What I like about you...(feat Rakel P.)

A écouter en même temps : https://www.youtube.com/watch?v=jvHKjDKY_O8

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Noak sortit du tabac-presse en ronchonnant. Plus un seul paquet de ses cigarettes ! Non mais franchement ! Il en était sortit avec du tabac et des feuilles, pour les filtre, il s'arrangerait.
Il avait véritablement envie de s'en griller une, son coeur se serrait tant il lui manquait sa dose quotidienne de nicotine. Si seulement il avait pu repasser chercher ses cartouches chez lui mais les fédéraux devait l'y attendre de pied ferme.
Il trouva un coin d'herbe ou il s'assit en tailleur, son jean délavé et troué ne craignant plus franchement le sale. Aujourd'hui il faisait beau, c'est pourquoi il avait juste mit un débardeur blanc, il ressemblait typiquement au mec baraqué que vous n'auriez pas eut envie de provoqué.

Lentement, il entreprit de roulé sa cigarette. Il sortit un papier de sa poche qu'il déchira pour faire le filtre. Ce faisant il fredonnait :

"Hey, uh huh huh
Hey, uh huh huh

What I like about you, you hold me tight
Tell me I'm the only one, wanna come over tonight, yeah

You're whispering in my ear
Tell me all the things that I wanna to hear, 'cause that's true
That's what I like about you

What I like about you, you really know how to dance
When you go up, down, jump around, think about true romance, yeah...."

Il alluma enfin sa cigarette et s'en mit plein les poumons avec bonheur. Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, il regarda le ciel d'un bleu aveuglant, en plissant les yeux.
Reprenant la cigarette de la main gauche il sourit tout en laissant échapper la fumer d'entre ses lèvres. C'était drôle, il pensait soudain a Rakel, la jolie infirmiere. Plutôt fier de ce qui s'était passé en début de semaine, Noak porta une nouvelle fois la cigarette a sa bouche, contemplant l'immense lac devant lui.

Une journée de congé, encore, pas très étonnant avec le scandale que j'avais créé à Sainte Mangouste, j'avais insisté pour travailler le lendemain mais j'avais tout de même eut le droit à une semaine de congé, en plus de mon week end, autant dire que je m'ennuyais à mourir, c'était une véritable horreur. Soit disant que j'étais en surmenage, et qu'il fallait que j'arrête d'accumuler les heures de boulot. J'étais pas franchement convaincue surtout que comme pour le faire exprès, l'ordre était plutôt tranquille en ce moment, alors je me trouvais coincé avec Odin et Kerta, la petite chienne que j'avais acheté avec Taaki, à la maison, alors autant dire que j'avais vite pris l'initiative de sortir aujourd'hui, surtout qu'il faisait beau et plutôt chaud pour la saison. J'enfilais une robe blanche d'été et des spartiates avant de prendre la direction du monde des moldus. Pourquoi? Parce que j'avais une grande envie de retrouver Connor, et que le joindre ne serait pas prudent alors je me mis à croire en ma chance, ce même si je savais que ce n'était pas une bonne chose de filer dans ses bras parce que je m'ennuyais à mourir...

Attrapant la laisse de mon chien, je transplanais dans un établissement magique avant de rejoindre le monde des moldus à la recherche d'un petit parc. Plusieurs gars essayèrent de m'aborder prétextant que mon chiot était mignon, me demandant si c'était bien un Terre neuve, ou autre mais je coupais toujours cours, collant les moldus... Arrivé au parc, je détachais la petite bête qui se mit à courir dans tous les sens. Je repensais à ce que le vendeur m'avait dit, cet animal était sensé être d'une grande empathie, je n'étais pas franchement convaincue, mais ça m'avait fait de la compagnie, au final, j'avais eu raison de l'acheter. Pourtant empathique ou pas, elle avait surtout envie de se foutre de moi, lorsque je l'appelais elle se contentait de me tourner autour et de repartir aussi vite que possible et cette fois en direction du lac. Le plouf me tira une grimace, du blanc pour promener un chien, j'avais décidément pas l'habitude des animaux moi... Je rejoignis le lac, appelant le chien sur la rive, mais bien sûr, elle se contentait d'aboyer comme si de rien n'était... 4 jours que je l'avais et elle me faisait déjà tourner en bourrique. N'ayant pas réellement envie de finir à l'eau, je m'installa sur un rocher sec et chaud, qui se trouvait sur la rive décider à attendre qu'elle sorte de l'eau pour la rattraper.

Perdu dans ses pensées...il ne percevait pas le monde alentour.
Qu'allait-il faire pour sa soeur...était-ce enfin terminé ? Définitivement ? Il s n'allaient plus se revoir et c'est tout.
Il mit sa cigarette entre ses lèvres et chercha des deux mains, son téléphone dans les poches de son jean. Dans sa poche droite !
Il le sortit et ouvrant le clapet, alla jusqu'à la rubrique : "photo"...12 fichiers. Il les passa, une a une, Kiara qui faisait une grimace, Kiara qui dormait, Kiara qui cuisinait, Kiara qui ouvrait son cadeau d'anniversaire...Passant chaque photo, un sourire franc, s'afficha naturellement sur son visage.
Photo12 : ...oh !
Noak beuga un long instant devant l'écran. C'était une photo de lui...manifestement endormit. Il n'avait pas pu prendre cette photo et...ce n'était surement pas son lit....

PLOUF !

Le jeune sorcier leva les yeux et découvrit le gros chiant en train de nagé dans le lac. Il regarda autour de lui et.. Rakel !
WHaou ! Qu'est-ce qu'elle était mignonne dans sa petite robe blanche. Elle s'assit tout près du bord. Hésitant une seconde à peine, il se leva et se dirigea vers elle.
Discrètement il approcha :

"Joli chien...un terre neuve. ça correspond a votre profil !"

Il s'assit a ses côtés et écrasant sa cigarette, il remit le mégot dans le sachet.

J'observais le lac en silence, et surtout Kerta qui s'amusait comme une folle dans l'eau, étrangement je sentais que j'allais devoir aller la chercher, et mettre les pieds dans l'eau ne me tentait que moyennement, bah elle finirait bien par se lasser... Je me demandais se qu'il se passerait lundi au boulot, à vrai dire je n'avais pas réellement eut l'occasion d'y réfléchir, mais encore un collègue de plus qui ne serait pas ravie de me voir. Remarque, les filles étaient sans doute ravies de cette petite animation, ça leurs faisait un sujet de conversation en plus, et pas mal de bruit de couloirs, heureusement que ce n'était pas le genre de chose qui me dérangeait réellement. En faites j'arrivais même à regretter cet instant, j'y croyais pas j'étais réellement désespérante, à croire que les choses qui me plaisaient le plus c'étaient mes erreurs.

Je ne pu m'empêcher de froncer doucement les sourcils en entendant sa voix, je m'apprêtais à protester, mais au fond je n'avais pas envie qu'il part... Il n'y avait pas à dire je me détestais... Aussi je me contentais de lâcher un petit rire.

"Oui j'adore les créatures poilus et baraquées qui m'attirent des ennuies, mais j'ai tout de même choisis une femelle, on ne va pas trop cumuler les défauts."

Sans tourner la tête je lui jetais un coup d'oeil en coin, le sourire aux lèvres, avant de reporter mon attention sur le lac.

"D'ailleurs vous avez quelque chose qui m'appartient si je ne m'abuse."

Bien sûr je n'en avais rien à faire de cet élastique, mais c'était histoire de protester comme souvent avec moi.

"Oui j'adore les créatures poilus et baraquées qui m'attirent des ennuies, mais j'ai tout de même choisis une femelle, on ne va pas trop cumuler les défauts."

Oula, manifestement, Noak n'était pas le bienvenu. Sa mauvaise humeur le fit tout de même sourire. Si, elle faisait un parallèle entre Noak et le Terre Neuve, c'était raté. Elle avait du se rendre compte que Noak n'était pas "poilu"....bon, Barbiche mise à part. Mais en été, il arborait presque le crâne rasé. Cette coupe de cheveux, lui donnait un air plus sévère que d'ordinaire. Plus triste aussi.

"D'ailleurs vous avez quelque chose qui m'appartient si je ne m'abuse."

Machinalement, Noak ferma sa main gauche sur son poignet droit, là où se trouvait encore l'élastique coloré de Rakel. Un coin de ses lèvres s'étira en se souvenant de ce qu'il s'était passé la dernière fois qu'il s'était vu.
Tournant son visage vers elle, il remarqua qu'elle m'était de l'acharnement a ne pas lui adresser un regard. Il la regarda fixement.

"Vous êtes plus jolie les cheveux lâchés....ça vous enlève cet air tristement sérieux..."

Il le pensait sincèrement. Elle était incroyablement belle, cheveux attachés ou pas mais lorsqu'elle nouait ses cheveux...son visage avait l'air plus dur et sérieux. Ses longs cheveux bruns, la faisait paraitre telle une enfant sortie d'un compte merveilleux.
Sa phrase avait jeté un blanc, il sortit donc son paquet et entreprit de rouler une nouvelle cigarette.
Finie, il la saisit entre ses lèvres et alors qu'il s'apprêtait a l'allumer, il arrêta son geste.

"je peux ?..."

Oui je lui en voulais un peu, me retrouver en congé de force n'était pas pour me plaire, trop de temps pour penser et pour réfléchir, ça ne m'avait jamais réussis. J'aimais rester loin de tous mes problèmes et c'était ce que me permettait mon boulot, d'ailleurs pour ça je l'avais incroyablement bien choisit, difficile de trouver plus prenant.

Même si je mettais un point d'honneur à ne pas regarder Noak, je sentais son regard pesant sur moi, au point que je finis par tourner vers la tête vers lui, avant de répondre, quoi qu'il me fallut un certain temps, cet air sérieux avait des raisons d'être et pas seulement dans mon boulot, beaucoup de responsabilités pesaient sur mes épaules, et au finalement peut être trop, j'avais toujours essayer de me rendre utile, mais à force ça en devenait douloureux.

"Oui mais l'air sérieux, ça va avec la blouse blanche, ça fait partit de l'uniforme."

D'ailleurs la plus part du temps je n'attachais jamais mes cheveux lorsque je ne travaillais pas, je n'aimais pas réellement ça, je préférais de loin les laisser libre, et puis ça prenait moins de temps pour s'en occuper le matin ainsi. Alors que mon regard était toujours tourné vers Noak, je sentis un frisson me parcourir le dos, non c'était hors de question, je préférais encore aller prendre un bon bain froid en compagnie de Kerta plutôt que recommencer la même erreur, celle qui était responsable de ma mauvaise humeur actuelle. Lorsqu'il me demanda la permission de fumer, je me contentais de hausser les épaules.

"Je ne compte pas vous embrasser aujourd'hui, alors ce n'est pas un problème."

Je le narguais quelques secondes avant de me rendre réellement compte de ce que je venais de dire, et aussitôt je détournais le regard fixant de nouveau le lac. J'ouvris de nouveau la bouche mais sans qu'aucun son ne sorte, et au final je me retournais vers lui, plongeant mon regard dans ses yeux, le défiant du regard.

"Ah et une petite chose, vu que je n'ai pas pu vu le dire la dernière fois. Je ne suis pas une petite fille, j'assume très bien mes actes, je n'ai nul besoin de bouc émissaire, alors la prochaine fois pas la peine de partir en courant je suis tout à fait capable de gérer ce genre de situation et ça ne fait que vous donner l'allure du coupable parfait."

D'ailleurs j'avais réglé le problème toute seule une fois calmée, même si il m'avait fallu un petit moment.

Noak ne pouvait s'empêcher de sourire, la situation était tellement comique après tout.
Lorsqu'elle haussa les épaule, il alluma sa cigarette et tira longuement dessus.

"Je ne compte pas vous embrasser aujourd'hui, alors ce n'est pas un problème."

Il récupéra vite sa cigarette et se mit a tousser tout en rigolant. Pour être directe, elle l'était. Abordé le sujet aussi franchement était courageux de sa part. Sa toux rauque était aussi séduisante que sa voix enrayé par un usage trop régulier de nicotine.
Il mit sa main devant sa bouche pour reprendre son souffle puis tira de nouveau sur sa cigarette.

"Ah et une petite chose, vu que je n'ai pas pu vu le dire la dernière fois. Je ne suis pas une petite fille, j'assume très bien mes actes, je n'ai nul besoin de bouc émissaire, alors la prochaine fois pas la peine de partir en courant je suis tout à fait capable de gérer ce genre de situation et ça ne fait que vous donner l'allure du coupable parfait."

Il sourit et reprit la cigarette entre ses mains en ajoutant :

"C'est bon a savoir. La prochaine fois j'irais jusque au bout."

Cette réplique laissait imaginé des choses assez gênante et Noak s'en amusait. Il mit ses mains derrière lui pour laisser tout son poids porté sur ses bras.
Il rectifia les propos de Rakel sans cesser de fixer le chien.

"Je vous l'ai dit, c'est a cause de la police que je suis parti...je tiens pas a me retrouver encore en prison..."

Merde ! Encore ? pourquoi il avait dit encore ? Il rectifia :

"...a 25 ans ! "

Il était difficile de me mettre mal à l'aise, à vrai dire c'était plus souvent moi même qui me mettait dans des situations qui me déplaisait, généralement j'aimais plutôt jouer des situations, c'était bien plus agréable que de rester frustrée dans son coin. D'ailleurs je fus plutôt satisfaire de sa réaction qui me tira un sourire, même si je plissais légèrement le nez à cause de l'odeur de la cigarette qui était loin de me plaire, même si je m'y étais faite depuis le temps, pas mal de mes amis avaient cette sale habitude. L'idée d'aller jusqu'au bout n'était pas désagréable au contraire même, c'était loin de me gêner, c'était plutôt l'inverse, je ne disais pas non même si je ne l'avouerais pas, ça lui ferait trop plaisir à mon avis.

"Faut il qu'on vous laisse encore seul avec moi, vous mettez un souk pas possible dans les pièces, et puis ça risque de faire des jalouses, il faut bien partager."

Tiens oui après tout, on allait m'accuser d'être égoïste sinon, même si il était clair que si l'une de mes collègues tenait à me piquer mon patient préféré je montrerais les crocs.

"La police ne se déplace pas si facilement à Sainte Mangouste, et surtout pas bien rapidement, de toute façon comme si nous avions besoin de ça, c'est parfaitement idiot. Il n'y a que ce crétin pour croire que j'aurais besoin de l'aide de quelqu'un. Et puis un homme digne de ce nom ne se cache pas derrière eux. Malheureusement, il y a beaucoup des poltrons Sainte Mangouste comme partout, je ne vois vraiment pas ce qui le terrifie tellement chez vous."

Je n'avais que très rarement eut besoin d'aide, je savais bien me servir de la magie, aussi ce n'était pas un problème, et ce n'était pas une question de force. Je ne semblais pas tilter lorsqu'il parla de prison, à vrai dire, je m'en fichais pas mal, je partais du principe que le passé était le passé, j'avais moi même fait des erreurs. Je repoussais mes cheveux en arrière, avant de replier mes jambes sur le côté.

"...Malheureusement, il y a beaucoup des poltrons Sainte Mangouste comme partout, je ne vois vraiment pas ce qui le terrifie tellement chez vous."

"Mon sex-apeal sans doute !" dit il d'une voix qui se voulait snob.

Son regard se perdit un instant sur les jambes satinée de Rakel puis il se racla la gorge :

"A vous entendre on croirais que vous tenez un club échangiste !"

Il ricana puis termina sa cigarette en prenant une dernière fois soin de ne pas expiré la fumée sur la belle brune.
Le chien semblait se complaire dans l'eau, a essayer d'attraper des poissons. Imaginaires d'ailleurs à mon avis.

"...Non pas que cette idée me déplaise totalement mais je n'aime pas partager. Un petit peu égoïste j'avoue, dieu m'a affublé de toute les tares qu'il a pu trouver...si tant est qu'il existe..."

Je ne pu m'empêcher de rire à sa remarque, je doutais qu'il soit sensible au sex-appeal de qui que se soit, d'ailleurs je trouvais à présent sa présence désagréable. De nature honnête, je détestais les gens qui vivaient dans le mensonge, comme si l'on pouvait s'amuser à perdre son temps avec ce genre de stupidité.

En tout cas, l'idée du club échangiste n'était pas tout à fait rédhibitoire, en tout cas pas en tant que patronne.

"Oh l'uniforme serait plus sympa, tout comme les clients si vous voulez mon avis..."

Décidément ce n'était pas un chien que j'avais acheté mais une loutre, voilà qu'elle était toujours dans l'eau à s'amuser comme une folle, les animaux ont quand même la belle vie, ils ne s'encombrent pas de tous nos problèmes c'était sans doute plus simple à gérer.

"Tout le monde est égoïste, trouver un homme qui accepte de partager sa femme, le motif est plutôt simple, il ne l'aime pas, ce qui est valable dans l'autre sens bien sûr."

Je ne pouvais pas critiquer une personne égoïste, moi même j'avais beaucoup de mal à partager, ne serait ce que mes amis, alors j'étais très mal placée pour jugée.

"Et je pense que vous n'êtes pas le seul à avoir des défauts, sinon qu'est ce que je ferais là à me plaindre en une si belle journée? On se complaît dans le malheur, parce que c'est plus simple à gérer que le bonheur."

Et oui c'est tellement plus facile d'être seule que d'avoir peur de perdre quelqu'un, aimer quelqu'un c'est lui donner la possibilité de nous trahir, je l'avais vu plus d'une fois.

"L'amour...c'est quelque chose de malsain au fond. Etre si dépendant de quelqu'un qu'on en devient malade. C'est comme la grippe, sauf que quand on l'attrape...ce doit être pour la vie."

Rakel parlait du bonheur. Était-ce réellement plus facile a gérer ? Existait-il seulement quelqu'un pour en témoigné.
Noak avait toujours aspirer a un bonheur simpliste qu'il n'avait jamais évoquer auprès de personne. Pour la première fois, il formulait ce sentiment étrange.

"Je m'y accommoderais....au bonheur. J'aurais juste une maison près d'un lac. Je l'aurais construit moi même. J'aurais une femme que j'aimerais quoi qu'elle fasse et qui m'aimerait qui que je soit. Deux enfants peut-être trois qui joueraient avec le chien. Deux filles et un garçon..."

A cet instant, il pouvait les voir. C'était un peu comme dans les films, au ralentit, il les voyaient courir vers lui. Puis il saisissait son fils ainé dans ses bras et le faisait tournoyé tandis que deux fillettes collées contre ses jambes réclamait des calins.
Alors qu'il les serrait dans ses immenses et rassurant bras, une voix de femme l'appellait. Tournant la tête, il vit...Kiara. Un frisson lui parcourait le corps. Comment avait il pu y pensé ?

Il se dégoutait et machinalement mit une main sur la vieille entaille qui lui barrait le torse. Il était visiblement choqué. Un tel dégout de lui même qui lui donnait envie de vomir. L'idée même de sa propre existence l'effrayait.

"Je...je dois y aller."

Il se leva précipitamment, épousseta son vieux jean, puis tourna le dos a Rakel. Il n'osait plus la regarder.
Commençant a partir, il se passa rageusement une main sur ses cheveux courts.

Dès l'évocation du mot amour, je portais ma main sur mon avant bras gauche, le regard toujours tourné vers mon animal et une légère grimace sur le visage. Je détestais ce mot et ce qu'il représentait. Il me fallut quelques secondes pour me reprendre, me rappeler les mots de Dumbledore, ceux qui m'avaient toujours permis d'avancer, et non de me torturer à cause de certaines de mes paroles ou de mes pensées, ou plutôt qui avaient apaisé ma douleur, car il était clair que je continuais à me torturer.

L'évocation d'enfants étaient difficiles aussi, la dernière fois que j'avais eu cette discussion, c'était avec Connor, lorsque notre bonheur était encore parfait. Et pourtant j'aimerais des enfants un jour, j'admirais beaucoup la famille des Weasley et leur unité même si je doutais fortement vouloir autant d'enfants, mais il était aussi hors de question d'en avoir qu'un seul, de reproduire la situation que j'avais vécu, et c'était pour ça que je me torturais tant, sinon j'aurais simplement pu répéter la même histoire que mes parents, mais je leur en voulais assez comme ça pour ne pas refaire les même erreurs, même si ça m'avait effleuré l'esprit. En fait c'était simple, tout le monde aspirait au bonheur, fallait il encore le mériter et je doutais sincèrement que ça soit mon cas, aussi je me contentais du bonheur d'avoir mes amis auprès de moi et de faire un métier que j'aimais, superficiel, mais c'était déjà ça. Trop occupée par la douleur qui me serrait le coeur, je remarquais tout juste que Kerta avait arrêté de jouer et nous fixait du regard.

A mon tour je tournais la tête vers Noak, à présent je m'étais reprise, même si ça ne changeait pas grand chose. A côté de moi, il semblait parfaitement choqué, et même si j'en ignorais la raison, je me rappelais fort bien les nombreuses cicatrices qui recouvraient son corps. Mais que dire? Mon coeur se sera un peu plus lorsqu'il se leva, et la seconde qui suivit j'étais aussi mes pieds, le rattrapant à grande enjambée avant de lui attraper le bras, à cet instant je ne savais pas ce que j'allais dire, je n'étais pas douée pour ça, je n'étais pas la bonne personne pour parler à coeur ouvert.

"Je ne sais pas si vous vous rappeler mais vous m'avez dis que la magie n'arrangeait pas tout, et vous avez parfaitement raison, elle efface juste les stigmates, mais quelle importance étant donné que ce n'est pas la douleur physique qui est la plus terrible... Non c'est cette douleur viscérale qui est parfois si douloureuse que l'on préférait mourir que de continuer à la supporter, surtout que l'on a cette impression que quoi que l'on fasse on ne rachètera jamais ses fautes, que l'on ne mérite pas de vivre."

Il ne fallait parfois pas grand chose, une simple pensée, une volonté qui n'avait jamais été mis en oeuvre et dont je n'avais parlé qu'à une seule personne, voilà ce qui me torturait. Comment j'avais pu penser à devenir un tel monstre? Je me dégoûtais moi même, et pourtant il y avait assez longtemps que je n'y avais pas pensé, j'étais bien entourée il fallait dire. D'un mouvement rapide, je passais ma main sous mes yeux pour briser les larmes naissantes et remarquais la boule de poils trempée appuyée contre ma jambe sans pour autant réagir, je n'aimais pas parler avec mon coeur comme je venais de le faire, parce que si je ne parlais pas à la première personne il était clair que je venais d'en dire beaucoup sur moi, trop à mon avis, étant donné que la seule personne avec qui j'avais parlé aussi librement, c'était Dumbledore. Je lâchais la main de Noak, à présent je ne trouvais plus rien à ajouter et je n'avais aucun droit de le forcer à rester ici...

Quand leurs mains se touchèrent, Noak arrêta de marcher. Cela était la première fois qu'il la voyait sans sa blouse et il avait un peu de mal a s'y accommodé. Ainsi elle était plus féminine et tous les regards se posaient sur elle, plus que d'ordinaire.

"Je ne sais pas si vous vous rappeler mais vous m'avez dis que la magie n'arrangeait pas tout, et vous avez parfaitement raison, elle efface juste les stigmates, mais quelle importance étant donné que ce n'est pas la douleur physique qui est la plus terrible... Non c'est cette douleur viscérale qui est parfois si douloureuse que l'on préférait mourir que de continuer à la supporter, surtout que l'on a cette impression que quoi que l'on fasse on ne rachètera jamais ses fautes, que l'on ne mérite pas de vivre."

Il ne comprenait pas. Les scientifiques parlaient comme toujours avec leur tête alors lorsqu'ils s'essayaient a l'exercice du coeur, celui si était confus. Il détailla le visage peiné de Rakel. Des larmes bordaient ses yeux de biche.

"Pourquoi dites vous cela ?"

Alors qu'il approchait une main de son visage, des bruit de pas, lui firent tourner la tête : la police. A l'instant ou il posa son regard sur les deux policiers en uniforme, ces derniers arrêtèrent leur marche. L'un donna un coup de coude a l'autre et pointa le couple du doigt.

"Hey, vous !"

Il entrelaça ses doigts dans ceux de Rakel et se mit a courir dans la direction opposée. Il courait vite mais elle arrivait a le suivre. Courant sur ses talons, elle ne comprit pas lorsqu'il la poussa dans un épais buisson. S'allongeant au dessus d'elle, il plaça sa main sur ses lèvres couleur pêche.

"Ne faites pas de bruit, je vous en prie."

Collé l'un contre l'autre, poitrine contre torse, les jambes emmêlées, la chose était assez cossue. Une main sur ses lèvres, l'autre sur sa hanche, Noak se rendait compte pour la première fois a quel point elle était menue.
Les pas pressés des policiers passèrent devant le buisson et bientôt, on n'entendit plus leur pas qu'au loin..petit a petit, le silence revint.
Voyant qu'elle n'avait de toute façon pas l'intention de crier, Noak fit glisser ses doigts sur ses lèvres, il passa doucement sur ses pommettes puis longea la courbes de ses yeux, tapota légèrement sur sa tempe et d'un geste très lent il dégagea son visage des quelques mèches de cheveux qui s'y étaient égarées.
Il approcha son visage du sien, l'éloigna légèrement puis finalement l'embrassa tendrement, détachant ses lèvres de celle de la jeune femme puis les reposa un peu plus ardemment.
Mettant fin a leur baiser il murmura :

"Je récuperais juste ce que vous m'avez voler. On est quitte."

Après un baiser rapide de pure provocation , Noak se releva légèrement pour vérifier si la menace policière était belle et bien partie.

"Parce que vous n'êtes pas le seul à souffrir arrêter de fuir, je ne vais pas vous crucifier ça ne fait pas partit de mon boulot."

Des horreurs j'en avais dis et j'en avais fait, loin était le temps de l'innocence, certes tout était relative, il n'était qu'un monstre, un mangemort, mais ça ne retirait rien du fait que j'avais enlevé la vie à un homme, ou plusieurs. J'essayais de compenser avec les vies que je sauvais dans mon boulot, mais pour être franche, rien ne compensait jamais ce genre de chose. L'air plus triste et plus torturé que d'habitude, j'observais Noak alors que sa main s'approchait de mon visage, mais comme toujours, il y avait quelque chose pour venir nous déranger, en l'occurrence un moldu. Je jetais un coup d'oeil dans sa direction, sachant que trop bien que ce n'était pas après moi qu'il en avait, puis nos doigts s'enlacèrent, avant que je ne le suive dans sa course, laissant sur place Kerta qui visiblement ne s'attendait pas à ça.

C'était à cet instant que je me félicitais de ne pas avoir pris de talons, je l'aurais très franchement regretté, mais sinon courir ne me posais pas de problème je n'avais d'ailleurs pas vraiment de mal à courir après lui, par contre lorsqu'il me poussa je fus surprise, mais à quoi jouait il? Il y avait quand même plus simple pour échapper à des moldus, du moins de mon point de vue. Je n'avais pas l'intention de crier, ça n'aurait servit à rien, et je ne tenais pas à lui attirer des ennuis. Cependant la situation était assez désagréable dans un sens, voilà que je lui avais dit ouvertement que je ne recommencerais pas la même erreur et pourtant nous étions de nouveau collé l'un à l'autre. Mais quand je faisais abstraction de ça et de la situation dans laquelle nous nous trouvions c'était tout de même fort agréable, plus que ce que je devrais penser. Je ne pouvais m'empêcher de penser que je jouais avec le feu et que j'allais finir par me brûler c'était évident...

N'ayant que faire des policiers, je fixais Noak, me torturant de nouveau, je me trouvais stupide, j'accumulais les gaffes, j'aurais du me contenter de le soigner et basta, mais non, il y avait quelque chose chez lui qui m'attirait même si je ne l'avouais pas. J'appréciais ce contact de sa peau contre la mienne, ses doigts qui glissaient le long de mon visage, cette sensation si agréable, cette tentation si terrible. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux de son visage, j'avais même arrêté de lutter contre moi même. Malgré mes paroles je fus loin de refuser ce baiser, au contraire même ce fut avec plaisir que je lui rendis de façon tout d'abord timide, puis avec plus d'ardeur. J'accueillis sa remarque avec un petit sourire, quitte? Je n'en étais pas sûre. Me redressant, je vis une boule de poils fondre sur moi visiblement ravie de ce nouveau jeu, il n'en fallait pas beaucoup pour la rendre heureuse elle au moins.

"Tu compte m'attirer des ennuis à chaque fois que je te verrais?"

Je le narguais bien sûr et affichais un sourire sur le visage, j'étais presque passé naturellement au tutoiement vu la situation actuelle ça ne me choquais pas plus que ça.

"C'est ton côté SM qui te pousser à rester chez eux alors que chez nous tu serais probablement plus tranquille? En tout cas ils ont vraiment l'air d'en avoir après toi."

Noak ricana légèrement et répondit :

"Hey...c'est parce que je gagne plus d'argent qu'eux qu'il m'en veulent."

C'était sensé être une blague mais c'était totalement véridique. Noak n'était pas un homme matériel mais avec tout ses trafics de drogue, de tableaux ou d'autres objets de valeur, il avait accumulé une fortune confortable.
Malgré tout il avait beaucoup de dette...personne n'aurait pu devinez comme ça mais Noak reversait plus de 50% de ses gains a des associations ou aux recherches scientifiques moldus. Évidemment c'était peut-être pour alléger sa conscience mais... aussi parce qu'il ne devait pas être si mauvais que ça. Certains aidaient a la soupe populaire, lui préférait rester dans un total anonymat.

Il sortit son paquet de tabac de sa poche...décidément aujourd'hui était un jour particulièrement chargé en nicotine. Cherchant les feuilles dans ses poches :

"C'est plus simple de vivre ici. Loin de ce Harry Potter et des forces du mal...Les moldus ne se doutent de rien, ils vivent pénards..."

Trouvant son paquet , il en sortit une puis y étala son tabac dessus, mit la cale et roula la feuille des deux mains.

"Je le répète assez, c'est pas une bénédiction d'être sorcier, c'est une tuile qu'on choisit pas..."

Il lécha le bord de la feuille et la colla. Il l'alluma et la regarda bruler un instant avant de la porter à sa bouche. Basculant en arrière, il s'allongea sur l'herbe, un bras son la tête.

"Et toi ? Pourquoi avoir voulu être médecin ?"

L'argent étaient réellement le dernier de mes soucis, peut être parce que mon coffre en banque était blindé, ou parce qu'il était rare que je dépense, peut être un peu des deux, mon salaire me suffisait largement à tenir, de toute façon j'étais toute seule, ce n'était pas comme si j'avais une famille à nourrir.

En tout cas il avait sans doute raison, c'était plus simple d'être moldu, d'être ignorant, de ne pas savoir à quoi s'attendre, mais je n'étais pas du genre passive, il avait fallut que je fasse un choix dans cette guerre, même si il n'avait pas été aussi simple que je l'aurais voulu. Mais évidement ce choix m'avait compliqué la vie au possible, toujours vérifier que je n'étais pas suivis, toujours surveiller ses arrières, toujours se méfier de tout le monde. Il m'arrivait de regretter dans mes jours sombres, mais j'aimais ce que je faisais. Je m'installais dans l'herbe, les jambes tendues et appuyée sur mes bras.

"Parce que les problèmes de ce Potter et des forces du mal font partit de ce que je vis régulièrement, ça me mène à faire des choses dont je ne suis pas forcément fière, sauver des vies compensent je trouve, même si souvent je me contente de soigner des bobos. Retirer la vie d'une personne n'a rien de glorieux, même si elle le mérite... Ca m'aide à me sentir moins mal. Et puis ça m'occupe, difficile de trouver un boulot plus prenant."

Je fixais toujours le chien qui se roulait dans l'herbe.

"Et puis franchement je sais pas ce que j'aurais fait d'autres. En soit on voit beaucoup de monde, ça peut être très intéressant, ou horriblement ennuyeux ça dépend des jours...Mais contrairement à toi, je ne pourrais pas vivre ici, ça me plait d'être ce que je suis."

J'aimais la magie, je m'en servais tous les jours, et à vrai dire, j'étais incapable de me débrouiller une journée entière sans magie, c'était trop automatique pour moi.

"J'ai toujours besoin de m'occuper, je m'ennuie toute seule chez moi, j'y passe le moins de temps possible."

Et puis prendre des risques me plaisait, ça évitait à certaines personnes qui avaient des personnes qui les aimaient de devoir supporter ces risques.

"Et toi? Tu ne passe tout de même pas tout temps à faire courir les policiers dans les parcs?"

Bien sûr je savais que ce n'était pas le cas, il m'avait parlé d'un emploi moldu.

"J'ai un emploi a la con. Je passe mon temps a instruire des gamins qui s'en foutent de tout. Mon appart est pourri, je paye un loyer alors que j'y passe 5% de mon temps. Les meubles sont pas a moi, les voisins sont chiants..."

Noak soupira. Il faisait beau aujourd'hui, on se sentait bien. Le printemps arrivait et même si sa saison préféré était l'automne, il avait toujours aimer les balades printanières. Peut-etre juste parce qu'il voyait sa soeur plus souvent.
Il tapota sa cigarette pour que les cendres tombent.

"...A dire vrai...je songe a démissionner. On s'accroche toujours au passé pour de mauvaises raisons."

A présent, sa soeur ne reviendrais plus. Il n'avait plus besoin de rester dans la même ville moldu. Plus besoin de son appartement non plus, de toute façon, il était saisit par la police. Alors pourquoi pas...

"Je vais tout plaquer. Vendre mon appart et m'acheter un sac à dos. Je dormirais sous un pont, sur un banc...Plus d'attache...Je veux voyager. Comme Jules Verne et Christophe Colomb...."

Il tourna son visage vers Rakel. Il était très sérieux en disant cela mais il lui sourit :

"Tu pars avec moi ? On ira voir des découvrir des endroits qu'aucun moldus n'a jamais vu ! "

Visiblement la vie de Noak n'avait rien de réjouissant, à vrai dire je n'étais même pas capable de dire si mes voisins étaient chiants, je ne les avais même jamais vu pourtant j'habitais là bas depuis plus d'un an. Je fronçais légèrement les sourcils à sa remarque sur le passé, il n'avait pas tout à fait tord, il était difficile de se détacher de son passé, moi même il me hantait. Je me laissais tomber dans l'herbe observant le ciel bleu, prenant une long bouffée d'air avant de rouler sur le côté m'appuyant sur mon coude pour observer Noak. Plus j'y réfléchissais et plus je trouvais que ma vie n'était pas réellement celle que dont je rêvais, elle n'avait rien de réellement excitant, j'étais seule, même si il y avait les amis, mais c'était différent. Ma vie aurait elle était mieux au côté de Connor? J'avais de sérieux doute, ma propre moral m'aurait sans doute torturée, à moins que le mal m'aie eu avant mes remords. Terminer comme Bellatrix Lestrange me foutait la trouille. J'essayais d'être à la hauteur c'était difficile, en faite j'admirais Noak, il se foutait bien de ce que pensaient les autres...

J'admirais ce genre d'initiative, moi j'avais besoin de stabilité, je ne pouvais rester à rien faire, j'avais besoin d'un but, et surtout je ne pouvais pas abandonner l'ordre et les personnes qui comptaient sur moi, ils étaient en quelque sorte ma famille. Je connaissais personnellement chacun des membres de l'ordre, je m'étais accroché à eux, sans doute parce qu'ils ne m'avaient jamais forcés, jamais tenté de me faire adhérer à leurs idées, avec eux, j'avais toujours eu le choix.

"Le passé à quelque chose de rassurant, justement parce qu'il est passé et que plus rien ne pourra le changer."

Je m'allongeais dans l'herbe, observant le ciel en silence. Je ne savais pas si j'aimais mon passé ou si je le haïssais, en faites c'était sans doute un peu des deux. Un peu comme mon présent d'ailleurs... J'essayais de ne pas avoir de regrets, c'était déjà un gros effort, et au final, c'était le principal. Je fus surprise par l'idée de Noak, elle avait quelque chose de tentante. Partir et ne plus penser à rien. Partir et tout oublier, cette guerre, mes problèmes, mon passé. Mais malheureusement on ne pouvait se détacher aussi facilement du passé.

Au final, j'étais plutôt contente de ma petite vie, j'aimais mon boulot, même si des fois j'avais envie d'arracher la tête de certains de mes collègues, j'aimais voir mes amis, certains de mes collègues, et puis même me faire réveiller par Odin. Je pourrais dire oui sur un coup de folie, mais et si je le regrettais? Rare étaient les décisions que je prenais à la légère.

"Tu serais bien embêté si je dirais oui."

Je roulais sur le ventre, l'observant avec un petit sourire moqueur.

"Rien n'est jamais réellement loin pour quelqu'un comme moi, je pourrais habiter à l'autre bout du monde et arriver tous les matins à l'heure à sainte Mangouste. Ca a un petit côté agréable."

Un sourire était apparu sur mon visage mais il disparu bien vite.

"Malheureusement on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche..."

Mes désillusions amoureuses m'avaient suffit, j'étais très méfiante à présent.

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