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| Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% | |
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Auteur | Message |
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Roksana M. Indeitseva
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 30 MESSAGES : 207 DATE D'INSCRIPTION : 24/08/2010
COPYRIGHT : riddle + maya05 ♥
| Sujet: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 03:38 | |
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| SOMETIMES I PRETEND TO BE NORMAL. feat. Kristen Stewart
Roksana (prénom perse, signifiant crépuscule) est dotée de divers surnoms, tels que Ksana, Roksy, Sana, Rona, Ana... et est née le huit décembre de l'année 1972, dans la ville de Voronej, en Russie. On le remarque d'ailleurs rapidement, grâce à son nom. Mikhaïlievna Indeitseva. Dans son pays natal, il est obligatoire de porter le patronyme venant du père (ici, Mikhaïlievna) ainsi que le nom de famille d'origine (Indeitsev, féminisée dans son cas). Lorsqu'elle se trouve à l'étranger, elle a tendance à ne pas prendre en compte son patronyme et à utiliser la forme "américanisée" modifiée de son prénom pour se présenter, se faisant appeler Roxanne. Elle trouve qu'il a l'avantage d'être plus passe-partout.
Son père se nomme Mikhaïl Eduardovich Indeitsev (sorcier) et est l'héritier d'une réserve de dragons qui passe d'un fils à l'autre depuis des générations. Il y consacre toute sa vie, en plus de s'occuper de sa fille et de sa femme. Cette dernière est connue sous le nom de Svetlana Viktorovna Indeitsva (sorcière), assez réputée pour ses talents de cuisinière dont profite un petit restaurant de la région.
En dehors de sa mère, plus rien ne lie Roksana à sa famille maternelle. Ses grands-parents sont décédés avant qu'elle ne voit le jour, et Svetlana n'a ni sœur, ni frère, tandis que ses oncles et tantes ont pour la plupart déménagé en Norvège et en Suède. Elle garde malgré tout des liens très fort du côté de son père, tout son oncles, cousins et neveux habitant la réserve, alors que les femmes préfèrent étrangement la ville - ce qu'elle n'a jamais comprit.
Célibataire, elle a bien eut des débuts de relations et autres, mais jamais quelque chose de sérieux. Elle ne veut pas s'engager, pour des raisons personnelles.
Elle n'a pas fréquenté l'école britannique de Poudlard, mais Durmstrang, étant une sorcière étrangère. Elle y a suivit la totalité de ses études magiques et n'a jamais crut utile de suivre la scolarité moldue en parallèle.
Aujourd'hui, elle travaille en tant que dresseuse et soigneuse à la réserve de son père. Très peu sont au courant de l'existence de cette dernière en Russie, et ce de manière volontaire. La famille Indeitsev est spécialiste dans le domaine des dragons depuis de nombreuses années, et seuls les réellement intéressés ayant les moyens de se le procurer peuvent se permettre des visites.
Sa baguette mesure 28,3 centimètres, composée de bois d'If et de nerfs de cœur de dragon (Suédois à museau court). Souple, facile à manier, très utile pour les enchantements. Elle l'a changé un an après son entrée à Durmstrang... Elle avait malencontreusement oublié la sienne dans un enclos à dragon.
Son patronus est une hyène rayée, alors que son épouvantard, lui, a souvent changé d'aspects. Lorsqu'elle n'était qu'une fillette, quand l'un d'eux avait été retrouvé dans l'armoire du grenier, il s'était révélé prendre la forme de son père, raide mort sur le sol. Elle n'a pas dit mot pendant des jours après cette première expérience plutôt inattendue. Par la suite, et aujourd'hui encore, il ne représente plus que des chaînes, qui démontrent sa phobie de s'attacher - dans tout les sens du termes, exceptés les pervers (j'anticipe, sait-on jamais qui lirait).
Plusieurs traces de brûlures marquent ses bras et ses jambes, bien qu'au fil du temps et des soins, elles sont presque devenues invisibles. En dehors de ces blessures physiques, Roksana est atteinte d'une maladie dégénérative du cerveau.
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NOBODY WILL SAVE YOU.
Chapitre Un Il est inutile de donner un Prologue à une histoire qui n'aura pas d'Epilogue. Voronej. Fondée en 1585, sous le règne du tsar Fédor Ier, afin de protéger le pays des attaques des Criméens et des Tatars. Devenue centre d'activité commerciale et d'artisanat dans les années 1600. Victime de l'installation d'un chantier de construction naval en 1695. Plus grande ville du sud de la Russie durant le règne du tsar Pierre le Grand. Centre administratif de la région agricole de Chernozem du XVIIIe au XIXe siècle. Développement des industries et ralliement par chemin de fer à Rostov-sur-le-Don en 1868, puis à Moscou en 1871. Sur la ligne même du front de juillet 42 à janvier 43, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Détruite à 95% à sa libération définitive le 25 janvier 1943.
Si on devait se contenter de l'histoire moldue de la ville où je suis née, c'est là qu'on s'arrêterait. Parce qu'après, y'a rien d'intéressant à raconter, sinon qu'elle abrite je ne sais combien de lycée que je fréquenterais jamais, qu'elle a trouvé utile de faire construire des tonnes de bibliothèques quasiment toujours désertes et que le seul "truc" intéressant peut-être, c'est le cinéma fraîchement installé. On va donc passer cette partie ennuyante et passer directement aux choses sérieuses. Cette ville, qui ressemble à toute autre pour ces ignorants de moldus, peut se retrouver être le lieu de vacances idéal de plusieurs sorciers. Aucun d'eux n'ignorent l'existence de la famille Indeitsev. Famille russe de sang pur, connue non pour ses exploits au combat ou ses découvertes extraordinaires, mais pour le lien qui l'unit avec ces créatures mythiques : les dragons. C'est dans les environs de 1430 que l'un des membres de la famille, Sergei Indeitsev, croisa l'une de ces bêtes pour la toute première fois, non loin du Portugal. Le récit exact à été déformé au fil des siècles, du moins c'est ce que tout le monde pense ici... Seulement, c'est vrai quoi, les histoires extraordinaires, "magiques", c'est toujours plus marrant à entendre. La légende raconte que le Portugais à Museau Long a blessé l'Homme, dans une vallée inhabitée, le prenant au départ comme une menace. Mais voyant que son geste n'était pas justifié et l'état dans lequel il avait mit l'humain, il se serait approché, se laissant toucher, signe qu'ils ne se voulaient aucun mal l'un à l'autre. Les dragons n'étaient pas jugés très dangereux à l'époque, ils n'approchaient pas les habitations en général, il était donc facile de croire qu'un de ces cracheurs de feu avait pu agir de la sorte. Pourtant, il n'existe pas plus dangereux et imprévisible métier, que de s'occuper de ces bestioles. On dit que suite à cette rencontre, la bête n'a plus jamais quitté celui en qui elle se croyait redevable, et qu'ainsi le premier dresseur est né. D'après moi, ce pauvre dragon ne sait jamais donné de lui-même... Il a plutôt été forcé à être mis en cage. Parce que, en réalité, si la réservé a été crée, ce fut pour protéger les différentes espèces qui étaient chassées en Russie, à cette époque, lors de leurs passages. On craignait que le pays ne devienne hostile pour ces créatures, c'est pourquoi il a été décidé de mettre en place un lieu où leur sécurité serait assurée, afin de leur permettre de perdurer, et d'abriter les animaux blessés aux alentours dans cet endroit.
Mon père a suivit le mouvement, lui aussi, ne faisant pas exception. Évidemment, il n'a pas échappé à la règle du "tu devras épouser une sorcière et avoir un garçon comme premier enfant". Il a obéit à la première. Svetlana, sang pur et cuisinière accomplie, a grandit en sa compagnie. D'abord meilleurs amis, confidents, ils se sont vite rapprochés. Leur différence de caractère, lui hyperactif, elle plus que posée, les a aidé à se compléter. Rapidement, le mariage fut annoncé. Habituellement, les femmes Indeitsev donnaient naissance aux alentours de vingt deux ans. Mais mes parents détestaient faire comme les autres, au fond, et je ne fus annoncée que le jour des vingt-cinq années de ma mère. C'est là qu'arrive la deuxième règle. "Avoir un garçon comme premier enfant"... Je crois qu'ils s'en sont toujours un peu voulu, d'avoir déçu ma grand-mère paternelle à ce point. Quand je suis née, ça n'a pas été la fête, à vrai dire... J'étais censée être le fils qui hériterait de la réserve, qui la monterait à son apogée, suivant le chemin de mon géniteur, aîné de sa famille. Ils ont faillit m'abandonner. Elle peut être très persuasive quand elle le veut, la grand-mère Indei' ! C'est Svetlana, qui lui a tenu tête, et a refusé de laisser sa petite fille aux mains d'étrangers. Plusieurs semaines ont été nécessaires pour se mettre en accord. J'étais en pleine santé, je ne présentais aucune faiblesse physique à la naissance : pourquoi alors, m'empêcher d'hériter ? Fille ou garçon, ce n'est pas le plus important !
Chapitre Deux S'exposer au danger est une manière indirecte de se prouver que l'on existe. Personne ne perdit de temps, pour me préparer à mon futur. Contrairement aux autres filles de ma génération, je ne fus pas scolarisée - à quoi bon, de toute manière - et on m'installa près de la réserve. Mon père, qui lui aussi aurait dû avoir sa propre maison tout près, était pourtant resté à Voronej, qui se situait à des kilomètres du coin où son lieu de travail se situait (un lieu entouré d'arbres, protégé par des sortilèges divers et des mécanismes de sorcellerie variés empêchant les dragons de s'enfuir trop loin). Tout ça pour faire plaisir à sa femme, qui ne cessait de se concentrer sur son emploi au restaurant... Durant toute mon enfance, elle passa cependant davantage de temps avec moi dans les enclos plutôt que dans sa cuisine. Elle s'est toujours montrée trop protectrice, s'inquiétant au moindre petit problème (ce qui m'aida par la suite, malgré tout). Quant à Mikhaïl, il ne cessait de me dire de faire attention, connaissant lui-même l'insécurité de son métier. Chaque geste, chaque parole, devait être calculé afin de ne pas énerver la bête qui se trouve face à vous.
Pour commencer, on me plaça avec les plus jeunes, de taille respectable. Ils avaient été pris à leur mère dès que cela avait été possible : on ne retirait pas les œufs, c'était l'erreur à ne jamais commettre. On attendait quelques mois après l'éclosion avant "d'enlever" l'enfant. La réserve est dotée de nombreux spécialistes : soigneurs, dresseurs, scientifiques sorciers, occupés à faire des recherches pour augmenter les aptitudes et les connaissances, etc... Tout était là pour permettre le bon fonctionnement du lieu. Rien n'était laissé au hasard, après tout ce n'était pas réputé pour rien. Je savais à peine marcher que déjà, je regardais les vols de dragons, j'assistais aux repas qu'on leur donnait, j'observais les blessures être soignées. Malheureusement, même en étant spectateur, on n'est pas à l'abri du danger. Ma première brûlure, je la reçu d'un Vert gallois commun, qui avait été envoyé du Pays de Galle car il présentait un jet de flammes difforme et trop important pour sa race. J'ai fait l'erreur de m'approcher trop près, curieuse comme je suis, et je ne dois la survie de ma jambe qu'à ma tante médicomage, qui ne mit que très peu de temps à transplaner après avoir reçu la nouvelle.
Malgré mes nombreuses blessures, mes chutes répétées et ma maladresse de débutante, je n'ai jamais décroché. Je ne sais pas si j'avais ça dans les gènes, ou simplement si je voulais faire plaisir à mes parents et grands-parents en suivant le chemin qu'ils m'avaient tracé, mais je commençais à m'attacher à cette réserve, bien que je fus la seule fille à y "travailler". C'était comme un stage de longue durée. Il faut dire que ce n'est pas toujours facile de contrôler une créature qui peut vous mettre K.O. en un coup de patte ! J'ai dû apprendre la théorie, avant de pratiquer. Comme partout, il y a des règles à respecter, des choses à savoir si on ne veut pas se planter monumentalement. J'ai eu la chance de commencer très tôt, sans doute ce qui me permet aujourd'hui d'être si douée. Il fallait connaître toutes les races, étant donné qu'on pouvait à tout moment nous faire passer un dragon de n'importe quel coin du monde. C'est assez impressionnant, quand on se rends compte qu'il y en a si peu, au final. L'Amérique est le continent qui en habite le moins, alors que l'Europe elle en regorge de tout les coins... Une certaine inégalité règne de ce côté. C'est sans doute pour ça qu'on existe, pour arriver à rétablir l'équilibre.
Je me suis toujours demandée comment les moldus faisaient pour ne pas remarquer leurs existences, vu leurs statures imposantes et le bruit qu'ils faisaient quand ils passaient non loin. C'est là que j'ai appris que le Ministère régulait les passages, protégeait les zones fréquentées par les non-sorciers. J'ai trouvé - et je trouve encore - injuste d'empêcher de telles bêtes de vivre sous prétexte qu'ils ne sont qu'un mythe pour plus d'un. Pourquoi ne pas révéler leurs existences ? On sait tous que les dinosaures ont existé un jour, alors pourquoi pas les dragons ? Je ne suis peut-être pas objective, c'est vrai, vu que j'y consacre ma vie et que je n'ai pas vraiment de considérations pour les personnes n'ayant pas d'origines sorcières. On ne peut pas dire que je les rejette mais... Je ne les porte pas dans mon cœur. C'est ça, d'avoir fréquenté Durmstrang.
Chapitre Trois Il y a le savoir et le pouvoir. Vouloir les deux, c'est une preuve d'égoïsme. J'étais effrayée, au départ. J'avais été prévenue de mes talents, mise en situation, testée afin de voir jusqu'où je pouvais aller... Et j'avais finalement intégrée cette école de sorcellerie. Je n'ai pas eu de difficultés à m'intégrer, après tout je venais d'une famille que la plupart connaissait de nom, je n'étais pas antipathique avec tout le monde - même le contraire - et mes résultats étaient assez corrects pour qu'on me respecte. Là-bas, on étudie plus la magie noire qu'autre chose, on s'occupe du côté obscur, on apprends le mal pour mieux le combattre, ce genre de choses... A vrai dire, je n'en avais pas grand chose à faire. Je connaissais "Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom" par réputation, et aussi parce que des Mangemorts, ces disciples stupides, s'en étaient déjà pris à une de nos bêtes. Mais je ne m'y intéressait pas plus en profondeur. Pour moi, choisir un camp n'était pas dans mes priorités. J'ai toujours été d'une certaine neutralité. Je ne me mêle jamais aux conflits qui ne me touchent pas directement, à vrai dire je dois avoir peur de m'impliquer dans une dispute, parce que je hais la défaite et que dans ces situations, le gagnant n'est jamais définit à l'avance. Je préfère m'engager dans quelque chose où je suis certaine de finir vainqueur.
Mon seul problème, peut-être, c'était d'en vouloir trop. J'ai toujours été comme ça, exigeante avec moi-même, quitte à me faire souffrir en m'empêchant de me reposer, de manger ou de boire pour arriver au résultat que je souhaitais. Ce n'est pas par plaisir de me faire souffrir, à vrai dire je hais cela, mais c'est comme une impulsion : tant que je n'ai pas ce que je veux, je m'accroche. Je me suis attirée de nombreux problèmes, à cause de cette facette de ma personnalité. Têtue, je tenais souvent tête aux professeurs, j'engageais des débats inutiles entre élèves au plein milieu du cours, je refusais les punitions qu'ont me donnait, certaine d'avoir le dernier mot... J'étais en pleine crise d'adolescente, sans doute. J'avais été habituée à ne pas être contredite, à parvenir à mes fins facilement. Étudier dans cette école m'a permit de me rendre compte que je n'étais pas arrivée au bout de mes peines. Heureusement, je me rassurais en me disant que contrairement à d'autres, je n'aurais pas à chercher quelle était ma voie, car je la connaissais déjà.
Contrairement à mes camarades, les fêtes ne m'intéressaient pas. Mon temps libre, je le passais à faire du Quidditch. C'était la passion de mon père, lorsqu'il était encore étudiant. Il m'avait assuré que ça me permettrait de gagner en équilibre et en force physique, ainsi que mentale. Je ne faisais pas partie de l'équipe, n'étant pas particulièrement adroite. Je ne jouais que par le plaisir, en solitaire souvent, ensorcelant le reste des balles. Ce n'était pas ma seule passion : je pouvais passer des heures à lire, comme à courir. J'aimais bien nager, aussi. J'avais tendance à m'occuper des animaux de compagnies des autres élèves de mon dortoir, lorsqu'ils ne savaient pas comment les soigner ou autre. J'étais plutôt douée, dans ce domaine. Je n'ai pas eu une scolarité qu'on pourrait qualifier de mouvementée, de déséquilibrée, de torturée... En réalité, j'étais normale, la Durmstranguienne basique, la fille qu'on aime ou qu'on aime pas. Je n'avais rien de particulier. J'aurais aimé que ça dure comme ça. On a beau dire parfois, qu'on aimerait ne pas ressembler à tout le monde, je donnerais n'importe quoi pour redevenir Mrs. X.
Chapitre Quatre La mort n'est pas effrayante tant qu'on ignore sa date exacte. J'ignore pourquoi, comment, où, quand... Mais je sais que c'est là. Après avoir réussit mes examens, je suis retournée à la réserve. J'ai commencé à adopter un train de vie normale, qui consistait à me consacrer à mon travail puis à m'amuser avec des amis avec qui j'avais gardé le contact. Je voyageais aussi, en Angleterre, en Chine... ça m'a permit de devenir trilingue. Même si j'avoue avoir un accent assez prononcé. Une vie de jeune sorcière banale... Jusqu'à ce que ça commence. Je l'ai vu venir, sans savoir ce que c'était.
Tout le monde a déjà souffert de mal de têtes. Ce n'est pas quelque chose de rare, ça court les rues même. Je n'ai pas été inquiète au premier, ni au second. Ce n'était pas régulier, ça venait d'un coup, comme ça, je préférais le mettre sur le coup de la fatigue. Mais ma mère, qui a toujours été affreusement inquiète à mon sujet - je suis sa seule fille après tout - m'a conseillé d'aller voir ma tante à l'hôpital, afin d'être certaine que tout était en ordre. Je m'attendais au diagnostic basique "Repose toi quelques jours et ça passera tout seul". Mais merde, non, c'est pas à ça que j'ai eu le droit.
« Ksana... Est-ce que tu as eu d'autres mal de tête dans le même genre, ces derniers jours ? »
Ces questions là, il faut toujours s'en méfier. Surtout lorsque le ton employé devient légèrement tragique, que la personne en face de vous devient livide, qu'elle fait partie de votre entourage, et qu'elle commence à trembler légèrement sans arriver à se contrôler.
« C'est arrivé à quelques reprises... J'ai juste une légère douleur qui me fait perdre l'équilibre et ça redevient normal... C'est rien de grave. Prescris-moi les médicaments habituels et dans une semaine j'irais mieux. »
En réalité, je voulais m'en assurer, que ce n'était rien de grave. Son regard vide et au bord des lames me donnaient la chair de poule. J'avais peur, plus que jamais, de ce qu'elle s'apprêtait à m'annoncer. Mes mains étaient serrées l'une contre l'autre, je n'osais même pas me lever de peur de ne pas tenir debout. C'était il y a à peine quatre mois. Vingt trois ans. Je n'étais plus en âge de tout mettre sur le dos de mes parents, de les réclamer pour qu'ils s'occupent de gérer tout ça. Vingt-trois ans. On a pas de pitié, pour les gens de cet âge.
« Ksana. » Elle sembla retrouver ses airs sérieux habituels. Quand je croisais son regard bleu, je n'osais même pas dire un mot. Elle donnait à la fois l'impression d'être forte, et celle d'être totalement décontenancée, perdue. « Je vais avoir besoin de te faire passer des examens supplémentaires, ça ne te dérange pas ? »
Pas besoin d'en dire plus, je savais que j'étais finie, à ce moment là.
Plusieurs radios, prises de sang, tests et compagnie après, j'étais toujours à l'hôpital, allongée dans une chambre blanche et lugubre, qui respirait la mort à plein nez. Je n'avais pas eu besoin d'atteindre que le médecin-en-chef s'engage dans la chambre, pour comprendre que quelque chose clochait dans ma tête. Ma tante n'avait pas tenu le choc, elle avait dû quitté la pièce, et ses pleurs s'entendaient à l'autre bout du couloir. Sans doute a-t-elle été immédiatement prévenir le reste de la famille. Je me souviens des cris de ma mère et de la rage de mon père, qui n'ont pas mit longtemps à venir sur les lieux, pendant que moi, je recevais la sentence.
« Vous êtes victime d'une maladie dégénérative, qui touche votre cerveau. Vos maux de tête risquent de se multiplier dans les mois qui arrivent, avant de s'accompagner de pertes de connaissances plus ou moins importantes. Le système moteur est en partie touchée... Bientôt vous... perdrez sans doute l'usage de vos jambes, qui ne vous obéiront plus. »
Voir avec quelle décontraction ce pauvre médecin m'annonçait cela pouvait paraître malsain et déplacé. Mais on ne se trouve pas dans une série, dans laquelle le professeur en neurologie s'attache à sa patiente. Cet homme, je ne le connaissais pas. Il se contente aujourd'hui de me prescrire les médicaments censés réduire les symptômes, et de me faire un résumé de l'avancement de ma maladie.
« Aucun traitement n'a été à ce jour trouvé, pour ce type d'infection. Le cerveau humain est complexe et chaque partie est différente. Les recherches évoluent, mais il y a très peu de chances que ce soit assez rapide pour vous sauver, vous. »
J'ai toujours aimé la franchise. Mais là, à vrai dire, alors que je restais impassible à ses paroles, j'avais envie qu'il se taise. Qu'il me laisse digérer. Il sembla deviner ma question à mon regard, alors que je me tournais vers lui, toujours aussi rigide et ne laissant percevoir aucune émotion.
« Un an. Approximativement. Les six mois qui arrivent seront les plus simples à franchir... Les trois derniers mois, eux, seront éprouvants pour votre corps. »
Un an. Maintenant, je n'ai plus que huit mois. Cinq mois avant de commencer à perdre ma motricité. Deux mois avant d'enchaîner les malaises. Un an, c'est bien plus court qu'on pourrait le penser.
Chapitre Cinq Après tout, ça n'arrive pas aux autres.
Ils n'ont pas comprit. Comme moi, ils étaient déboussolés. Ma famille, mes amis... Je ne sais pas si on peut les appeler amis, en réalité. Ils ne m'ont pas soutenu. Bien que je ne leur ai laissé aucun choix. Je les ai plutôt... forcé, à se retirer, en les effrayant du mieux possible, exagérant les faits et les dégâts que cela aurait sur mon propre corps. Je ne voulais pas de leur pitié ou de leur souffrance le jour où je partirais. Quant à mes parents, ils se sentent encore coupables, pensant que cela vient d'eux. J'ai beau leur expliquer qu'ils n'y peuvent rien, que c'est le mystère de la médecine, ils persistent à penser qu'ils y sont liés. Ils ne se rendent pas compte, à quel point c'est blessant, de se sentir comme un fardeau. J'ai la sensation de leur peser sur leurs épaules, à cause de cette maladie.
J'ai finit par trouver du réconfort dans mon travail, qui me donne une raison de tenir jusqu'au dernier jour. C'est sans doute le plus dur à avaler, me dire que bientôt, je ne pourrais plus tenir sur mes deux jambes pour me promener dans l'un de ses enclos. Je ne suis pas si forte que je le laisse croire. J'ai beau ne pas verser une seule larme devant mes proches, leur montrer une face froide et autoritaire que même moi je ne me connaissais pas, lorsque je me retrouve seule, il n'est pas rare que je tombe en larme. Plus les jours passent, plus je réalise la difficulté de la chose. Pour l'instant, c'est facile, tant que je ne suis qu'au premier stade, mais dans quelques semaines... Je n'ai jamais aimé me projeter dans le futur, je préfère vivre au jour le jour.
Maintenant, je ne me gêne plus pour oser. Je ne veux pas perdre mon temps à réfléchir. La seule chose que je m'interdis : m'attacher aux personnes qui m'entourent. Ça peut paraître totalement idiot, mais même avec mon père, je me fais plus distante. Il est le seul à comprendre un minimum, que pour mon propre bien-être, j'ai besoin d'installer une certaine barrière à présent. Pour moins ressentir la douleur de la séparation finale. Je dois commencer à m'isoler, afin de ne blesser personne. Plus facile à dire qu'à faire ! Essayer de vous amuser, de rire, d'oublier, quand vous vous retrouvez seule. C'est ma décision cependant. Je l'assume parfaitement... ou pas.
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- Spoiler:
Le premier qui me dit que Krikri est réservée, je le frappe tellement fort qu'il aura même plus la force de tirer la langue (aa) Je risque de relire l'histoire quand même, parce que doit sans doute y avoir pas mal de fautes et d'incohérences, j'ai pas relu toutes les parties.
Dernière édition par Roksana M. Indeitseva le Août 25th 2010, 09:45, édité 2 fois | |
| | | Rahkesh Armadeus
To Kill Or Not To Kill ? Good Question !
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| | | | Rakel Peleonor
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 08:30 | |
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| | | Andrew Mortensen
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:03 | |
| Re bienvenue Roksana | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:16 | |
| AAAAAAAAAAAAAAAAH !! Re-bienvenuuuuue ! Han comment c'est trop bien présenté ! C'est beau ! En plus, y'a Krikri !! J'ai failli pleurer par moments ! Je te valide, of course !!! Par contre, y'a juste un truc qui m'a fait marrer : - Citation :
- Elle l'a changé un an après son entrée à Poudlard... Elle avait malencontreusement oubliée la sienne dans un enclos à dragon.
Je croyais qu'elle avait été à Durmstrang ? M'enfin c'est une faute d'inattention, je vais pas t'embêter pour ça ! | |
| | | Roksana M. Indeitseva
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:47 | |
| Merci le people ! Rah, fallait bien que je me plante quelque part. J'ai modifié quand même, ça me stressait. | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| | | | Michael Terragone
Seule une personne peut te détruire : toi.
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:55 | |
| Tiens, une Grand Nordiste Et je suis de l'avis de Nat, c'est bien fait Même si c'est orange et pas vert Re-Bienvenue | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
AGE : 35 MESSAGES : 3015 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
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| | | | Roksana M. Indeitseva
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:57 | |
| T'es qu'une sadique en fait Nat', je le savais depuis le début. Merci Choupinet Je peux changer la couleur si tu veux ! (en fait non, la flemme ) | |
| | | Michael Terragone
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 09:59 | |
| Linda serait de mon avis, le vert, c'est joli Et j'ai rien contre le orange. Mais attends, tu m'as perdu avec un supposé jeu de mot Orange/Marrant là non ? Et de rien Choupinette | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:05 | |
| Non j'ai fait une faute de frappe, je voulais marquer "marron" et j'ai marqué "marrant" ! Enfin c'est pas de ma faute : ça fait 1H que je suis dans les fiches présentations alors je débloque un peu ! | |
| | | Michael Terragone
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:07 | |
| Oui enfin c'est entre le orange et le marron Bref, on s'en fout, c'est quand même mieux le vert Et je comprends ça. Content de savoir que ça vient juste des fiches si tu débloques par moment | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:09 | |
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| | | Michael Terragone
Seule une personne peut te détruire : toi.
AGE : 30 MESSAGES : 2413 DATE D'INSCRIPTION : 11/08/2010
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:10 | |
| Ah d'accord Je me disais aussi Non mais je crois qu'en fait, c'est à force de faire la fiche, c'est comme si t'en avais fait pour toute ta vie. Du coup tu débloques sans arrêt | |
| | | Roksana M. Indeitseva
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:12 | |
| Si vous êtes pas content, je vais finir par changer et mettre du bleu ! Ah mais y'a pas qu'avec les fiches qu'on débloque, j'ai eu un fou rire tout à l'heure je sais même pas pourquoi. | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:21 | |
| Ah ça m'arrive souvent aussi de rire toute seule sans raison ! Soit c'est nerveux, soit c'est les neurones qui bougent tout seuls ! | |
| | | Roksana M. Indeitseva
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| | | | Michael Terragone
Seule une personne peut te détruire : toi.
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 10:24 | |
| Moi je ris jamais sans raison Par contre, je ris souvent quand y a rien de drôle Ce qui est pas mieux Et tu as des neurones Nat ? Mon idoooooole | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
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| | | | Roksana M. Indeitseva
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| | | | Michael Terragone
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 11:01 | |
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| | | Candice M. Hullburry
I'm hopin' we can make some wishes outta airplanes.
MESSAGES : 729 DATE D'INSCRIPTION : 11/08/2010
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 11:06 | |
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| | | Roksana M. Indeitseva
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| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 11:27 | |
| Et je suis ta première idole hein Choupinet ? Je veux des neurones moi aussi !!! Non Linda, je suis la jumelle de Nanis. Je m'appelle Chloé. Merciiii Le vert ça me fait penser aux lutins ! Oui, j'ai pris un de toi exprès, il déchire en plus ! | |
| | | J. Kelvin Sorensen
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 40 DATE D'INSCRIPTION : 18/08/2010
| Sujet: Re: Roksana Mikhaïlievna Indeitseva — 100% Août 25th 2010, 11:30 | |
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