Quand Nouine rencontre Simone ! [FE Angela/Elliot]

QUAND NOUINE RENCONTRE SIMONE !

Ce soir-là, Elliot rentrait d'une journée de travail particulièrement éprouvante et il n'avait qu'une envie : s'allonger sur le canapé avec une couverture et se lobotomiser le cerveau devant une rediffusion de Grey's Anatomy. C'est ce qu'il fit, après être allé prendre un saladier de popcorn dans la cuisine. Quand il mit la chaine Moldue, il soupira se laissant tomber sur le sofa, et plongea la main dans le saladier. Pour la énième fois depuis le début de la série, Derek se prenait le chou avec Meredith sur des questions sacrément existentielles. Elliot eut un rictus en songeant que les Moldus avaient vraiment le don de se torturer le crane pour rien, et émit un petit grognement en sentant qu'on tirait sur sa couverture. Il souleva la tête du coussin sur laquelle elle reposait et baissa les yeux vers le sol. Là, il aperçut une tortue de 20 cm de diamètre, très hargneuse, qui tenait fermement un tout petit bout de couverture duveteuse dans sa gueule. "Salut Simone !" fit-il avec un grand sourire. "Tu veux venir ?" Il tapota le canapé du plat de la main comme il l'aurait fait pour un chien, mais la tortue se contenta de l'observer de ses yeux globuleux. Un grand silence suivit sa question (eh oui Elliot, les tortues ne parlent pas ! ) puis soudain, Simone tira avec plus de force sur la couverture. "Mais arrête ! Tu ne vas jamais la digérer si tu la manges !" s'écria le jeune homme en se levant d'un bond. Il était à peine debout que la tortue lâcha la couverture, satisfaite. Puis, laborieusement, elle avança jusqu'à la porte d'entrée juste avant de se cogner lentement la tete contre le bois de la porte. C'était triste, mais Simone était à moitié aveugle et carrément suicidaire. "Tu veux sortir ?" demanda Elliot sur le ton patient qu'aurait employé un psychologue. "Ah, qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi, quand même !" Il éteignit la télévision d'un coup de baguette et attrapa sa veste. Juste avant de sortir, il prit la laisse de Simone et l'attacha à son collier. "Làà ! Mais arrête de bouger !" Parfois, Elliot pensait qu'il avait cruellement besoin de compagnie. Simone était sympa, mais pas très causante. Dehors, le soleil commençait à se coucher, et le jeune homme manquait de s'endormir sur place, car la tortue marchait si lentement qu'il faisait du surplace. Les yeux à moitié ouverts, il aperçut une jeune femme au coin de la rue, qui promenait son chien. Il la reconnut pratiquement aussitot, et tout un flot de souvenirs remonta à la surface tandis qu'il s'écriait : "Eh Angie !" Flute, elle ne s'était pas retournée ! Elle ne l'avait surement pas entendue, ou alors elle ne se souvenait peut-etre pas de lui ? Noooon, impossible, lui répondit son ego. Le problème, c'est qu'il ne pouvait pas lui courir après sans risquer de trainer Simone derrière lui. C'est alors qu'il eut une idée de génie : il se pencha pour prendre la tortue dans ses mains et se mit à courir vers Angela. "Angiiiiie !" cria-t-il une nouvelle fois. Cette fois-ci, elle le vit, et haussa un sourcil indécis car se rendre compte qu'un mec avec une tortue nous court après, c'est légèrement bizarre.

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Quand Nouine rencontre Simone !

Rentrée depuis déjà quelques heures, la jeune femme était à moitié allongée dans son canapé. Elle porter son peignoir en soie au dessus de son jeans taille basse et d'un débardeur noir. Nouine était allongé elle aussi au pied du canapé comme un bébé. La jolie médicomage était folle amoureuse de son chien, ou plutôt de sa chienne. C'était une histoire d'amour qui avait pourtant mal commencer. Alors qu'elle se baladait dans une animalerie, le petit chien à l'époque âgé de deux mois avait foncé sur elle après avoir sauter de sa cage. Et la jeune femme qui ne s'y était pas attendu, avait basculé en arrière, le bébé chien sur elle en train de lui lécher le visage. Et puis, elle avait regardé l'animal droit dans les yeux. Et là, l'amour était né entre les grands yeux bleus de la jeune Kenneth et les grands yeux noirs du jeune chien. Son prénom s'était ensuite imposé comme une évidence. Nouine ressemblait beaucoup au bruit qu'elle faisait quand elle était encore un très jeune chien, même si elle n'avait encore que 4 mois à l'heure d'aujourd'hui. Du coup, ça avait été son petit nom, et puis, c'était craquant et original comme prénom.

"Nouine, arrête de mâchonner le canapé! Il est tout neuf!"

Le chiot lui sauta dessus sans plus se poser de question. Nouine savait comment faire pour amadouer sa maîtresse. Il suffisait qu'elle ne la regarde droit dans les yeux en prenant un air de petit chien battu. Et encore une fois, elle venait de réussir à le faire à la perfection. Le chien (ici) remuait affectueusement la queue en aboyant pour faire réagir sa maîtresse. Angie savait parfaitement ce que le petit chien voulait, elle allait devoir retirer son peignoir et le pire, se lever.


"Bon d'accord on y va! Tu m'enerves à toujours gagner...."

Elle se leva doucement du canapé attrapant le bébé chien dans ses bras, il fallait maintenant parvenir à lui mettre sa laisse, elle portait heureusement en permanence son collier, ce qui évitait cette épreuve difficile. Elle passa une main sur la tête du chien et en le caressant elle parvient elle aussi à l'amadouer pour parvenir à lui retirer sa laisse.


"Mais oui on y va! Attend, je ne vais pas sortir en peignoir... "

Angie retira doucement son peignoir de soie et attrapa un petit blouson en cuir qu'elle adorait. C'était un cadeau de sa grande sœur, et rien que pour ça, elle l'adorait. Elle pris la laisse du jeune chien en main ouvrant la porte et tenant la laisse d'une main ferme. Hors de question que Nouine commençait déjà à gouverner alors qu'elle n'avait que 4 mois et était encore petite.


"Voilà. Heureuse mademoiselle Nouine?"

Elle sourit à l'animal qui aboya en guise de réponse en remuant la queue, visiblement la promenade lui plaisait. Les deux jeunes femmes -bah quoi? Nouine était jeune, c'était une femelle, et c'était à peu prêt la même chose pour la jolie brunette.- Le temps n'était pas désagréable pour une petite balade entre filles. La jeune fille n'entendit pas qu'un homme venait de s'écrier:

"Eh Angie !"

Et d'ailleurs, elle n'étendit pas non plus que ce même homme s'était mis à courir vers elle. Elle en pris conscience lorsqu'elle entendit un grand:

"Angiiiiie !"

La brunette s'était donc retournée vers la personne qui venait de crier son prénom. Et là, elle haussa un sourcil indécis, et ses yeux se remplirent de surprise, cet homme était
Eliott McKee, un garçon qu'elle connaissait depuis Poudlard, mais qu'elle n'avait pas vue depuis un an ou deux.... Et surtout qui la draguait très souvent sans qu'elle ne puisse jamais céder à ses avances, son cœur appartenait secrètement à un autre. Elle aimait bien Eliott, mais le voyait plutôt comme un potentiel ami.

"Eliott? C'est toi? Qu'est ce que tu fais là?"

Angela avait toujours trouvé que les tortues avaient quelque chose de fascinant. Peut être ce don qu'elles avaient pour rentrer leur petite tête dans leur carapace, c'était totalement craquant comme petit détail. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver ça mignon qu'Eliott ait une petite tortue.

"50 ans? , alors tu pourrais mourir et elle continuer à vivre? La vie serait terrible pour elle non? Enfin remarque pour toi aussi vue que tu serais mort, mais tu imagines le désespoir dont elle serait victime? Je suis certaine que ce serait invivable pour elle, après tout, tu dois être tout pour elle, enfin avec la salade et sa carapace..."

Oui, bon parfois la jeune femme n'était pas exactement normale. Elle avait ce genre de penser qu'elle était la seule à avoir tant ils étaient surprenant et impossible à imaginer en soit.

"Non mais tu sais, Nouine n'est même pas capable d'attraper une mouche, alors une tortue!"

En fait, il y avait très peu de chance pour que la jeune femme ne le prenne pour un cinglé fini puisqu'elle pouvait elle même être mise dans cette catégorie par des tas de gens. Qui plus est, elle avait arrêté de juger les gens le jour où on lui avait dit qu'elle était vraiment brillante, elle avait beaucoup de doute au sujet de son intelligence. C'était un de ses nombreux complexes.

La jeune femme ne pu s'empêcher de regarder la scène attendrie, le maître aidant enfin la petite tortue à se nourrir de la veille de salade tant désirée. Ça avait quelque chose... de... touchant, et si il aidait une tortue de cette manière, qu'en serait-il avec une femme? . Non ne vous y trompez pas, la jeune femme ne s'imaginait rien du tout avec Eliott, dans son cœur, il y avait Jazz.

"Ah oui? Quels genre de créatures? J'adore les animaux magiques! Je les trouve fascinantes et totalement imprévisible. Et là tu dois te demander pourquoi est ce que j'ai acheté le plus moldus des chiens alors..."

Oui, la jeune femme adorait les créatures magiques, même si elle avait des doutes quant aux risques du métier du jeune homme. Elle n'était pas une idiote, et il le savait. Elle le suspectait d'ailleurs de continuer à essayer de la séduire alors que ses efforts seraient toujours vains.

"Oh je vois .... Oui, on m'a souvent dit que les aurors étaient trop considérés comme des simples pions du ministère. Et ni toi, ni Jazz n'êtes fait pour être des pions... Comment va-t-il au fait? Moi? Je suis médicomage maintenant..."

Bon, de deux choses l'une, premièrement, elle avait réussi à lui demander comment allait Jasper, deuxièmement, elle se sentait complètement inintéressante avec sa simple carrière de médicomage à Ste Mangouste. Et le pire? C'était qu'il n'y avait rien à dire d'autre sur sa vie puisqu'elle n'avait ni homme, ni enfants...

En parlant plus sérieusement des tortues en général, Angela avait soulevé un point important qui inquiéta subitement Elliot. Et s'il mourrait avant Simone ? Que deviendrait-elle ? Il ne la voyait pas se débrouiller seule, continuer à vivre dans un appartement qui se délabrerait d'année en année, aller chercher sa salalde toute seule chez le marchand de légumes du coin de la rue... Misère.

"Oh mais c'est vrai ! Elle serait totalement livrée à elle-même !" s'écria-t-il en portant une main à son front, inquiet comme s'il parlait de son rejeton. "Faut que je rédige un testament pour la confier à quelqu'un si jamais il m'arrive quelque chose ! Je peux pas la laisser comme ça !"

Il se mit à chercher en vitesse une personne qui serait capable de s'en occuper, mais dans la liste de ses connaissances, il ne voyait pas qui accepterait. Entre ses amis complètement irresponsables (comme lui en fait), sa famille de dingues et ceux qui se disaient ses amis mais qui rêvaient que Simone finisse au cimetière, il avait vite fait le détour. Posant ses yeux frénétiques sur Angela, il esquissa un sourire à la fois irrésistible et implorant.

"Toi, tu accepterais ? Si tu me dis que Nouine n'attenterait pas aux jours de Simone... ça te dirait de t'en occuper si jamais il m'arrivait le pire ?"

S'approchant d'Angela, Elliot avança une main vers elle, mais même s'il avait l'intention de faire autre chose, il se ravisa au dernier moment pour caresser la tête de Nouine. N'allez pas imaginer qu'il imaginait toujours des choses peu recommandables.

"Oh, toutes sortes de créatures..." lui répondit-il avec cet incessant petit sourire en coin. "ça va des femmes trompées complètement hystériques aux Scroutts à Pétard fous furieux ! Et je peux comprendre que tu choisisses un chien, c'est carrément adorable. C'est comme une tortue, mais... en différent."

Ouais... bonjour la comparaison. Elliot avait essayé de glisser quelque chose d'intelligent, mais n'y était pas parvenu. Comme c'était étonnant... Il faut dire que les beaux yeux bleus d'Angela le déconcentraient légèrement. Le regard plongé dans le sien, il continuait de caresser Nouine sans voir exactement où se trouvait sa main, et la petite chienne n'avait pas l'air d'apprécier qu'il lui caresse le creux de l'oreille sans discontinuer.

"Jazz ? Bah il va bien... Je crois... En fait, on ne s'est pas vu depuis longtemps. Aux dernières nouvelles, il était devenu danseuse au Moulin Rouge et il attendait son opération pour devenir transsexuel..."

Non mais qu'est-ce qui lui racontait, là ? La pauvre allait être choquée d'apprendre de telles nouvelles de cette manière ! Bien entendu, rien de tout ça n'était vrai (enfin d'un côté, Jazz restant silencieux depuis des semaines, Elliot ne pouvait pas jurer à 100% que son ami n'avait pas changé de bord !), mais il s'était senti tellement agacé qu'Angela lui parle d'un possible rival qu'il imagina aussitôt lui faire peur pour qu'elle focalise son attention rien que sur lui.

Son énervement se traduisit dans ses caresses et il se mit bientôt à gratter l'intérieur de l'oreille de Nouine sans s'en apercevoir. La petite chienne se mit à lui aboyer dessus, apparemment, elle en avait marre, mais juste avant, elle lui mordilla le doigt, pour lui faire comprendre de ne plus jamais revenir.

"Aïe ! Mais...?" fit Elliot en secouant son doigt sans que cela n'arrange rien.

Il dévisagea la petite chienne et se recula d'un bond, préférant rester à une distance convenable du monstre.

"Tu vois ? Les animaux trop 'vifs' me détestent ! Y'a que les tortues pour me supporter !" se plaignit-il en tirant la langue à Nouine.

Quelle belle preuve de maturité ! En attendant, Elliot fixait son doigt douloureux avec une certaine anxiété, car il n'était pas vacciné contre la rage ou toute autre maladie canine, mais il n'osa pas exposer ses doutes à Angela de peur qu'elle le prenne mal.