On se revoit...[Fe Léa]

Je n'avais pas grand chose à faire Chose sur, je me ferais tuer par mon père si j'allais le retrouver maintenant, pourtant, je voulais encore profiter de George. Je me dirigeais vers le chemin de traverse, et plus exactement vers la boutique de Fred et George. J'entrais dans leur boutique, et regardais autour de moi. Pour moi, cette boutique, c'était un peu comme un grand paradis. Plein d'objets pour faire des farces. Tout ce que j'aimais. Je vis des cheveux reconnaissable entre milles marcher de rayons en rayons. George. Il allait monter lorsqu'il sembla m'apercevoir. Je lui souris. Il s'avança vers moi, puis le plancher grinça à l'étage. Je levais la tête, lui aussi semblait avoir entendu le bruit. Il monta, uis je sursautais en entendant un bruit sourd au dessus de ma tête, un BOUM, révélant que quelqu'un venait de tomber. George redescendit, et moi je rigolais. Puis il m'expliqua qu'il avait fait rendormir Fred à l'étage. Puis il dit encore un truc qui me fit rire.
Mais bien trop vite à mon goût, il repartit sur les réactions qu'auraient sa famille en sachant notre relation. Je me mordis la lèvre, et lui dit :

-Tu sais George, je ne m'appelle pas Malefoy. Ni Jedusor. Je ne suis pas méchante. Tu le sais non? A part le fait que je sois Serpentard...

Je m'arrêtais en pensant que rien que cette chose là, que je sois de la maison Serpentard, allait poser un problème... Je n'ouvris pas ma bouche, je ne pouvais rien dire. Je chuchotais juste :

-On a plus qu'à espérer

Je pris George dans mes bras. Je me sentais tellement bien lorsque j'étais avec lui.

Il me répondit avec une voix douce, une vois qui me berçait presque. Il savait que je n'étais pas méchante. Encore heureux. Pourtant, il y a quelque temps, j'avais envisagé d'aller me placer du côté du mal. Maintenant, je n'y pensais même plus. Le mal n'aurait cas se passer de mes services. Il m'expliqua que les deux réactions dont il avait le plus peur, était celles de sa mère, et celles de son frère...
Puis encore comme plus tôt, il partit sur un tout autre sujet. Il n'avait pas une façon très douce de passer d'un sujet à l'autre, mais c'était aussi ce que j'aimais chez lui. Il me parla de...Tom? Mon premier copain. Mon ex. Celui qui -avant tout les autres- avait su que j'avais des sentiments pour George. Puis George regarda au dessus de mon épaule, et me demanda si c'était lui. Je me retournais, et eu le temps de voir son visage, mais il partit en courant.
George me proposa d'aller à l'étage. C'était en effet le moyen le plus simple de nous cacher. Car, Tom encore, ça passait, mais si ça avait été MA. Ça ne serait pas passer du tout.
Je me souvins de quelque chose, et dit à George :

-Et ton frère?

Comme il haussa les sourcils, je me souvenais de la machine qu'il m'avait montré. Nous nous dirigions alors vers l'escalier, mais avant d'arriver sur les marches, je le regardais et l'embrassa.

J'avais bien fait de l'embrasser. Ce que j'avais redouté n'arriva pas. Il ne me repoussa pas. Non, il m'embrassa à son tour. Puis, je montais les escalier, et il me suivait. Arrivé dans une sorte de laboratoire, je regardais autour de moi. C'était merveilleux. Cette pièce était -si je peux dire- magique. Puis je m'arrêtais sur une fenêtre grâce à laquelle on ne voyait pas ce qui se passait juste dehors, mais quelque chose qui se passait autre part. Je reconnut le frère de George : Ron. Une femme était à côté d'elle, elle lui demandais d'aller faire des tâches -ménagères pour la plupart-.
Je regardais la fenêtre s'ouvrit sur un autre paysage. Des animaux buvant dans un lac. Un paysage de nature, comme je les aimais.
Ensuite, quand je pus enfin me détacher de cette chose merveilleuse. Je regardais diverses autres inventions. Mais une attira mon regard plus qu'une autre. Je la regardais et m'accroupis pour mettre mes yeux à la hauteur de la table, et donc de l'invention. Je regardais George et je lui dit :

-Et ça? Qu'est-ce que c'est? Ça marche à quoi?

Cet objet me faisait presque frissonner tellement il était bizarre.

George m'expliqua que quelqu'un lui avait commander et rajouta qu'on lui avait proposé beaucoup de Gallions pour fabriquer ça. Il vint s'accroupir à côté de moi. Je regardais cet objet. Sans savoir pourquoi il m'attirait. L'objet était pourtant und es plus moches et des moins colorés qu'il y avait dans leur boutiques. Il m'expliqua ensuite que cétait un homme très sombre qui lui avait commandé, et qu'il ne l'avait pas pris pour une seule raison : l'objet avait été fait trop claire. Puis j'ouvrais grand les yeux en voyant la marque gravé sur l'objet. Je comprenais pourquoi c'était si sombre. La marque de Voldemort avait été déposé sur l'objet. J'allais ouvrir la bouche lorsqu'un hiboux s'écrasa contre la fenêtre. Bien que tout les hiboux se ressemblait, il me semblait déjà avoir vu celui-ci. Oui, c'était le hiboux des Weasley, qui tombait tout le temps dans les chips^^
Je retournais ma tête vers George, il venait de faire une démonstration dont je n'avais pas fait attention. En même temps, il travaillait sur un objet qui servirait au mage noir. Mais devais-je lui dire? Bien que j'aimais George, je restais une Serpentard et je ne devais pas faire de mal à mes parents en plus de mon amour pour un ex-gryffondor.
Mais l'amour, n'était-ce pas plus fort que la famille?
Lorsqu'il lu la lettre, George paraissait triste, presque déçu. Il em tendis la lettre qu'il venait de lire pour en écrire une réponse. Je lisais ma lettre à mon tour. Oui, sa famille n'était pas prête de m'apprécier.
Je lus sa réponse, il mentait à sa famille pour couvrir notre amour. Alors pourquoi ne pas en faire autant?
Il allait se remettre à l'expérience, lorsque je le tirais vers l'engin noir. Puis je tournais l'objet et lui montrait la marque :

-Tu connais cette marque George? C'est la marque de tu-sais-qui. Cet objet, tu l'as fait pour un des leurs.

George me regardait, il avait l'air complétement abasourdie. Je lui rlevais la tête, l'embrassais,e t lui demanda :

-Qu'est-ce qu'elle est censé faire cette machine?

J'attendais sa réponse, en ne pouvant arrêter de penser que je venais de trahir ma famille pour un homme d'une famille que j'étais censé detester, mais que j'aimais. Malgré moi. Et surtout, malgré mes parents.♥

Je regardais George faire toute une manipulation pour détruire l'objet de magie noir. Puis, il prit le reste de l'objet et le mit à la poubelle. Durant ce temps là, je l'avais rejoint. Il cherchait parmi ses inventions, et finalement trouva quelque chose. Un style de carnet. Un style d'album. Oui, c'était ça, un album photo. Sur les différentes photographies, on voyait Fred et George faire des bêtises...Ce qui ne changeait pas de l'ordinaire. SSur d'autres, on voyait la famille Weasley au complet. Ginny, Fred et George. Donc, presque au complet. Car si je ne me trompais pas, ça famille était beaucoup plus nombreuse que ça. Il y avait Ron, un Gryffondor. Il y avait aussi Percy, qui travaillait au ministère. Et Charlie qui travaillait en Pennsylvanie, non?

Puis, en reposant mon intention sur George, je pus vite distinguer qu'il était complétement ailleurs. Quelque chose faisait qu'il ne pouvait pas poser l'album de famille. Avec ma famille, je n'aurais eu aucun de mal à poser un album de famille. Mais George était proche de famille, alors forcément, je le comprenais. Je fis de pas en arrière. Il avait besoin d'être seul pour repenser à ses différents souvenirs...
Au bout de vingts minutes, je me rapprochais de George, et lui demanda :

-Tu veux que je te laisse?

Si il voulait être seule, je le comprendrais.

Finalement, il me demanda de rester. Tant mieux. Je ne me serais pas senti la force de sortir, en sachant que mon père me cherchait un peu partout. Puis, il me dit que Ronald était au courant. Bon, de toute façon, il y aurait surement bientôt des rumeur au château, à la rentrée, et tout le monde serait au courant. Chose que -évidemment- je n'espérais pas. Il se retourna vers la fenêtre grâce à laquelle on voyait ce qu'il se passait dehors. Je vis Ron, seul. Puis comme si il changeait de chaine, George mit le lac de Poudlard. Là, où, lorsqu'il y était encore, George et moi parlions, de temps en temps. Il se rapprocha de moi, et m'avoua qu'il faisait parti de l'ordre. Bien que je m'en doutais. Je fus...comment dire...déchirer en deux. Mes parents étaient d'anciens mangemorts, et même si pour moi, ils ne faisaient plus partis de ma famille, si ils s'étaient fait tuer lors d'une bataille contre les membres de l'ordre du phénix, je ne serais pas là, à l'heure qu'il était. Après une longue réflexion, et un combat entre mon cœur et mon esprit, le cœur prit le dessus. Si George faisait parti de l'ordre, d'accord. Ça ne devais pas interférer dan l'amour que je ressentais pour lui. Puis il me posa la question que je redoutais. Il me posa la question sur ma vie. Je devais lui répondre, il m'avait tellement dit de chose sur lui. Je commençais donc :

-Et bien... Mes deux "parents", si on peut les appelé comme ça, étaient deux mangemorts. Ils étaient tout deux allé à Serpentard, et toute mon enfance, mon père m'a élever en sorte que je devienne une sorte de machine de guerre. Un peu comme il l'avait été. A mon entrée à Poudlard, j'ai été envoyé à Serpentard. Sur le coup, j'étais fière. Mais ensuite, à chaque vacances, mes parents me criaient dessus, parce que les matières dans lesquels j'étais la meilleure, n'était pas celles où, d'après eux, je devait être la meilleure. Je n'étais pas comme eux, alors ils ne le supportaient pas. Surtout mon père. Quelques ans plus tard, j'ai fais la connaissance de personne sympa dans d'autres maisons. Toi le premier, ensuite Luna... Et je me suis rendu compte que le "métier" qu'avaient fait mes parents n'était pas pour moi. C'est cette année là que tout à changé. Mon comportement envers les autres, et tout le tintouin...

Voilà, avec ça, il savait l'essentiel. Il savait que je ne comptais pas -plus- devenir mangemorte. Il savait que c'était grâce à des rencontre comme lui ou Luna que je m'étais assagi. Il savait le non-respect que je portais à mes parents. Il savait l'essentiel...quoique. Je repris alors, doucement, mais en me rapprochant de sorte qu'il entende :

-Le plus important, que je ne t'ai pas dit, c'est que je t'aime, et que je ne veux pas te perdre. Mes parents n'auront rien à dire là-dessus.

Je vis que lorsque je lui parlais de ma famille, il s'attarda surtout sur le fait que mes deux parents soient des mangemorts. Puis, il sourit lorsque je parlais de Luna. Oui, Luna était quelqu'un de particulièrement gentille. Elle était drôle, partageuse, un peu folle sur les bords, mais c'est ce qui faisait son charme. Puis George prit la parole en me disant qu'effectivement, c'était à nous de faire nos choix, et pas à nos parents... Il avait raison, et j'étais complétement d'accord avec ça.

A chaque fois que George ouvrait la bouche pour dire quelque chose, j'étais obligatoirement d'accord avec lui. De plus, je buvais ses paroles, étant complétement folle de sa voix. Il sembla réfléchir à quelque chose. Ça ne me dérangeais pas de ne pas parler avec lui. Le fait même d'être dans la même pièce que lui me faisait du bien. Après quelques minutes de réflexion silencieuse, il s'approcha de moi et m'embrassa. Là aussi, il dit quelque chose que j'avais faillis dire. Il fallait l'avouer, cette relation ne resterais pas longtemps secrète.

Je le pris dans mes bras, et posais ma tête sur son torse. Je lui demandais :

-Alors? A quand la rencontre avec tes parents?

Non pas que j'étais pressé de les rencontrer, mais comme ça, ce serait une étape de passé.

Il répondit vite à ma question où. Et oui, ce serait surement au terrier. De toute façon, ce serait la chose la plus simple à faire. Mais quand? J'eus la même idée que lui, je regardais l'horloge. Nous aurions le temps de faire le voyage aujourd'hui. Je ne pensais plus qu'à ça, ça m'obsédait. Même mon père, je l'avais oublier.
Il me demanda ensuite si il devait en parler à Fred avant les autres... Non! Surement pas. Fred avait beau être un frère unique -je suppose- il ne devait pas le savoir avant les autres.

Je regardais George et lui dit :

-Aujourd'hui. Ça me semble parfait.

J'étais enthousiaste. J'essayais de m'imaginer la scène dans ma tête. Pourtant, à chaque fois, je me faisais rejeter... Pourquoi fallait-il que je tombe amoureuse d'un homme dont la famille me rejetterais automatiquement? Je regardais George et lui dit :

-George... Je vais me faire rejeter, tu ne crois pas?

Même si je savais que c'était le cas, il fallait que je passe cette épreuve. Je lui dit alors :

-On y va.

Sur ce, je l'embrassais longuement.