Narcisse Loïc HEBGONS - « C'est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous » [Terminé]

I. T'ES QUI TOI? TOI & TES YEUX RÊVEURS?

« Enchanté, mais je pense que vous, vous allez surement déchanter. Narcisse, c'est mon prénom. Narcisse Loïc Hebgons à vot' service m'sieur dame. »

Née le : 18 Novembre 1980
Lieu de Naissance : Dublin - Irlande

Parents : « Mon père? Mon père n'est qu'un vile homme, de la pire espèce... Si cruel, si inhumain. Cela ne lui empêche pas d'être employé au ministère de la magie, pour je ne sais quel emploi inutile mais ma foi bien rémunéré. Et ça, c'est plus qu'important à ses yeux. Ma mère n'est plus de ce monde, du moins presque. L'attitude de mon géniteur l'a mené à une folie sans retour, elle est seule dans notre maison dans les plaines irlandaises à se répéter qu'il reviendra...en vain. »
Frères & Soeurs : « Aileen, mon ange... La plus belle à mes yeux, cette petite soeur que je m'efforce de protéger de cet homme qu'est notre père. Jamais il ne l'a touché, j'ai toujours été là. Jamais il n'oserait!! »
Autres (enfants...) : « Mon rat s'appelle Edgard, ma chouette Mistigri... intéressant, mmh? »


Situation familiale (célibataire, marié...) : « L'amour n'est que faiblesse, qu'égoïsme... Je suis tombé amoureux une fois, je le suis toujours. Et jamais telle souffrance n'a pourfendu mon cœur tout entier. Coeur à prendre, coeur à briser? JUNE, AIME MOI. »

Groupe (ordre, mangemort ou neutre) : Elève à Poudlard.

II. IL ÉTAIT UNE FOIS...

Chapitre premier:

L'Irlande, ses plaines verdoyantes et ses moutons... L'Irlande et sa musique, son folklore. Sa Saint-Patrick? Non. Celle ci appartient au monde des Moldus. Il était déjà tard lorsque Caelan perdit les eaux... Le soleil avait décliné depuis quelques heures, et elle sentait le petit s'agitait dans son ventre bien rond.
« C'est un garçon, j'en suis sûre. Il sera vigoureux et beau... » répétait elle, espérant naïvement que Wilfried, son mari, allait l'écouter. En vain... C'était un amour d'adolescence qui avait mal tourné, du moins mal tourné aux yeux du jeune homme, puisque sa dulcinée tomba enceinte à la fin de leur scolarité. Mais cela ne lui empêcha pas de ne pas mettre de côté de son ambition. Puisque vous devez le savoir, Wilfried Hebgons était un digne représentant de la maison de Salazar Serpentard... tandis que Caelan était la douceur, la loyauté et la patience des Poufsouffle.
En à peine quelques heures, le petit chérubin tant attendu était de ce monde... sa mère l'enlaça, et se mit à pleurer de joie. Elle lui murmura quelques mots dans une langue étrange, sorte de jargon purement irlandais et déposa un doux baiser sur le front du nouveau né: « Tu es beau mon fils... tes yeux bleus me rappellent ceux de ton père. Narcisse... Narcisse Loïc Hebgons, bienvenue sur Terre mon ange. »
Deux ans passèrent, deux ans à l'abri du monde extérieur. Bercé entre monts et merveilles, Narcisse grandissait à vue d'oeil. Il était émerveillé par tout et n'importe quoi, il aimait voir sa mère dessiner, il aimait être contre elle lorsqu'elle laissait s'échapper de son violon quelques balades de son pays. Rien qu'au son des cordes grinçantes, le petit garçon fermait les yeux... et il voyait s'étendre devant lui des plaines à n'en plus finir, il voulait que le temps s'arrête lorsque la voix de sa mère s'élevait dans les airs pour lui narrer mille et unes histoires de lutin, de farfadets et de fées. Ses longs cheveux bruns lui chatouillaient le bout du nez, et le petit riait à n'en plus s'arrêter. Un jour, sa maman, avec la douceur naturelle qui la caractérisait le prit sur ses genoux: « Mon bébé, tu sais, dans quelques mois tu vas avoir une petite soeur. Tu me promets d'être gentille avec elle hein? »
Perplexe, Narcisse sauta par terre sur ses deux petites jambes et, avec une moue boudeuse leva ses boucles châtain vers sa mère.
« Tu m'aimeras moins si elle est là... et moi, moi, je veux que tu m'aimes maman. »
Caelan explosa de rire, et le fit se rasseoir sur ses genoux. Puis, elle lui expliqua avec ses mots, avec cette langue étrange que son garçon comprenait, que rien ni personne ne la séparerait de lui, qu'elle avait assez d'amour pour deux enfants, et elle lui fit promettre de toujours veiller sur le petit ange de plus qui allait fouler la Terre. Et que la chair de sa chair méritait les plus belles choses qui existaient. L'enfant lui sauta au cou...
« Papa, il revient quand? »
Cette simple question assombrit le visage de la jeune femme, qui quitta la pièce et laissa le garçonnet seul. Elle monta quatre à quatre les marches de l'immense maison qu'était leur demeure... et elle alla s'étaler sur son lit, en larme. Narcisse ne comprenait pas...

Les quelques mois prédis par la dame s'écoulèrent vite... dans la solitude d'un fils et de sa mère. Et, une fois de plus, elle eut raison: c'était une fille qui vint au monde. Mais au contraire de son grand frère, ses cheveux étaient blonds comme les blés ce qui la rapprochait de son père. L'auteur de ses jours lui donna un nom aussi doux et beau qu'elle: Aileen. Les doutes de Caelan quant à la jalousie de Narcisse s'envolèrent dès le premier jour: du haut de ses deux ans et de sa petite taille, le garçon l'aidait à tout faire dans la maison. Car il faut le savoir: Wilfried était absent, il était à peine revenu quelques semaines depuis la naissance de ses deux enfants... Juste le temps de concevoir le second. Bien que le bonheur de sa femme atteigne son paroxysme, cette dernière sombrait peu à peu. Cette solitude lui pesait, mais heureusement il lui restait les deux plus beaux joyaux de ce monde. Un seul de leur sourire ravivait en elle la flamme qui lui manquait... Pourtant, le soir, seule dans sa chambre elle ne pouvait s'empêcher de se répéter que l'homme qu'elle aimait allait un peu arrêter de travailler et revenir à la maison, et que ce jour serait grandiose, qu'il la prendrait dans ses bras et la ferait tournoyer dans les airs... comme pendant leurs premiers après-midi en amoureux au bord du grand lac à Poudlard, après les entrainement de Quidditch. Elle rêvait trop, puisque Wilfried avait cessé de l'aimer il y avait déjà longtemps. Il se satisfaisait de son corps, et non de son coeur... et cette désillusion s'accentuait au fur et à mesure que les mois et les années passaient.
A l'âge de cinq ans, Narcisse demanda à sa mère de lui apprendre l'art de la musique et surtout celui du violon, ce qu'elle accepta avec bonheur. A partir de ce moment, il s'entraina seul à reproduire les mélodies que sa mère lui avait tant joué, à en inventer d'autre. Son plus grand plaisir consistait à sortir la nuit, de préférence pour la pleine lune, et de s'installer sur l'immense chêne qu'il y avait au fond du jardin. Il l'escaladait, son étui à violon sur le dos, et s'installait sur une des plus hautes branches qu'il pouvait atteindre. Ensuite, son instrument sur l'épaule gauche et son archet dans l'autre main, il commençait ses exercices. Ainsi, il développa son don, et son oreille. Mais un jour, alors qu'il reproduisait une fois de plus son petit rituel, il mit le pied sur une branche déjà à moitié brisée... et il dérapa. Mais au lieu de s'étaler de tout son long sur les racines apparentes de l'arbre centenaire, il se sentit flotter au dessus du sol. Et, il éclata de rire avant d'entendre sa mère hurler et accourir vers lui en larme. Elle le remit sur pied, et sanglota...
« Je ne voulais pas que ce jour arrive si vite... pas toi, je ne veux pas te perdre. Mon ange, mon Narcisse, promets de revenir! »
Il ne comprenait pas... Enfin si, il comprenait ce qui lui arrivait, puisque ses parents (un jour où ils étaient tous deux à la demeure familiale) lui avaient clairement expliqué qu'un jour une chose dans le genre se produirait, et qu'à ce moment, il serait un ''vrai'' sorcier. Alors, pourquoi sa mère pleurait comme ça? Il ne dit aucun mot, et retourna dans sa chambre, son violon à la main. En entrant dans la maison, il jeta un regard sur l'immense horloge qui trônait dans la cuisine... Une heure du matin. Nous étions le 18 Novembre à présent, et il avait huit ans. Mais avant d'essayer de retourner dormir, il se servit un lait de brebis chaud agrémenté d'une cuillère à café de miel, et, pour déguster ce met exquis, il s'installa dans le sofa difforme qu'il chérissait tant et but à longue gorgée. Soudain, il entendit Maura, la chouette de sa mère, s'envolait en grande pompe depuis l'étage. S'il avait su ce que cela présageait, il aurait tout fait pour la rattraper... Le lendemain, aux aurores, Caelan réveilla son fils dans un fracas indescriptible. Ses valises étaient prêtes dans l'entrée de la maison.
« On part en voyage?, demanda-t-il heureux de découvrir de nouveaux horizons, où est Aileen? Elle ne vient pas? »
Aucune réponse... Il ne voyait que sa mère s'agiter dans tous les sens, en évitant soigneusement son regard bleu d'azur. Huit coups sonnèrent, et à ce moment, un homme tout de noir vécu, une longue cape tombant parfaitement sur de grandes bottes parfaitement cirées elles aussi frappa aux carreaux de la porte. Prise de panique, Caelan ouvrit et balbutia quelques paroles incompréhensibles et prit subitement son fils dans ses bras. Elle lui dit qu'elle l'aimait plus que tout, qu'il ne devait jamais oublier cela, qu'il devait rester fort et hardis face à tout ce qui lui arriverait, et surtout que lorsque sa soeur le rejoindrait, il devait la protéger contre tout ce qui pourrait lui faire du mal. Abasourdi, Narcisse serra sa mère aussi fort qu'il le pouvait, et se fit entrainer par la main par ce grand homme, cet inconnu. Dehors, une immense voiture sombre les attendait. Avant même de pouvoir réaliser ce qui lui arrivait, le petit garçon se retrouva sur des sièges de cuir rouge bordeaux.
« Tu dois surement te demander pourquoi tu es là, n'est ce pas Narcisse? Mon visage ne doit plus t'être familier, je pense... et pourtant, je suis celui à qui tu dois la vie. Et maintenant que tes pouvoirs se sont manifestés, je t'emmène avec moi, à Londres. Car ce n'est pas ici que tu deviendras puissant! »
Cette voix était familière, grinçante et pourtant grave... Narcisse se rendit très vite compte que c'était son père qui était en face de lui. Sous la visière ce chapeau haut de forme recouvert de satin noir, se cachait les mêmes yeux que lui, et un peu plus au dessus des cheveux blonds et bouclés. Blonds comme les blés, blonds comme Aileen.
« Papa, pourquoi je suis là? » demanda le petit garçon, d'un ton assuré et courageux. Mais la seule réponse qu'il eut fut une gifle... Violente et précise. La douleur était intense, Narcisse sentit sa joue rougir après le coup.
« Ne m'appelle plus JAMAIS Papa... ce sera Père, et si tu t'avises de me tutoyer, je prendrai cela pour un profond manque de respect. Tu comprends ça? Je n'aurai jamais dû te laisser à cette éducation bohème, ta mère aurait fait de toi un simple petit sorcier. Moi je veux ta puissance, tu es l'héritier d'une dynastie de sorcier plus puissant les uns que les autres...et en plus de cela, tu es un garçon! Que demander de plus? Je ferai ton éducation, et à Poudlard tu feras ma fierté! »
Ses paroles effrayèrent le jeune Hebgons, qui tourna la tête vers la fenêtre et regarda défiler les plaines et les champs qui avaient bercé son enfance. Il n'avait même pas eu le temps de leur dire au revoir, il n'avait même pas eu le temps d'embrasser sa soeur... Il avait peur de cette nouvelle vie qui allait bientôt le submerger, il n'en voulait pas.

III. WHAT ELSE?

« Ma baguette magique est faite de lierre, et, à l'intérieur il y a une partie d'une ventricule de dragon... »

Patronus : Un hunter irlandais, ou si vous préférez un cheval de petite taille.
Epouvantard : Son père...

Signes particuliers : « Des cicatrices nombreuses et variées parcourent mon corps... mais les plus impressionnantes se trouvent dans mon dos. Symbole des coups de ceinturon que j'ai enduré, et endure encore souvent...  »

Si vous êtes un élève, Maison souhaitée : Je dirai Gryffondor... puisque c'est pas qu'il est courageux l'coco, mais y a de ça ^^
Vous êtes en qu'elle année ? 6ème année


Personnalité sur votre avatar : Jared Leto