Nymphea Serenity Jones || I want to kill you, I want you'll be mine | 100%

Une famille, un nom, une histoire, la famille Jones n'avait jamais eu une vie compliqué. Mais ça, c'était avant. Car si il y a une histoire, il y a forcément eu un changement, sinon, il n'existe aucun intérêt à le raconter. C'est pour ça que j'ai décidé d'écrire mon histoire, ou plutôt l'histoire de ma famille. Cette famille dans laquelle j'ai grandie et à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux. Mais il parait que le bonheur ne dure jamais, je l'ai compris, comme n'importe qui fini par le comprendre un jour. A croire que l'on ne peut rien contre la fatalité, à croire qu'une fois que celle ci a commencé à décidé que vous avez eu votre part de bonheur vous ne pouvez plus être heureux. Plus jamais. Je l'ai compris. Et vous saurez bientôt comment. C'est sans doutes pour me soigner, mais vous allez lire une histoire. Mon histoire, l'histoire de Nymphea Serenity Jones.

Une vie commence par une naissance, mais une naissance commence par une union. Ma naissance vient de l'union d'une moldu et d'un sorcier. Elle, était danseuse étoile au ballet de Londres, brillant chaque soir sur la scène, Joyce Hollow. Lui était un simple médicomage appréciant la musique classique et ayant un faible pour Casse Noisette. Par chance, ma mère a été amenée à danser ce magnifique ballet qui a bercée ma vie. A la fin d'une représentation, timidement, mon père à osé l'approcher. Ils ont discutés de cette œuvre, ils ont décidés d'aller prendre un verre ensemble, puis après un verre s'imposa un second rendez vous. Et encore un, et encore un, et puis vinrent les premiers baisers timides et hésitants, donnant lieu à de nouveaux baisers plus passionnés et plus fougueux, donnant lieu aux premiers ébats amoureux. Neuf mois après la première rencontre, ma mère était enceinte d'un petit garçon. Neuf mois plus tard naissait mon grand frère, Julian Louis Jones. Mes parents décidèrent donc de se marier, et 6 mois plus tard Joyce Hollow devenait Joyce Hollow Jones. 3 ans plus tard, ma mère était de nouveau enceinte. De moi, neuf mois plus tard, je naissais offrant mon premier cri au monde. Je m'appelais Nymphea Serenity Jones.

J'étais née, et je n'imaginais pas que ma vie puisse être autrement que idyllique. Mon frère m'adorait, il me couvait de câlin et me permettait de partager ses jeux dans le grand jardin de la maison ou dans sa chambre. Ses copains trouvaient souvent ça nul d'avoir une fille avec eux. Moi j'étais très fière d'être là, avec mon frère. Il me jugeait digne d'être en présence de lui et de ses amis. Il y a une chose que je ne connaîtrais jamais. Je ne sauras jamais ce que c'était que d'avoir une mère. La mienne était morte en me donnant la vie. Le sacrifice d'une vie pour une autre. Souvent je m'en suis voulue d'être née. Mon père semblait toujours triste depuis ma naissance, il s'occupait très bien de nous, mais il n'avait plus la joie qu'on pouvait lire sur son visage sur les vieilles photos. Et je ne pouvais m'empêcher de sentir une larme couler le long de ma joue quand il me disait en me prenant dans ses bras que je ressemblais à ma mère. Que j'avais ce il ne savait quoi dans le regard et que j'avais le même visage qu'elle quand elle avait mon age. Il me le répétait à chaque moment de ma vie et moi, je devais affronter la tristesse que la perte de ma mère avait causée. J'étais son reflet vivant, et mon père était forcé de m'affronter tout les jours.

Mes premières années se passèrent ainsi, sans que je n'ai à me soucier d'autres choses sauf peut être de la couleur de la robe que je portais. Je pensais que le bonheur et l'innocence dont je bénéficiais à cet âge me suivrait tout au long de ma vie. Ce n'était pas le cas, mais j'étais bien trop jeune pour m'en rendre compte. Un premier grand changement eu lieu pour moi alors que je n'avais que 9 ans. Mon frère dont les pouvoirs s'étaient déclarés allait entrer à Poudlard. Et je serais séparer de lui pour la première fois de ma vie. Seule avec mon père, il décida de m'envoyer vivre chez une de mes tantes plus jeunes pour qu'elles s'occupent de moi. D'après lui, j'avais besoin d'une présence féminine que la maison ne m'apporterait jamais. Je lui disais que j'étais d'accord même si je n'en pensais rien, je m'étais toujours débrouillée toute seule après tout, mais il disait qu'il me serait plus simple de vivre mon adolescence avec une présence féminine à mes côtés. Alors j'ai déménagé. Je voyais mon frère pendant les vacances et j'adorais qu'il me raconte ce qu'il avait appris à Poudlard. Il avait même commencé à m'apprendre à voler sur un balais. C'est alors que j'avais 10 ans que mes pouvoirs se déclarèrent. Un garçon un peu plus vieux que moi m'avait décoiffé. N'appréciant pas ça du tout, je l'avais envoyé à l'autre bout du parc.

Finalement, comme mon frère avant moi, j'ai reçu la fameuse enveloppe. Mon nom y était inscrit à l'encre verte émeraude et derrière un cachet de cire couleur sang avec un P avait été appliqué. Je l'ouvris parcourant le texte des yeux, un sourire illuminant soudainement mon visage d'enfant. J'étais, comme mon frère et comme ma mère avant moi, une sorcière. Ce fut une immense fierté pour moi. En quelques sortes, je me sentais plus proches de ma mère. En arrivant à Poudlard, je pus rejoindre mon frère chez les Gryffondor. Le choixpeau n'avait même pas hésité une seule seconde. Chez Gryffondor, je me fis très rapidement des amis. Je m'y sentais bien, un peu comme dans une deuxième famille. Ma première année se passa tranquillement, je n'avais pas eu le besoin de trop travailler, mais il fallait dire que je passais des longues heures dans le parc avec mon frère et ses amis à apprendre en avance certain sorts de première année. Les seconde et troisième années se passèrent de la même façon, sans encombres et dans la bonne humeur. En quatrième année, une nouvelle difficulté apparue, les relations amoureuse, mais je parvins à passer outre cela. En cinquième année, je passais mes BUSE et même si ce ne fut pas haut la main, je parvins à obtenir celle dont j'avais besoin. La sixième année fut celle où je me mis au travail et c'est ainsi que j'obtins mes ASPIC. Après Poudlard, je m'installais en collocation avec mon frère. Nous vivions une petite vie ordinaire. Classique, mais quelque chose allait tout détruire.

C'était un samedi soir, Julian était sorti en ville pour se rendre à une soirée et moi de mon côté, j'étais à la maison avec mon chat en train de regarder un film à l'eau de rose. Mon frère devait rentré d'ici quelques minutes mais quelque chose n'allait pas. J'enfilais une veste pour le chercher et j'entendis un cri dans la rue, accompagner d'un faisceau de lumière verte. Non. Ça ne pouvait pas être ça. Je courus vers la personne allongée sur le bitume, c'était mon frère. Je vis un homme partir en courant, mon frère, Julian Louis Jones auror de 23 ans venait d'être tué à quelques mètres de notre appartement. Rien ne pouvait me détruire d'avantage. Je n'avais plus qu'un seul but, le venger et découvrir qui l'avait tué. Son enterrement fut la chose la plus difficile qu'il m'ait été donné de vivre. Dans une robe noire, j'avais déposée une rose sur son cercueil, une larme entrant au même moment en contact avec le bois. Ils me présentaient tous leur plus sincère condoléances. Cela ne me ramènerait pas mon frère. Depuis que je vis pour cela je mène ce qu'on pourrait appeler une double vie. La nuit, je suis strip-teaseuse dans un bar de Londres. La journée je suis détective privé et en plus de tout cela j'ai trouvé qui était l'homme qui avait tué mon frère. Je hais cet homme au moins autant que je le désire... Nous n'en avons pas finis tout les deux, j'en suis certaine.