Après des mois...on se revoit [Fe Léa]

Encore une sortie à pré-au-lard avec mes parents. Je ne savais pas si je devais être contente ou pas... Mes parents me gâchait sans arrêt la sortie. De plus, ils ne voulaient absolument pas que je m'approche de certains magasins, comme celui des Weasley. Très beau magasin d'ailleurs. Je restais donc coller à mes parents comme si j'avais été une gamine. Le pire, c'est que mon père me surveillait d'une telle façon que je ne pourrait pas partir de son regard, sauf si... Et c'est ce qui arriva. Mon père entra dans un magasin de quidditch, comme il en était fan. Je fus alors dix secondes sans sa surveillance, et ça me suffit largement pour me tirer.
J'allais devant le magasin des frères Weasley que je trouvais toujours aussi formidable (le magasin hein!!!)
Je me souvenais des fois où j'étais venu avec George dans ce magasin. En réalité, une seule fois. J'entendis un grand BOUH, et je ne vis plus rien. Ce n'était pas difficile de répondre à sa question de savoir qui c'était étant donné que je venais de penser à lui. Je dit :
-Je ne sais pas, un Weasley?
J'enlevais les mains qu'il avait posé sur mes yeux, et quand je le vit -chose rare pour une serpentard - je lui sautais dans les bras, et lui demanda :
-Comment va mon farceur préféré?

Je savais très bien ce qu'il allait répondre à ma question, alors pourquoi l'avoir posé? Aucune idée. Lorsqu'il y répondit, il fit de l'humour. De toute façon, il ne faisait que ça. Sans cesse. Il me demanda ensuite comment j'allais. Je ne savais pas trop quoi répondre. Mes parents m'énervait à un point assez inimaginable. Mais en même temps, j'étais contente de mes années à Poudlard, bien que maintenant qu'il n'y avait plus les frère Weasley, c'était quand même nettement moins drôle. Je fis un oui de la tête, bien que je ne sois pas totalement sur de ma réponse. Puis, je commençais à avancer, il me suivit. Nous marchions comme ça. J'espérais ne croiser aucun Serpentard, bien que je n'en ai pas grand chose à faire. Ma vie ne regardait personne d'autre que moi. Je le regardais et lui demandais :
-Alors, les affaires, ça avance?
Oui, j'aimais bien sa tête rousse. J'aimais bien les roux en général.

Il répondit à ma question normalement, d'après lui, les affaires marchaient, mais que cependant, ils avaient de moins en moins de clients. Chose compréhensible. Les sorciers n'en avait pas trop grand chose à faire de la boutique Weasley de farce et attrapes. Ce n'était pas mon cas. J'adorais aller dans leur boutique, elle était belle, bien décoré, et qui plus est, on y trouvait des choses assez intéressantes. Par exemple : des bonbons qui donnait la vermicelles, et plein d'autres encore. Il me dit aussi qu'il était libre le Dimanche. Supert. Il me demanda ensuite des nouvelles de Poudlard. Et bien, quelle nouvelles lui raconter? Les bonnes, les mauvaises? Poudlard allait bien pour certain d'entre nous, et pour d'autres, c'était carrément la dégringolade. Moi qui était neutre. Je trouvais que Poudlard changeait, mais que ça allait. Les cours continuait à avoir lieu. Malheureusement. Les professeurs nous donnait encore des heures de colles. Bref, pas de grands changement quoi. Puis, je me rendis compte que George était là, et que cette réflexion devait lui donner une réponse. Je le regardais et remarqua en premier temps qu'il me fixait. Puis, je lui dit naturellement :
-Pas énormément de changement. Il y a toujours des cours, et des heures de colle, dont je fais souvent les frais.
Je crois que question résumée, j'avais bien fait.

Nous continuons à marcher, et George regarda la boutique que lui et son frère avaient ouverts. Elle était fermé.
Nous continuons à marcher, et il me demanda comment j'étais venu. Avec mes parents, mais il le devina. Il voulut que je leur dise bonjour. Super. Mon père allait être complétement dégouté que je traine avec un Gryffondor. Un Weasley qui plus est. Si seulement il savait comme je me sentais bien quand je parlais avec George.
En marchant, nous passions devant un magasin de Quidditch, et George dit que ça aussi, ça lui manquait. Et presque autant que Poudlard. Je le comprenais. Le Quidditch, c'était vraiment cool, bon a part que moi, j'avais le vertige, mais sinon, je voyais les autres jouer, et ils avaient vraiment l'air content du haut de leurs balais. Seulement, George avait l'air triste. Et je n'aimais particulièrement pas quand mes amis étaient tristes. Je me mis devant lui, face à lui et lui demanda :

-Olala, toi, il y a quelque chose qui ne va pas!!!

Je le regardais avec un regard se devant insistant pour qu'il m'en parle. Il pouvait me parler de ses problèmes, je n'était pas le genre de filles à déballer tout ce qu'on me dit.

Au bout d'un moment, lorsque je le regarda avec beaucoup plus d'insistance, il déballa tout : que Poudlard lui manquait, entre autre son poste de batteur au quidditch. Puis, il parla de Malefoy. Sans savoir pourquoi ça me fit frissonner. Ce...garçon, si seulement il était humain, avait fait vivre un enfer aux Weasley. A Ronald, à Ginny, à Fred, et -ce que je ne lui pardonnerait pas- à George. Il dit ensuite que la seule chose qui faisait qu'il aimait être sortie de Poudlard, c'est qu'il n'avait plus de moqueries. Puis, il partit sur une toute autre chose, si vite que j'eus du mal à suivre. Il dit qu'il se sentait toujours bien avec moi, puis il me compara à...son frère?
Ou du moins, il me dit que ce qu'il disait à son frère, il me le disait aussi. Il avait l'air triste. Je n'aimais pas le voir comme ça. Je n'aimais jamais voir mes amis pleurer. Particulièrement George, qui était mon seul ami Gryffondor, et à qui je m'étais énormément attaché.
Puis il me bredouilla quelque chose de bizarre, sur quelque chose que voudrait dire son cœur, mais que lui ne savais pas. Je ne compris pas grand chose. Je m'approchais de lui et lui dit :

-Et c'est quoi? Ce que veut dire ton cœur?

J'espérais au fond de moi que ce soit quelque chose, mais pourquoi espérer?
Pourquoi je pensais ça moi? George était mon meilleur ami. Je n'avais aucun sentiment amoureux pour lui. Aucun.
Vraiment?

Il resta silencieux quelques minutes mais qui me parurent des heures. Je cherchais ses yeux, il avait baissé la tête. Mais qu'avait-il de si important à me dire pour être timide à ce point et rouge comme une tomate?
Puis ce fut un autre George que j'eus en face de moi. Un George sur de lui, qui savait ce qu'il allait dire. Il commença par un discours du genre, tu n'es pas seulement ma meilleure amie, etc etc etc etc... Mais ce qui vint ensuite m'étonna. Il me dit quelque chose de complexe dans une phrase tellement simple. C'était aussi ça qui me plaisais dans George, ça façon de concrétiser les choses complexes dans des phrases si simple que "je t'aime".
Il me l'avais dit et secrètement, j'avais espéré que ce soit ce qu'il allait me dire. Je pensais que moi aussi je l'aimais, oui, moi aussi je l'aimais.
Je pensais à tous les obstacles qui se dressait sur mon chemin, sa famille qui n'appréciait pas particulièrement les Serpentard. Et mes parents...mes parents? Mon père? Je l'avais comlpétement oublié. Il était resté dans le magasin de Quidditch et nous étions passé devant avec George tout à l'heure.Que penserait mon père si il me voyait avec un Gryffondor. Et ma mère? Que penserait-elle? Que je suis une fille indigne?
Je réduisais l'écart qu'il y avait entre George et moi. Et dit tout doucement, mais assez haut pour qu'il l'entende :

-Moi...moi aussi

Une larme solitaire coula sur ma joue droite. Je ne devais pas pleurer, et pourtant pour une des premières fois je pleurais.