|
| (Re)prise des hostilités ! [FE] | |
| | Auteur | Message |
---|
Aliénor de Maurpassant
Chaplin was the one who made me laugh!
AGE : 35 MESSAGES : 824 DATE D'INSCRIPTION : 16/06/2010
ILLUSTRATION PERSONNELLE :
COPYRIGHT : Natoune
| Sujet: (Re)prise des hostilités ! [FE] Septembre 21st 2010, 17:56 | |
|
| Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Feat. Michael & Aliénor |
Aliénor avait passé une mauvaise journée, et comme dans toute mauvaise journée, il fallait qu'elle sacrifie certaines âmes innocentes pour se sentir mieux. C'était une façon de se remonter le moral. Comme quoi, même les vampires avaient des coups de blues, et ils étaient d'ailleurs sûrement plus difficiles à surmonter que ceux des humains, car imaginez un peu ressasser des siècles d'existence !
Ce jour-là, elle repensait à la longue période qu'elle avait vécu seule, à errer de pays en pays, sans attache et sans espoir. Même si elle voulait se donner une image indépendante, elle avait pris conscience qu'elle n'était pas du tout faite pour rester seule. Bien sûr, il y avait toujours moyen de tromper la solitude avec un jouvenceau qui se rendrait compte trop tard qu'elle avait abusé de lui dans le simple but de le tuer, mais même ce genre de jeu ne l'amusait plus. Elle avait soif d'autre chose, mais ne savait pas exactement quoi. C'était vraiment difficile d'être un vampire indécis. La seule chose sur laquelle elle ne doutait pas, c'était de son habileté à séduire et à tuer. C'était déjà ça. Les pauvres humains ne possédaient même pas cette consolation. Ou tout du moins ceux qui se jugeaient au-dessus de toute effusion de sang. Les idiots...
Sa promenade pleine de désillusions la mena dans le centre-ville de Londres. Elle décida donc de faire un peu de shopping avant de se restaurer. Elle trouva une ravissante robe moderne que d''ordinaire elle n'aurait jamais osé porter. Etrangement, elle avait toujours gardé l'habitude de porter des jupes qui couvraient ses chevilles, mais celle-ci s'arrêtait au-dessus des genoux et était assez provocante. Qu'importe, elle avait besoin de changement. Elle enfila donc la robe dans la cabine d'essayage du magasin et en profita pour se choisir bon nombre d'autres vêtements. Voilà qu'elle devenait une fashion victim ! Les trois vendeuses, ravies d'avoir une cliente aussi dépensière, emballèrent tous les vêtements à renfort de grands sourires dignes de pubs pour dentifrice, mais elles scellèrent leur destin lorsque l'une d'entre elles demanda, de sa voix chantante :
VENDEUSE : Vous réglez par chèque ou par carte bancaire ?
Aliénor esquissa un sourire contrit, puis observa chaque jeune femme une par une, de ses yeux perçants. Laquelle était la plus grande menace ? Certainement celle qui était derrière la caisse, car le bouton d'alarme devait elle juste à côté d'elle. Il fallait commencer par celle-là. Inspirant profondément, Aliénor fit un nouveau sourire avant de découvrir ses dents et de se jeter sur la vendeuse qui ne trouva pas mieux que de crier d'un ton suraigu. C'était agaçant, on se croyait dans un mauvais film d'horreur. De plus, elle lui faisait horriblement mal aux oreilles. Aliénor mit fin à ses souffrances rapidement pour s'occuper des deux autres : elle arracha la veine jugulaire d'un coup de dents et tourna son visage ensanglanté vers les jeunes femmes qui hurlèrent elles aussi. Ah, ces Moldues...
Lorsque la vampire sortit du magasin, sereinement et arborant l'air le plus innocent du monde, elle laissait trois cadavres derrière elle. Elle avait soigneusement nettoyé son visage et portait sa charmante robe dont les volants battaient le long de ses jambes. Le nez en l'air, elle fredonnait une vieille chanson tout en portant ses nombreux sachets de vêtements. Finalement, cela avait été une bonne journée.
Elle aurait pu être parfaite si Aliénor n'avait pas senti subitement une odeur familière. L'esprit en alerte, elle stoppa net sans se retourner, humant l'air discrètement. Cet homme... Ses poings se serrèrent autour des poignées des sacs, mais elle reprit une démarche naturelle, attendant que le blondinet fasse le premier pas. Après tout, s'il était là, c'est qu'il s'acharnait encore et toujours contre elle, non ? Qu'il approche seulement, et elle allait lui faire comprendre une fois pour toutes qu'on ne poursuit pas un vampire sans se faire méchamment punir. Et en matière de punitions, Aliénor était passée professionnelle.
Elle l'aperçut un peu plus loin dans la rue. Par jeu, elle passa juste à côté de lui et le frôla au point qu'il la sente lui aussi. Même s'il n'avait pas un odorat aussi développé que les vampires, il se souviendrait sûrement d'elle, surtout qu'elle croisa son regard et baissa rapidement les yeux, comme si elle était gênée.
"Excusez-moi, monsieur. Je ne vous avais pas vu. Si je vous savais aussi bel homme, je n'aurais pas fait cette erreur."
Elle leva de nouveau les yeux et afficha un air à la fois espiègle et implacable. La partie recommençait. Y'aurait-il un vainqueur, cette fois ?
Dernière édition par Aliénor de Maurpassant le Octobre 2nd 2010, 21:06, édité 1 fois | |
| | | Michael Terragone
Seule une personne peut te détruire : toi.
AGE : 30 MESSAGES : 2413 DATE D'INSCRIPTION : 11/08/2010
COPYRIGHT : © Moi
| Sujet: Re: (Re)prise des hostilités ! [FE] Septembre 26th 2010, 00:24 | |
|
(RE)PRISE DES HOSTILITÉS « Pourrions-nous nous entretuer après le déjeuner ? J'ai les crocs, et non une dent contre vous. » |
feat Michael Terragone.Aliénor de Maurpassant | Je croyais être libre. Libre comme l'oiseau qui n'a qu'à se soucier que de voler. Libre comme le loup, solitaire, qui rode dans la forêt tel le prédateur qui ne se soucie que de sa proie. Libre comme l'aigle, qui par son élégance et sa domination fonce sur ses ennemis sans crainte et sans prétention. Libre comme l'Homme, l'Homme qui marche. L'Homme qui boit. L'Homme qui pense. L'Homme qui aime. L'Homme... qui tue.
J'avais tord. On m'avait vendu. Je n'étais qu'un vulgaire assassin ; pour eux. Ces informateurs, vils et avides d'argent, qui pour parvenir à leur buts m'ont offert un renseignement erroné. Me conduisant à une mort certaine et voulue ; à une fin désastreuse et maladroite de mon point de vue. Certes, je n'étais point un idiot. Je me doutais que l'embuscade demeurait réelle. J'ignore encore aujourd'hui comment ont-ils pu savoir que cela me mènerait à une adversaire... redoutable. Toujours est-il que le résultat était semblable : comment aurais-je pu émettre l'idée un seul instant que celle qui me barrerait la route serait une vieille connaissance qui s'était acharné à vouloir me tuer ? Si vieille que la poussière l'avait recouverte d'un filet gris, sans pour autant que je ne veuille l'oublier. Ceci était une métaphore, bien entendu. Mais cette femme, morte, restera autant qu'elle le souhaitera dans mes souvenirs. Tant que je n'aurais pas pris la décision de mettre fin à sa misérable vie. Une deuxième fois. Et encore aurait-il fallut que j'en ai les moyens. De suite, je n'étais pas en mesure de la regarder en face. Je lui tournais le dos. Pour la première fois depuis tellement d'années, je ne regardais ma rivale dans les yeux. Je n'avais, par conséquent, pas la moine idée de ce qu'elle préparait. Je jouerais ça à l'instinct. Étais-je assez fort pour cela ? Je l'avais promis. Je le serais.
Néanmoins, mon instinct me jouait bien des tours. Il avait eu raison, tout de même. C'est moi qui avait refusé d'adhérer à ses propos. Premièrement, avec ces drôles d'intermédiaires qui me rachetait une donnée insignifiante contre une des plus intrigantes. Un marché qui n'arrive jamais sans conséquence dans la « vraie vie ». Malheureusement, si je puis dire. Mais... l'occasion était trop belle. Comment aurais-je pu ne pas faire preuve de curiosité ? Je l'étais de nature. Toute option est à prendre. Je l'ai prise, je me suis trompé. Point. Et deuxièmement, sur la vue de cette chevelure. Mon oeil n'a que très rarement tord ; ainsi que ma mémoire. Je l'ai aperçu se faufiler à l'intérieur de la foule, s'aventurant malgré sa faim au milieu de ce qui restait, pour elle, du gibier. J'étais bien placé pour le savoir. Elle avait toujours soif... que ce soit pour se détendre, pour garder la forme, pour ses besoins vitaux ou pour se défendre. Je l'avais scruté, analysé, décortiqué. Au cours de plusieurs de ses investigations. Je suis un tueur, je suis une arme. Mais elle, c'est un monstre. Elle ne fait pas ça pour l'argent ou pour l'honneur, même par vengeance elle fait ça par plaisir. Est-ce que tout les vampires sont de la même sorte ou sa psychopathie est unique ? Je n'irai pas vérifier pour ma part. Cependant, je reconnaissais les psychopathes entre mille. Elle, elle était spéciale. Je l'avais combattu. C'est l'esseulée, la cible que je ne réussis pas à atteindre. Quelles étaient les chances que je la croise dans cette rue, à ce moment précis ? Aucune. Soit mes indicateurs étaient plus forts que je ne le subodorais, soit elle était là par hasard. Pure coïncidence ? Plausible.
D'un autre côté, piège ou pas, elle est là. Elle a quitté la foule et est partie vers une boutique plus loin, dans une autre rue. Je coupe, prend un raccourci, me demande si c'est bien de la suivre. Peut-être un peu impulsif de ma part, voire imprudent. Je dois penser aux personnes qui comptent sur moi aussi et à ceux qui m'ont engagé également ; quoi que si elle se bougeait le cul un peu, mes ennemis auraient du soucis à se faire. Et décision prise, je finis par atterrir au bout de sa ruelle. Elle venait de terminer ses achats ; probablement son diner par le même mode. Je fonçais, tête baissée. Lentement, calmement. Les mains confortablement disposés à l'intérieur des poches de mon manteau, l'une d'entre elle tenant fermement ma baguette. Je relevais les pupilles quand elle se décida à venir à m'en encontre, me cognant « par mégarde ».
« ALIENOR DE MAURPASSANT : Excusez-moi, monsieur. Je ne vous avais pas vu. Si je vous savais aussi bel homme, je n'aurais pas fait cette erreur.
J'esquissai un sourire. Content qu'elle m'ait remarqué. En même temps, je suis visible et à découvert. Sans bouclier exhibé. J'agissais en compagnie du sixième sens que je ne possédais pas.
« MICHAEL TERRAGONE : Ne vous excusez pas, miss. Je crois que cette étourderie est un signe... du destin ?
Je lui agrippa « amicalement » son avant-bras avant de remonter jusqu'à l'épaule, effleurant son corps. Pourquoi ? Aucune idée. Je partis sans dire un mot, la quittant sur cette vague phrase qui s'était conclut par une question. Peut-être. Je ricanai. Si elle n'avait pas changé depuis, elle me suivait à la trace. J'ai du faire une bonne cinquantaine de pas, à cadence rapide. Plus j'avançais, plus j'accélérais. Je discernai un cul-de-sac, non-loin de là. Voici l'opportunité. A peine j'appréhendais ce choix que je tournai à gauche. Me coinçant moi-même devant un mur de brique grise, un clochard à moitié-mort déposé près d'une benne à ordure qui suinte. Pas l'endroit rêvé ; on s'en contentera juste.
En parlant de ça, j'écoutais les alentours. En arrivant, j'avais capté tout les bruits présents. Un venait de s'ajouter. Une respiration haletante mais posée. Je sentais son souffle. Elle est là. De suite, je ne suis pas en mesure de la regarder en face. Je lui tourne le dos. Je sors mon arme. Le bout de bois est dorénavant assez repérable. Elle sait à quoi à s'attendre. Je suis conscient de ce que je fais. Mais ce jour... n'est pas le jour de ma mort.
|
| |
| | | Aliénor de Maurpassant
Chaplin was the one who made me laugh!
AGE : 35 MESSAGES : 824 DATE D'INSCRIPTION : 16/06/2010
ILLUSTRATION PERSONNELLE :
COPYRIGHT : Natoune
| Sujet: Re: (Re)prise des hostilités ! [FE] Octobre 2nd 2010, 21:05 | |
|
| Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Feat. Michael & Aliénor |
Au jeu du chat et de la souris, c'était elle le chat. Elle savait sortir les griffes et donner le coup de grâce dès qu'elle sentait sa victime fléchir. C'était bien connu, ce n'était pas amusant si la proie devenait trop faible. Il fallait qu'elle reste suffisamment éveillée pour avoir conscience de chaque partie de son corps, pour ressentir la moindre pression sur sa peau ou la moindre entaille dans sa chair. Les victimes inconscientes n'avaient que peu de valeur. Elles étaient comme la nourriture morte que les mortels dégustaient autour d'un verre de vin : sans saveur.
Aliénor connaissait par coeur le jeu cruel des tortures physiques et mentales. Elle excellait dans ce domaine depuis des siècles et même ses vampires aînés étaient toujours étonnés de voir avec quelle délectation elle jouait avec ses victimes. Le vieil adage "Ne joue pas avec ta nourriture" n'avait aucun sens pour les créatures de la nuit. C'était justement ceux qui s'en abstenaient qui étaient mis au banc de la "société" vampirique.
Si Aliénor avait gardé ne serait-ce qu'une once d'humanité, elle n'aurait pas suivi Michael dans cette ruelle. Mais son tempérament joueur prenait sans cesse le pas sur les vestiges de sa conscience. Elle avait senti une pointe de déception lorsqu'il l'avait prise par le bras pour remonter délicatement sa main jusqu'à son épaule. Une caresse ? Décidément, ce petit blondinet était pleins de ressources. Et puis, il avait sûrement appris bon nombres de choses depuis leur dernière entrevue, il était donc fort intéressant de poursuivre leur petite joûte verbale et gestuelle.
Pourquoi partait-il ? Avait-il peur d'elle ? Ce n'était pas surprenant, mais le décevait venant de sa part. A force de se traquer pendant ces longs mois, elle avait appris à l'apprécier dans une certaine mesure, et voilà qu'il ricanait tout en lui tournant le dos. Légèrement frustrée, Aliénor entrouvrit la bouche pour lâcher un petit soupir excédé puis partit en sens inverse. Quel toupet ! Elle aurait pu user de son don de persuasion pour l'influencer à faire un strip tease devant elle en pleine rue, histoire de lui faire payer son insolence. Après tout, il ne devait pas être un bon Occlumens, le manipuler serait chose facile, mais elle esquissa un petit sourire en se rendant compte qu'il lui avait peut-être envoyée une sorte d'invitation en s'éloignant ainsi. Peut-être voulait-il qu'ils poursuivent leurs retrouvailles dans un endroit isolé ? Finalement, elle appréciait son sens de l'initiative, et s'il ne voulait pas jouer, tant pis, elle le forcerait.
Elle huma l'air et reconnut facilement son odeur afin de le retrouver. Apparemment, il n'était pas loin. Une preuve qui confirmait qu'il souhaitait régler leur petit différent. Savait-il qu'en agissant de la sorte, il ne donnait que peu de valeur à sa vie ? Etait-il suicidaire à ce point ? Si jeune et déjà impatient de tomber dans les bras glacés de la Mort... Ah, les hommes !
Elle arrêta le premier Moldu de passage et, plongeant son regard dans le sien, le persuada de prendre le premier taxi pour amener ses sacs de vêtements chez elle, dans sa demeure londonnienne. Le pauvre bougre hocha bêtement la tête et tendit les mains vers la vampire. Aliénor fit tomber les anses sur les doigts du mortel et après avoir légèrement secoué la tête, toujours aussi désabusée par la bêtise humaine, se dirigea vers la ruelle. Elle ralentit l'allure en s'approchant de Michael, entendant son souffle grâce à son ouïe fine alors que son odeur emplissait ses narines. Il sentait si bon... Un parfum de vie irrésistible. Il lui tardait d'y goûter...
Se plaquant contre le mur, dans l'ombre, elle avança à pas de loups, observant sa proie qui ne l'avait pas encore remarquée mais qui avait déjà sortie sa baguette. Ce jouvenceau s'était volontairement coincé contre un mur de briques, entre une benne à ordures et un ivrogne à moitié mort. Charmant. Elle avait connu mieux niveau lieu de rencontres improvisés.
"On peut dire que vous ne perdez pas votre temps. Vous brandissez déjà votre bout de bois, impatient de commencer et pressé de finir. Je plains sincèrement vos conquêtes et je prie pour que vous n'ayez pas de petite amie. La pauvre..."
Aliénor n'avait pas pu résister à l'envie une réplique acerbe. Cela dévoilait du même coup sa position à l'ennemi, mais que craignait-elle au juste ? Même un Avada Kedavra ne pouvait rien contre elle. Au pire, cela lui donnerait des fourmis dans ses entrailles. C'était très désagréable mais cela se dissipait au bout de cinq minutes.
Avec un petit rire, elle sortit de la pénombre, ses lèvres retroussées dévoilant des canines légèrement plus longues que celles des mortelles. Pour qu'elles s'allongent totalement, il fallait attendre que la nuit tombe. Elle avait tout son temps pour garder Michael auprès d'elle jusqu'à ce moment fatidique.
"Franchement, qu'essayez-vous de faire avec ceci ?" demanda-t-elle soudain alors qu'elle avait rapidement glissé jusqu'à lui.
Elle leva l'index pour toucher le bout de la baguette, puis ricana tout en poursuivant :
"Si vous voulez vraiment me faire mal, venez-en aux mains."
Elle marqua une hésitation puis reprit avec une petite moue faussement sérieuse :
"J'aime les massages, et d'autres choses plus ou moins douces... A vous de tester mon seuil de tolérance à la douleur, et je testerai le vôtre en retour. Soyons magnanimes."
C'était une proposition des plus tentantes, mais restait à savoir si Michael serait tenté ou non... Elle avait toujours d'autres cartes dans ses manches si jamais il essayait quelque chose de stupide. L'agneau pouvait rapidement se changer en loup, il n'y avait même pas besoin de formule magique pour cela.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: (Re)prise des hostilités ! [FE] | |
| |
| | | | (Re)prise des hostilités ! [FE] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |