujours eu de l'ambition, et de tous les membres de sa famille, c'est bien lui le plus déterminé a réussir. Le gout de la réussite est quelque chose qui s'était perdu chez les Miller depuis qu'ils s'étaient installés en Angleterre, il y a de ca des générations. Julian voulait retrouver ça.

Après le dîner, chacun regagna sa Salle Commune respective pour finir la soirée et aller se coucher. Julian et ses amis firent de même. En sortant de la Grande Salle, Julian tourna la tête en direction de la porte géante qui se tenait fièrement sur sa gauche, l'entrée de Poudlard. Derrière, il aperçut la lune, grande et magnifiquement blanche, derrière des les quelques nuages. Il avait envie de courir en dehors du château et de profiter de cette merveilleuse nuit. Il passa environ une heure dans la Salle Commune de Serpentard, dans les cachots avant de remonter les sept étages qui le séparait de la volière. Ses amis en profitèrent pour aller se coucher ou vaquer a leur propres occupations. Lui, filait jusqu'au dernier étage, a la rencontre de son amie la plus fidèle entre toutes. Lorsqu'il pénétra dans la volière, les hiboux et chouettes en tout genre se tenaient silencieux, tous tournés vers les fenêtres. C'est a croire que la pleine lune les hypnotisait. Le garçon s'avança vers le fond de la pièce et n'eut pas de mal a reconnaitre son amie a plumes blanches. Il ouvrit la cage et aussitôt, elle s'envola pour virevolter a travers la pièce. Puis Julian referma la cage et leva le bras. La chouette n'attendit pas une seconde avant de se poser sur l'avant bras de son maitre. Le jeune homme se dirigea vers une petite fenêtre, la plus éloignée de l'entrée de la volière, et ouvrit les battants. Le vent léger lui fit néanmoins plisser les yeux et, en regardant sa chouette, il vit qu'elle faisait de même.


    *Allez Luna, envole toi. Profite bien de cette nuit et fais attention a toi surtout... Je reviendrai te chercher demain matin.*


Il observa la chouette s'envoler pendant quelques instants puis, lorsqu'il la perdit de vue, referma la fenêtre. Il était temps. Julian sortit de la volière et redescendit d'un pas décidé vers les cachots. La soirée qu'il venait de passer et la nuit qu'il s'apprêtait a vivre, il en avait vécu beaucoup de similaire. En effet, ce genre de nuit arrivait une fois par mois depuis déjà 6 ans. Il connaissait donc toutes les manières d'éviter les professeurs a cette heure là. Il était déjà 22h45. Julian pressa le pas, il n'était pas en avance. En évitant tous les passages trop fréquentés, il mit près de vingt minutes a redescendre jusqu'aux cachots. Il dépassa la Salle Commune de Serpentard et s'engageait dans les profonds couloirs souterrains. Le noir ne lui faisait pas peur, il savait se défendre en cas d'incident. Par mesure de sécurité, il avait quand même dégainé a baguette dès qu'il était entré dans les cachots. Arrivé a un stade ou il ne voyait plus rien, toujours au même endroit, il murmura un -Lumos- et dressa sa baguette devant lui. Eclairé de cette nouvelle lumière, il reprit fermement sa marche. Enfin, au bout du couloir, il vit cette porte de bois. Il n'avait jamais eu l'occasion de constater l'épaisseur de cette porte mais il était certain qu'elle n'avait pas été construite de la même façon que les autres portes du château. Il s'approcha tout près et s'adossa contre elle. Puis, lentement, il se laissa glisser pour finir assis contre la porte dure et froide. Il s'alluma une cigarette et commenca lentement a tirer dessus. Derrière la porte, il entendait des soupirs, une respiration haletante, des gémissements, voire même des légers cris. Il ressentait la douleur de la personne derrière la porte, il avait mal pour elle. Chaque cri lui faisait fermer les yeux très fort, pour retenir son envie de... Non, c'est un Serpentard. Mais ca n'empêchait pas qu'il ait mal pour elle. Pour son amie.

    - Hey Charlie, je suis là...


[HJ: Tu es une excellente RPlayeuse en termes de quantité...]
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