Duty is everything [Fe Alidor]

On dira ce qu'on voudra, être un homme, ce n'était pas si simple que ça pouvait le sembler. Ainsi, Rodolphus se remettait en question de façon permanente, en venant parfois à se demander s'il avait bien choisi ses convictions et s'il n'avait pas tout simplement opté pour les Ténèbres par facilité...et pour être avec la femme qu'il aimait. Cela s'était vu dans le passé, les camps de l'Ombre étaient les camps de la facilité. Et les Mangemorts pouvaient s'afficher en public, pouvaient entrer où ils voulaient, faire ce qu'ils désiraient, etc. sans jamais être inquiétés par les autorités actuellement au pouvoir... Certes, la vie était bien plus agréable depuis le retour du Seigneur des Ténèbres... pourtant, le bonheur ne résidait-il pas dans un idéal? Se battre pour une cause, pour des idées et des convictions plutôt que d'être un mouton et suivre bêêêêtement le troupeau... c'était surtout cela qui était attirant et exceptionnel à ses yeux dans cette affaire... même le big boss des Mangemorts avait quelque chose de cet idéal en lui, Lestrange en était intimement convaincu... Et le quadragénaire se connaissait certains points communs avec cet homme de poigne. Mais ce dernier fuyait tellement les contacts humains qu'il ne s'en rendrait sans doute jamais compte.

Toutes ces pensées qui se bousculaient dans l'esprit du sorcier au rythme de sa démarche un peu saccadée depuis une petite altercation avec des Aurors - sa jambe n'était pas encore tout à fait remise de ses émotions - et des gouttes de pluie qui le harcelaient depuis maintenant une bonne demie-heure finirent par le conduire en un lieu bien connu de Pré-au-Lard, un pub réputé pour sa clientèle variée et pas toujours très nette... Rodolphus y venait de temps en temps. Il avait passé ici pas mal de bons moments lorsqu'il était encore à Serpentard et c'était un endroit comme un autre, au fond, pour faire le point sur sa vie.

L'homme s'installa à une table vide, à mi-chemin entre la porte d'entrée et celle qui menait à ce qu'il devinait être la réserve. Il commanda un whisky pur feu et sortit un parchemin et une plume. D'une écriture fine et rapide, il griffonna quelques notes synthétiques. Il procédait de manière quasi scientifique pour faire le point, c'était une déformation presque professionnelle. Ainsi, il notait au fur et à mesure des considérations sur la vie en général. Sur Bella, aussi. Car tout cela n'allait pas du tout. Il évitait d'inscrire quoi que ce soit qui fasse penser à l'Armée des Ténèbres. Ici comme ailleurs, on n'était pas à l'abri...

Lestrange releva plusieurs fois les yeux de sa feuille de parchemin, d'abord pour prendre sa consommation des mains de Mrs Rosmerta, ensuite pour chercher une forme d'inspiration au plafond et enfin pour regarder le nouveau venu. Il avait la conviction de l'avoir déjà vu quelque part... mais où?

La douleur était insoutenable, Alidor était au bord de l’asphyxie. Les plus infimes parties de son corps souffraient le martyr. (Qui a parlé de son sexe ? ) A l’instant présent, il aurait préféré mourir tant le supplice était intenable. Qu’avait-il fait pour mériter une telle punition ? Le fait d’être Auror avait-il influencé cette horrible vengeance ? Jamais on ne l’avait connu aussi proche de la mort, ce duel était peut être le dernier pour Alidor. En une seconde, la douleur s’estompa.. Il avait faillit y passer, et il se jura d’aller dire à ce moldu de ne JAMAIS remettre du Patrick Sébastien à fond où il ne survivrait pas une seconde fois à une telle horreur.

Mis à part cette torture olfactive, la journée avait été plutôt bonne. Un peu morose, mais calme et sans incident majeur. Il avait une nouvelle fois passé la majeure partie de la journée dans la solitude, et il fallait rattraper cela. Non pas qu’il est développer un gout particulier pour les relations entre humains, simplement qu’il avait besoin de voir que les autres continuaient d’exister, que la vie suivait son cours. Oh non ! Il ne sortait pas pour discuter, certainement pas. Il n’était pas là pour se faire des amis, simplement décompressé, en prêtant une oreille aux ragots sans intérêts des sorciers moyens. La lieu idéal se nommait les trois balais, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit vous trouverez des âmes qui vivent.

Après un transplanage et quelques pas, il rentra dans l’établissement si fréquenté. Une nouvelle fois, la place était bondée, et il fut bien difficile de se frayer un chemin à travers les différents sorciers. Quelque chose attira son attention. Un coup d’œil avait suffit a identifié l’homme suspect. Mais que faisait-il dans un tel lieu ? Comment un homme comme Rodolphus Lestrange, recherché de tous, pouvait-il s’afficher de la sorte ? Certes, il était méconnaissable des photos qu’on avait placardé de lui, mais les traits restaient les mêmes. Autour de lui, personne ne semblait avoir remarqué sa présence. Quelles solutions restaient à Alidor ? Il ne pouvait absolument pas tenter quoi que ce soit dans un tel lieu, et il savait que son adversaire ne s’y risquerait pas non plus. Il aurait pu fuir mais le personnage le fascinait autant qu’il le dégoutait. Sans faire marche arrière, Alidor s’avança calmement mais fermement. Il prit le siège en face du mangemort et s’adressa à lui aussi normalement que possible.

« Je ne pensais pas te trouver ici Rodolphus. Ce sont des risques inconsidérés que de sortir sans ta chère et tendre protectrice. Tu devrais savoir que ton piètre niveau magique ne t’autorise à aucune sortie solitaire… »

Il s’amusait à parler de la sorte. Il connaissait peut être mieux que quiconque les capacités de Rodolphus, et il avait grandement ridiculisé les réels dons du mangemort. Celui-ci était un adversaire aussi froid que redoutable, aussi cruel que doué. Et ce n’était pas peu dire. Sans s’occuper de ce que le mari de Bellatrix eut à dire, Alidor reprit sous le couvert de l’ironie.

« Tu commences à trop bien connaître Azkaban, ca n’est même plus divertissant. Il faut passer à la vitesse supérieure, que dirais-tu d’un baiser de détraqueur ? Ca ne doit pas beaucoup changer lorsque l’on est habitué à embrasser une femme comme Bellatrix.. »

Au fur et à mesure que s’étalaient les notes sur le parchemin, Rodolphus se rendait compte que son choix, s’il n’était pas facile ni le plus prudent, était au moins celui qui lui tenait à cœur. Des gens s’étaient battus depuis des années, des siècles, même, pour que la suprématie du sang soit reconnue parmi les êtres humains… Pourtant, même les moldus les plus racistes pouvaient être condamnés pour avoir tenu des propos antisémites ou négationnistes. Bref, tout évoluait en ce sens. Et la politique du gouvernement actuel semblait justement faire marche arrière. Pourquoi ne voulait-il pas revenir à la ségrégation et à l’élitisme, ce foutu Ministre ? Lestrange trouvait à tout cela une impression de déjà vu… et de déjà lu. Le pouvoir de l’Apartheid. Le troisième Reich. Les colonies espagnoles, portugaises, françaises, néerlandaises et anglaises. Bientôt, on en reviendrait au trafic d’ébène. Un moyen comme un autre de s’enrichir plus encore.
Le sorcier buvait son whisky par petites gorgées. Le liquide était fort, sans doute une bouteille qui traînait depuis pas mal de temps dans ce pub. Il y avait tellement de choses que les barmans achetaient en prévision qu’à force, de douze ans d’âge le whisky passait à quinze voire plus. Tant mieux pour les clients.

Le pub était bien rempli à cette heure-ci. Et n’importe qui sait parfaitement bien que dans la foule, un visage est moins facilement reconnaissable. Pas besoin de porter une capuche ou un masque, pas besoin de se cacher. Et puis, après quinze ans de prison, qui allait encore reconnaître Rodolphus Lestrange parmi la masse ? La question ne dut pas attendre de réponse bien longtemps, car un grand Noir vint prendre place en face du Mangemort, au grand dam de ce dernier qui avait plus besoin de solitude que de compagnie.

"Tiens, Beia… sans tes acolytes, j’ai failli ne pas te reconnaître… Mais tu portes sans doute sur toi un quelconque artefact magique pour te protéger, on laisse rarement sortir les enfants seuls, de nos jours… qui sait quelles mauvaises rencontres ils pourraient faire ?"

Pourtant, en ce début d'après-midi, Mr Lestrange avait flâné un peu dans Pré-au-Lard et il avait jeté son dévolu sur les Trois Balais - puisque tout le monde sait bien que le salon de thé de Mme Pieddodu est réservé à une certaine clientèle aussi baveuse que bourrée d'hormones... or, Rodolphus n'était pas dans ce cas. Le malheur dans ce monde de fous, c'est qu'il n'existait plus beaucoup d'endroits dignes de ce nom pour prendre un bon verre tranquillement.

A quoi bon renier sa nature ? L’homme naît bon et c’est la société qui le corrompt, paraît-il. Certains hommes tentaient de maintenir le cap et c’était ce qui faisaient d’eux des êtres particuliers, des êtres pour lesquels rien ne pouvait briser les idéaux et les rêves, ou presque. Des hommes comme cela combattaient pour un idéal, quel que puisse être le prix qu’ils auraient à payer pour offrir un monde meilleur à leurs successeurs. Rodolphus étaient de ceux-là. Prêt à mourir pour des idées.

Et voilà que le type insultait Bellatrix. Il s’agissait précisément du genre de propos que le Mangemort avait du mal à supporter. Car bien que sa chère épouse était loin d’être une tendre, elle n’était pas pour autant comparable à un détraqueur. Cela dit, Rodolphus tâcha de garder son sang froid. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour se lancer dans un combat à mort pour défendre l’image qu’il avait de sa femme.

"C’est vrai que toi, avec ta grande gueule et ton « éducation » de sauvage, tu dois avoir une nette préférence pour les hippogriffes, n’est-ce pas ? Alors, jaloux, Beia ? Tes hormones frétillent et tu veux te frotter à Bella ? Sache, Monsieur le Passif, qu’un mec comme toi ne peut même pas espérer rivaliser avec les chevilles de ma femme. Une seule d’entre elles a plus de pouvoir et d’élégance qu’un bête type dans ton genre."

Alidor ne prit pas soin de relever la provocation de Rodolphus Lestrange. Ce mangemort était l’ennemi parfait du grand auror noir. Il le savait réfléchi, dévoué à sa cause, fié à une idéologie. C’était une réplique parfaite, mais dans un modèle opposé. Lui avait fait un choix radicalement différent. Il aurait pu devenir un grand sorcier, mais le destin est tracé.. Lorsque vous naissez Lestrange par des temps aussi troubles, la destinée vous rattrape, vous étouffe jusqu’à ce que vous vous rangiez du côté des sangs-purs extrémistes, du côté des valeurs conservatrices et détestables.

Le talent est une chose, les décisions en sont une autre. En regardant l’homme qui lui faisait face Alidor se surprit à être profondément fasciné par le personnage. Aussi détestable qu’intriguant. L’auror se reprit, car oui il aimerait connaitre les limites du mangemort, mais il le savait redoutable et imprévisible. L’auror prit le temps de s’asseoir à la table, et fixa à nouveau son interlocuteur. L’auror restait étrangement calme, le pouls avait gardé un rythme paisible, et rien ne laissait envisager une quelconque divergence entre les deux hommes.

La comparaison Bellatrix – Détraqueur, ou détraqueur – Bellatrix, ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Et visiblement l’homme n’apprécia vraiment pas le fait que sa femme adorée puisse être comparée à une créature maléfique fondamentalement mauvaise et cruelle. C’était pourtant exactement la définition qu’il offrirait à la si fidèle mangemorte. Il se plaisait à comparer les deux. Après tout, Bellatrix était la mangemorte par excellente, impitoyable à l’image de son maitre. Aussi impitoyable que pouvait l’être un détraqueur sans conscience. La réponse ne tarda pas, le ton était monté quelque peu sans pour autant devenir trop bruyant.

"C’est vrai que toi, avec ta grande gueule et ton « éducation » de sauvage, tu dois avoir une nette préférence pour les hippogriffes, n’est-ce pas ? Alors, jaloux, Beia ? Tes hormones frétillent et tu veux te frotter à Bella ? Sache, Monsieur le Passif, qu’un mec comme toi ne peut même pas espérer rivaliser avec les chevilles de ma femme. Une seule d’entre elles a plus de pouvoir et d’élégance qu’un bête type dans ton genre."

Alidor considéra avec attention la phrase, il s’autorisa à un sourire volontairement moqueur. Il avait touché la corde sensible, et se délectait de voir Rodolphus bouillonnant à l’intérieur. Lui se laissait volontiers aller à une critique, et était insensible aux attaques tranchantes du mangemort. Il prit le temps de répondre, toujours en gardant un œil sur la baguette de Rodolphus et sur ses différentes attitudes. Il ne lui fallait pas beaucoup de temps pour déclencher un sort ravageur.. Et il fallait mieux que l’auror se garde d’un tel sortilège.

«Un hippogriffe ? Pourquoi pas. Je ne peux pas rivaliser avec ta femme ? C’est une idée bien peu réfléchie. En revanche, tu ne peux pas rivaliser avec l’amour qu’elle porte à ton cher maitre. Dur d’être relégué en seconde place ? D’être éperdument amoureux d’une femme qui n’en à rien à faire ? »

L’auror se douta qu’il n’était pas loin d’avoir touché au plus profond de son être le mangemort. Aussi fier qu’il était, il n’avouerait rien. Mais en bon opposant de la famille Lestrange, et de ses agissements, il connaissait la relation de Bellatrix avec Voldemort. Un mari pour le nom ? Un maitre pour la vie ? Cela devait être dur à accepter, terriblement dur certainement. Il n’ajouta rien et se contenta de reporter son attention sur le mangemort.

L’Auror avait pris place en face du Mangemort et ce dernier ressentait une irrépressible envie de lui botter les fesses. Il y a toujours des gens, comme ça, que vous ne pouvez pas supporter et dont la seule présence suffit à vous mettre les nerfs en pelote. Or, en plus d’être un Auror, le sorcier en face de lui était issu d’un pays sous-développé. Forcément, ça ne pouvait pas coller. Rodolphus fit craquer les jointures de ses doigts, comme si cela pouvait avoir un effet calmant sur lui. La comparaison de sa femme avec un Détraqueur n’était pas passée… en tout cas, Lestrange l’avait plutôt mal digérée… et voilà que son vis-à-vis se permettait à présent de jouer les psychomages de comptoir, en tentant d’analyser une situation maritale qui ne pouvait, pourtant, pas être connue de tous, puisque l’image du redoutable couple de Mangemorts faisait encore et toujours frémir les sorciers de tous poils. La vérité est ce qui blesse le plus, en réalité, et s’il savait qu’il avait mis le doigt sur le plus lourd secret de Rodolphus, Alidor aurait certainement un atout dans sa manche. Serrant les dents, Lestrange prit la ferme décision de ne pas laisser transparaître la rage que lui inspiraient les paroles de son ennemi, mais de répliquer de manière somme toute assez naturelle, en alliant mauvaise foi et attaque, ainsi qu’en lançant des piques qui étaient de celles qui le faisaient arborer un rictus mauvais...

"Pour qui te prends-tu, Beia ? Qui es-tu donc pour critiquer ainsi, ouvertement, mon couple ? N’es-tu pas de ceux qui pensent que la vie de célibataire est autrement plus satisfaisante que le mariage ? à moins que tu ne cherches à me convaincre de quitter Bellatrix… ce qui te laisserait le champ libre pour me faire tes avances ?
Sache, Auror de mes deux, que je n’ai pas besoin de tes analyses de psychomage à deux noises, ni de ta compassion… C’est sans intérêt pour moi et ce n’est pas comme cela que tu arriveras à tes fins. Un jour, tu verras, je prendrais mon pied avec Bella en me vautrant dans le meilleur aphrodisiaque qui soit : un bain de sang… Ton sang… c’est un « afro-disiaque » que je soupçonne d’être plus efficace encore que celui des moldus !"

Rodolphus ne se laisserait pas faire. On n’insultait pas son couple et sa femme impunément. Certes, le soupçon d’homosexualité que lançait le Mangemort à la face de son interlocuteur n’avait rien de fondé, mais lorsqu’on est attaqué de front, les coups bas et illégitimes sont permis. Tous les coups le sont, à vrai dire, dans la charte du parfait Mangemort.
Il eut un sourire en coin et but le contenu de son verre. Oh, ce n’était pas grand-chose, mais il avait besoin d’un verre vide pour la suite, car déjà un plan s’amorçait en son esprit fertile et vicieux. Rod posa son coude gauche sur le dossier de sa chaise, adoptant une attitude détendue qui laissait à la main droite toute la liberté d’empoigner une baguette rapidement. Pourtant, l’homme préférait éviter ce genre de scandale : le pub était suffisamment plein pour que cela créât une émeute et cela ne faisait pas partie des plans établis avec le Seigneur des Ténèbres.

"A moins que tu ne veuilles que je t’aide à te trouver une nana ? Tiens, cette serveuse, là, tu en penses quoi ? La vingtaine, blonde, des yeux verts et la grâce d’un pot de chambre… Vous avez au moins un point commun."

D’un geste nonchalant, Lestrange appela la serveuse qui se trouvait à l’opposé de la salle, les mains pleines de verres de bièraubeurre et de jus de groseilles. Elle lui répondit d’un signe de la main qu’elle ne tarderait pas à venir, ce qui conforta Rodolphus dans son idée de continuer ses propos qu’il jugeait particulièrement idoines pour la situation.

"Alors, à part me parler de ma femme, que veux-tu ? De l’argent pour rentrer dans ton pays ? si c’est ça, je peux t’avancer les gallions… ou bien tu envoies là-bas des objets civilisés ?"

L’Afrique, c’était bien connu, était un continent sous-développé, où les peuples de chaque pays se débrouillaient pour survivre. Ce n’était pas pour rien qu’on voyait tant de gens de couleur dans l’Occident.
Ça y est, la serveuse arrivait près d’eux, calepin de parchemin et plume à la main, prête à apporter de quoi satisfaire les gosiers des deux sorciers ennemis. Lestrange ne laissa pas Alidor commander, pour ce genre de choses, il était plutôt prompt à la détente.

"Un whisky Pur Feu pour moi… et pour le grand singe, apportez un jus de banane, ça lui fera les dents... il manque un peu de mordant, voyez-vous…"

Les remarques racistes ne faisaient pas peur à Rodolphus. Pas plus que celles sur le sang ou sur le manque de civilisation. Il ne craignait pas de blesser les gens, il cherchait justement cet effet-là en particulier… mais comme il ne connaissait pas le point faible de Beia, il lui fallait le trouver et pour cela, attaquer sur tous les fronts lui semblait être la meilleure stratégie.

» Alidor Beia
» Nobody said it was easy. [Pv Alidor Beia]
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