¤ Carte d'identité ¤

I. IDENTITE

¤Nom : Summers
¤Prénom(s) : William Dave Jason
¤Surnoms : Heum, ça serait plus intéressant si c'est vous qui m'en faites. Ouvert à toutes propositions ù.ù
¤ Née le : 21 mars 1971 ~ 25 ans.
¤Lieu de Naissance : Dans la ville de Saïgon jusqu'en 1975 dit actuellement Hô-Chi-Minh-Ville, au Vietnam.

¤Parents :
-Dave Summers: Sorcier anglais travaillant dans les relations publiques avec les moldus. Envoyé au Vietnam en 1968, il y resta jusqu'à en 1975 où il décéda.
-Patricia Jason Durant: Sorcière vietnamienne d'origine française, donc de parents Moldus français faisant partie de l'empire colonial au sein du Vietnam.

¤Frères & Soeurs : Enfant unique à ce jour.
¤Situation familiale : Célibataire
¤Maison à Poudlard: Gryffondor
¤Métier: Soigneur de dragon à Gringotts [ex sorcier de la brigade de police magique]
¤Groupe: Neutre

II. MON JOURNAL

« Ma vie. C'est la votre. Un petit bout de chacune de vos aventures réunies pour former un jolie petit pactole d'incohérence. Mais c'est la mienne, alors je vais vous y trouver un sens. Peut être que vous me jugerez différemment par la suite, mais j'en cours le risque. La vérité aura toujours ses vertus. »



Ma vie d'enfant
Je ne me souviens pas vraiment de mon enfance à Saïgon, ma ville natale. Je préfère la désigner sous son ancienne appellation que Hô-Chi-Minh-Ville « le nouveau », car à l'époque c'est ainsi qu'on s'identifiait. Par principe de cohérence dira-t-on. Du moins cette ancienne vie me paraissait lointaine maintenant. C'était peut être mon passé mais il m'est évident maintenant que mon avenir réside ailleurs. Tout de même, il y a certaines choses que j'aimerai vous faire connaître, des évènements qui bâtiront entre autre les piliers de ma personnalité et de mes choix.

Mon père et ma mère se rencontrèrent en 1970. D'ailleurs c'est au cours de cette même année qu'ils me conçurent, rien de tel pour vous suggérer qu'il s'agit probablement d'un accident. M'enfin. Je n'écoute pas ce que les gens disent. Si tel était le cas, cela ne nous a pas empêcher de vivre heureux. Mon père, Dave c'est ainsi qu'il se nommait. Malheureusement, plus les jours passent et plus son visage s'efface de ma mémoire, seules ses grosses mains prenantes persistent de mes souvenirs, où une chaleur sécurisante et apaisante réveille cette amour inconditionnel et évident. Si seulement il n'y avait que cela. Je me souviens. Bien sûre que je me souviens, comment oublier. Je suis sûr que vous connaissez ce genre de souvenir, faisant partie non pas seulement de votre mémoire mais de votre personnalité et de votre avenir. Peut-être pas aussi intense, dieu vous en garde, mais suffisamment pour que cela affecte votre être de manière éternel. Ce jour là, il faisait beau, vraiment beau. Malgré quelques insignifiantes bourrasques, il faisait un temps de promenade. Mais tout se passa si vite. Le temps, la situation, tout allait beaucoup trop vide et de façon irrémédiable. J'étais assis sur la pelouse d'un immense jardin emménagé à l'époque pour les colons et leurs familles. Mais ce jour là le soleil était tellement d'aplomb que tout le monde était partit se rafraichir au bord l'eau à quelques kilomètres d'ici. Évidemment, comme vous l'aurez sans doute envisagé, cela renforçait les nombreuses possibilités d'activités sorcières, à l'abri de tous regards moldus, tel que le Quidditch, oui certainement le Quidditch. Cette après-midi, j'étais seul avec mon père qui d'ailleurs avait insisté auprès de ma mère pour qu'on y aille seulement tout les deux, histoire de faire une virée entre « homme ». « Tiens William » C'était sa baguette. Puis le voilà partit dans les airs, faisant le mariole afin de me faire rire. Pour éviter de la perdre en route ou de l'abimer il me l'avait confier et j'en étais fier, protéger la baguette de papa, je l'avais pris comme un devoir. Stupide bambin. Il aurait du la garder, il aurait du s'en servir. Je n'avais que 5 ans, qu'est ce que je pouvais bien faire avec? Je ne le quittais plus des yeux, jusqu'à qu'il tombe. A ce moment là, je croyais toujours qu'il jouait, courant le sourire au lèvres à sa rencontre. Ce n'est qu'une fois sur place que je sentis l'horreur et l'effroi éclataient au sein de mon être. Il faisait toujours beau, mais une déferlante de gouttes ruisselait à présent sur son visage meurtris.

Ce fut dur, très dur. J'avais beau avoir 5 ans je savais déjà ce que tout cela signifiait, la mort, la perte éternelle, la souffrance émotionnelle, et le manque existentiel. Autant de d'émotions qu'un enfant âgé de 5 ans n'est sensé connaître. Cela aurait été plus dur à encaisser si j'avais été plus âgé. Je me rassurais en me retranchant dans un mensonge insatisfait. Et puis je devais être fort, pour ma mère et pour moi même. Cette perte précipita notre départ en Occident. De toute façon, il n'y avait plus rien là bas, la guerre des moldus avait pratiquement tout détruis, mes amis, ma ville, mon histoire enfantine. Tout du moins, une nouvelle vie s'offrait à ce peuple qui s'est battu pour la paix et l'indépendance de leur nation. Un nouveau départ comme le mien qui influera à jamais notre avenir à travers les vestiges du passé.



Un nouveau départ pour une nouvelle destinée
L'an 1975. La rupture mais le renouveau. Il y a toujours après une fin, un renouveau. Alors il faut se ménager pour que l'avenir reste dans nos cordes, se battre pour représenter ce nouveau monde dans lequel on est tiré à s'adonner, assiégeant ainsi une place en tant qu'acteur. Voilà pourquoi ma mère m'obligeait ou du moins me poussait fortement à aller de l'avant dès notre arrivée, quelque soit la chose en question. Je le compris bien plus tard. Notre départ précipité nous emmena directement à Pré-Au-Lard, le seul village de Grande Bretagne peuplé uniquement de sorciers. Un apport de culture essentiel pour mon patrimoine, bercé entre culture Moldu et Sorcière. Ce qui me permet entre autre la faculté de se fondre dans la masse quelque soit le monde en question. Ma mère arriva à se trouver un job dès notre arrivée. Pour dire vrai elle avait été engagé au pub, Les Trois ballais en tant que serveuse, grâce notamment au patron qui fut un ami d'enfance de mon père. D'ailleurs on avait une chambre juste au dessus. C'était un foyer de fortune, s'il fallait le comparer avec le niveau de vie d'un sorcier moyen mais elle avait son charme et possédait une chaleur des plus enivrantes. Ici on était jamais seul, il y avait toujours du monde par ci par là ou quelqu'un pour aider. Et c'est sans doute cette vivacité et cette présence enjouée qui nous permirent de tirer en partie un trait sur le passé, tout en gardant un goût amer pour les balais... Ironique vu le nom du Pub.

En 1981, mon entrée à Poudlard. Ce n'était une surprise pour personne et encore moins pour moi, vu le nombre d'élèves présents dans le village durant les vacances scolaires. Je savais, approximativement, ce qui m'attendait. La pratique c'était autre chose et je l'appris à mes dépends. Les années se succédèrent, montrant un garçon bien plus mature dont l'apparence ne cessait de changer vers un tout autre jeune homme. Je rêvais déjà à l'époque, mais avec naïveté, intégré les rangs du ministère de la magie en tant qu'Auror. Mais cette volonté me permit d'avancer toujours plus haut, visant les meilleures notes pour obtenir une meilleure qualification. Oui bon c'est vrai que j'ai pris conscience de mon avenir en début de 6 ème année d'où l'ascension de mes notes délaissées mais je ne nie pas cette motivation, au moins elle m'aura permis d'accéder à ce que je voulais sans viser l'impossible.

Durant cette année, ma mère rencontra un sorcier, Richard Livton. Un homme de réputation noble et sans histoire mais friqué. Vous savez le bon petit mari que chaque femme rêve d'avoir, rien que son prénom en disait long sur le sujet. Évidemment je mis du temps à l'accepter, beaucoup de temps. D'une certaine manière j'avais toujours vécu seul avec ma mère, son arrivée me perturbait quoique je dise et quoiqu'on fasse. Mais sa générosité et sa compréhension m'empêchait de continuer à le nier. Le temps nous rapprocha, surtout au moment de ma sortie de Poudlard. Son influence me permis d'accéder plus rapidement aux instances du Ministère sans qu'on lui ait demander quoique se soit. Sa présence et sa disposition lui permirent de dépasser le rang de simple amant de passage au vu de quoi je lui attribuais une estime grandissante. Mais je lui réservais toujours comme appellation Richard, "papa" étant un mot qui avait disparu depuis longtemps. Ils finirent par se marier un ans plus tard, ainsi il devenait mon père adoptif.

Ma persévérance et ma volonté m'avaient permis d'intégrer la Brigade de Police Magique seulement à 20 ans. J'y restai durant 2 ans. La finalité de ces 2 années [de naïveté] brisèrent mes rêves autant sur le plan physique que mental. Pour des raisons qui me regardent, je vous en citerai un cours passage ou plutôt une petite ligne qui résumera ce qui m'a poussé dans mes retranchements. La bassesse des Hommes qu'ils soient Moldu ou Sorcier est une réalité qui défie tout âge et tout monde. Au vue d'une mission qui avait mal tournée, j'ai été abandonné par les miens, mes coéquipiers, mon job. Mais je ne leur en voulais pas, du moins je m'en voulais d'abord à moi-même pour en vouloir d'autre. Le plus important, ou le plus dramatique durant cette cette journée là fut la perte de mon ami et je me sentais avec évidence responsable de sa disparition quoique l'on me dise j'avais toujours cette même voix intérieur me poussant dans mes retranchements avec préjudice. Gravement blessé je restai 6 mois à St Mangouste. Au vu des dégâts diagnostiqués, on m'avait préparé au fait que je ne pourrai plus marcher, courir ou bouger de la même manière. En terme que ma carrière était finit. Mais je persistais à me combattre et envisager le contraire. Il y avait tellement de choses que je devais terminer, il m'était donc inconcevable de passer ma vie assis ou une canne à la main. Alors « il faut se ménager pour que l'avenir reste dans nos cordes, se battre pour représenter ce nouveau monde dans lequel on est tiré à s'adonner, assiégeant ainsi une place en tant qu'acteur. » Contre toute attente, sûrement pas la votre, je retrouvai l'usage de mes muscles et l'habileté de mes mains, cela me demanda une année entière. Une année entière, reculé de toute activité, oublié de tout le monde. Une année entière à réfléchir et à entrevoir un nouvel avenir. Une seconde chance qu'il m'était indispensable de refuser à l'état actuel, et surtout, pour celui auquel on n'avait eut la générosité d'offrir cette opportunité.

On me proposa ma réintégration à la Brigade conservant mon ancien rang, à savoir Tireur d'élite si ce n'est plus au vue des "dédommagements collatéraux", en gros, il se voulait un pot de vin afin de garder mon silence. Je leur refusai cette offre. Le poste ne m'intéressait plus, cette vie n'avait plus rien d'attirant à mon esprit et ne m'appartenait plus. Et pourtant je n'avais pas de plan B. Je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie. Après tout je n'ai que 25 ans, il m'en restera surement de nombreuses à venir pour bien y réfléchir. Alors, alors. S'il y a bien une chose qu'il me semble honnête d'accepter, c'est prendre davantage mon temps avant de m'engager dans une aventure à l'issue réaliste.

Actuellement, je travaille en tant que soigneur de Dragon à Gringotts, en attendant je me laisse le plaisir de réfléchir à mon aise.

III. INFOS SUPPLEMENTAIRES

Bois de la baguette : Bois d'acajou
Élément de la baguette : Ventricule de Dragon

Patronus : Frelon
Epouvantard : Balais

Signes particuliers : Nada jusqu'à ce jour.


Personnalité sur votre avatar : Paul Walker