Les Dragées De Bertie Crochue

A la fin de la guerre contre les mages noirs gouvernés par Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom, le monde sorcier se remet peu à peu de tout ce remue ménage qui avait faillis détruire ce monde sensible que divisait la magie des moldus. La corruption s'effondre au sein du ministère, nos héros se voient offrir de grand honneur toute la population les reconnait tel de grands hommes qui resteront gravés dans la roche et les esprits.
Cette nouvelle air est accompagnée d'une certaine euphorie de la part de la jeunesse de l'époque, les esprits s'ouvrent, la natalité remontent en flèche tandis que le mariage, lui, baisse. On a du mal à se croire à la sortie d'une grande guerre. On ne veut plus en entendre parler. Les frontières s'ouvrent et l'on assiste à un approfondissement des relations internationales magique. On observe de plus près les moldus auxquels on fait croire que les évènements appartenant au passé n'étaient que conséquences d'une nature déchainée.

70ans après la bataille finale, la descendance de nos héros commence à émerger petit à petit d'entre les unions des enfants de nos héros. De plus une folle mode emporte tout le monde magique. La mode *f*ck me i'm a moldu* comme on pourrait dire. On voit apparaitre de nombreux sorciers souhaitant quitter le monde sorcier pour aller s'installer avec les moldus. Le style vestimentaire de la nouvelle jeunesse se tourne vers celle des moldus, on en oublierait presque les racines de la culture sorcière. On commence à copier ce monde qui paraissait si loin. Un système d'échange d'étudiants entre les écoles de magie internationales européennes est mit en place, la musique prends encore plus de place en ce monde. Les maisons et appartements quittent la sobriété de l'époque noire, elle devient renaissance, Louis XIV, moderne, chique.
Cette nouvelle vague met tout ce monde dans un nouvel espace mais bientôt elle fera l'objet d'une forte critique.

Forte? Certainement les journalistes écrivent des torchons sur ces fichus crock' moldu, les traitent de fou, de traitres, le monde s'emballe et les tordus s'en mêlent.
La résistance, ils se nomment, reprennent l'étendard de la violence pour faire passer leurs idées. Ils prônent un retour vers la culture magique londoniennes. Mais personne ne les entends. Une fureur se déchaine alors. Sachant pertinemment que le monde sorcier n'eut pas encore cicatrisé de cette guerre sombre, cette résistance sous les couleurs et artifices des mangemorts, se déguisent, agissent, et s'organisent de la même manière. Attentas, manifestations, traques, destructions. Ils en passent par tous les moyens. Après une quinzaine d'années de combat, voyant que leur effort étaient vains, ils comprirent qu'il fallait taper là où tout avait commencé: Poudlard et sa jeunesse. C'est à la jeunesse qu'il faut s'en prendre, c'est elle qui détruit et se laisse aveugler par cette mode.
Des choses étranges prennent forme entre ces murs, des espions murmurent les tableaux, sont dans l'enceinte du bâtiment. Un jour où l'autre la résistance passera!

Mort aux crock' moldu!