† William Delphius

I. IDENTITE

Nom : Deplhius
Prénom(s) : William
Surnoms (facultatif) : Will’, généralement.

Née le : 5 Février 1968
Lieu de Naissance : Inconnu.

Parents : Il n’a jamais connu sa mère, il a grandit seul avec Jack, son père.
Frères & Soeurs : Personne.
Autres (enfants...) : Il fut marié à Elisabeth Maylor et ils ont eu un enfant dénommé Gabriel, aujourd’hui âgé de huit ans. Néanmoins, Elisabeth est morte il y a de cela quatre années.

Situation familiale (célibataire, marié...) : Veuf, père du jeune Gabriel.

Maison à Poudlard (pour les adultes) : Ancien Gryffondor
Métier (pour les adultes) : Auror
Groupe (ordre, mangemort ou neutre) : Auror

II. HISTOIRE

Récit de vie, histoire du personnage (une dizaine de lignes) :
18 mai 1974.

Aujourd’hui, je fête mes cinq ans ! En cadeau, Papa m’a offert ce cahier et cette plume pour que je puisse écrire mes histoires. Il dit souvent que le pouvoir des mots est une très belle chose et qu’il y a plus d’émotions à vivre à travers les pages d’un livre qu’à travers les films moldus. Je ne comprends pas trop ce qu’il veut dire par là mais peut-être suis-je trop petit pour comprendre…
Papa est souvent triste, ça aussi je ne sais pas pourquoi. Parfois il me dit que ma maman lui manque même si, moi, je ne l’ai jamais connu. Elle est partie après m’avoir mit au monde et on ne l’a plus jamais revu mais Papa a jamais voulu me dire à quoi elle ressemblait ni pourquoi elle ne voulait pas me voir. Alors on est que tous les deux mais c’est pas grave, Papa est là et moi ça me suffit, j’ai pas besoin de maman, surtout si elle veut pas de moi !

2 août 1979.

J’ai enfin compris pourquoi maman est parti, en nous laissant seuls Papa et moi.
Nous sommes illégitimes.
Je l’ai lu dans cette lettre envoyée par Poudlard, lorsque ce grand hibou noir nous l’a apportée en plein milieu du salon en renversant le plat de soupe. Papa a sourit, il savait parfaitement ce que l’enveloppe contenait et il m’a avoué qu’il aimerait que je rejoigne Gryffondor ou bien Serdaigle mais je ne sais pas trop ce qu’il faut faire pour y rentrer. Papa m’a brièvement expliqué en quoi consistait la répartition du Choixpeau Magique ainsi que l’école de magie en elle-même mais je crois que j’en apprendrais plus lors de ma rentrée là-bas.
Lorsque j’ai demandé à Papa ce qu’il entendait par « illégitime » il m’a raconté qu’elle était avec un autre homme lorsqu’il l’a rencontré mais qu’ils avaient quand même eu un petit garçon, moi. Sauf que Maman s’est sentie coupable et est partie rejoindre son véritable mari. Et elle-même était une sorcière d’un trop médiocre pour s’opposer à son époux. Même si je ne saisis pas tout, je crois que je commence à comprendre Maman. Il n’y a rien de plus triste que de trahir ceux qu’on aime et rien de plus douloureux que de les abandonner.

20 avril 1982.

Cela fait presque trois ans que je suis à Poudlard et pas loin de huit que j’écris dans ce journal aux pages éternelles. Je crois que j’aime écrire, comme mon père. J’ai appris à goûter la beauté des mots, la douceur d’une plume coulant sur une feuille et l’univers de possibles que l’écriture m’ouvrait. J’en ai parlé avec Mike, mais il est plus intéressé par les prochains matches de Quidditch que par le plaisir d’écrire ! Mais ce n’est pas grave, même les meilleurs amis peuvent avoir des différents, c’est ce qui renforce leur lien. Personnellement, je m’intéresse de très peu au sport, sorcier ou moldu, je n’y ai aucun talent et n’y trouve aucune saveur et puis il n’y a rien de plus beau à mes yeux que de s’asseoir avec un livre à la main. Cela doit être pour ça que beaucoup m’ont demandé ce que je faisais à Gryffondor alors que ma place aurait sembler plus juste chez les Serdaigles, moi même je m’étais souvent demandé pourquoi le Choixpeau m’avait conduit à la table des Sang et Or…
Néanmoins je ne regrette pas d’y être, j’y ai fais de belles rencontres, des rivalités aussi.
Et puis il y a Elisabeth.
Je parle souvent d’elle à Papa, il n’hésite pas à me taquiner à ce sujet d’ailleurs, mais je préfère ignorer cela. Je ne sais pas trop ce que je ressens pour elle, peut-être parce que c’est un sentiment nouveau pour moi mais j’espère que je pourrais me rapprocher d’elle. Un jour.

31 mars 1982.

D’habitude, je n’écris pas à d’intervalles si proches dans ce journal mais les circonstances sont parfois inattendues. Aujourd’hui, alors que je me dirigeais vers mon cours d’arithmancie, un homme en noir est venu vers moi, le visage grave et les yeux embués. Je ne le connaissais pas mais, lorsqu’il m’a tendu une lettre tâchée d’encre et de larmes, je me suis brutalement senti aspiré dans un tourbillon de sentiments fraternels. Ce n’est qu’en lisant la lettre d’adieu de mon père que je compris pourquoi…
Mon père s’était pendu le matin même, après avoir soigneusement plié ce courrier qu’il m’avait rédigé il y a déjà des années, achevant le plan de sa mort avec la minutie d’un bourreau. Il m’expliquait son geste, la douleur causée par le départ de ma mère l’avait anéanti et il avait eu assez de forces pour m’élever jusqu’à mon entrée à Poudlard. Il ne me demandait pas pardon, il savait que j’en étais incapable. Sa dernière phrase était celle-ci :

« Je sais que tu es libre à présent, puisque tu aimes. »

Je n’ai pas cherché à comprendre.
Je le haïssais.

9 décembre 1986.

Cela fait longtemps que je n’ai pas écris dans ce journal, je ne sais pas trop quoi dire.
J’ai quitté Poudlard il y a peu afin de commencer mes études pour devenir Auror. Je dois admettre que le rythme est soutenu et les épreuves difficiles mais je n’ai pas l’intention de m’arrêter en chemin. Mes supérieurs sont confiants quant à mes capacités et mes chances et même mes amis d’école sont surpris de me voir proche des Aurors ! Moi, le poète solitaire, devenir un combattant du Mal, avouez qu’il y a de quoi en étonner plus d’un. Mais là ne plus important.
Elisabeth a accepté de m’épouser.
Dire que je suis le plus heureux des hommes serait trop faible pour expliquer précisément ce que je ressens. Je crois que, pour une fois, les mots n’ont pas assez de force pour exprimer mes sentiments, s’en est presque déroutant. Et dire qu’à Poudlard je n’osais même pas l’approcher de peur qu’elle m’envoie paître ! Les temps ont changé et moi aussi sans doute…

25 octobre 1988.

Je suis devenu père.
Savez-vous ce que ressent un homme lorsqu’il saisit entre ses bras un petit être né de sa chair et de son sang ? Cet étau de bonheur et d’émotion qui vous étreint en réalisant que ce nourrisson entre vos mains est votre enfant ?
Gabriel, c’est le nom qu’Elisabeth et moi lui avons choisit, il lui va parfaitement. Il a les yeux de sa mère, ce regard que l’on croirait arraché à un coin de ciel bleu du paradis et des cheveux sombres, comme les miens. Pour le moment, il dort d’un sommeil de plomb, juste à côté de moi, comme si la faible lumière de ma lame ou le crissement de mon stylo sur la feuille était incapable de le réveiller. Elisabeth va bien, elle s’est parfaitement remise de son accouchement, même si elle est encore épuisée par ses efforts. Je veille à l’aider au mieux, elle a besoin de moi.

9 juin 1992.

Elisabeth est morte.
J’ai mal, je pleure, j’ai froid…
Pourquoi chercher à construire son propre bonheur lorsque celui-ci s’effondre comme un château de cartes dès que l’on souffle dessus ?
Je ne sais rien de ce qui s’est passé. La seule chose qui me revienne à l’esprit, c’est la vison de Mike m’apportant l’alliance brisée de mon épouse, me disant qu’elle avait été retrouvée inanimée en pleine rue de Londres. Après, je me suis effondré. Totalement.
Chaque souvenir, du plus merveilleux au plus sombre, que j’avais avec elle venait de défilé dans mon esprit comme une tragédie de Shakespeare. Une tragédie avec cette fin épouvantable et inéluctable qui m’entraînait dans une folie sans nom. Gabriel est venu me voir et m’a demandé où était sa mère. J’ai été incapable de lui répondre… que pouvais-je dire à mon fils ? Que sa mère avait été assassinée ? Qu’elle était partie et ne reviendra jamais ?
J’ai mal, je pleure, j’ai froid…
Et jamais je ne me suis senti aussi proche de mon père.

25 octobre 1996.

Aujourd’hui, Gabriel fête ses huit ans. En cadeau, je lui ai offert ce cahier et cette plume afin qu’il y écrive ses histoires. Mon fils a beaucoup d’imagination pour son âge, j’aime l’idée qu’il les couche sur du papier, un peu comme moi je l’ai fait à son âge, mais cela est une autre histoire. Lorsque je lui ai tendu son présent, il a levé ses yeux pâles vers moi et a sourit, avant de filer vers sa chambre, certainement pour commencer son œuvre.
Pour ma part, j’avais eu le plus grand mal à me libéré pour fêter l’anniversaire de mon fils comme il se doit. La montée en puissance de Voldemort et la récente attaque au Ministère nous avais transformés, nous autres Aurors, en véritable machine. Bon nombre de mes collègues avaient le plus grand mal à tenir ce rythme effréné mais peut-être n’avaient-ils pas de réel but auquel s’accroché.
Moi j’avais Gabriel.
Et la vengeance.

III. INFOS SUPPLEMENTAIRES

Bois de la baguette : Sureau
Élément de la baguette : Ventricule de cœur de dragon.

Patronus : Un aigle.
Epouvantard : Elisabeth, sa défunte épouse.

Signes particuliers (animagus, métamorphomage, cicatrices...) : De nombreux tatouages, tous ayant une signification particulière pour Will’


Personnalité sur votre avatar : Johnny Depp