Perséphone Vala Galanis

Ma famille? A vrai dire au fil des siècles je crois bien avoir oublié qui ils étaient, je me souviens parfois de fragment de mon passé, mais pour être honnête donner des détails serait assez difficile pour moi. Je sais que ma mère était une femme belle et forte, mais aussi pauvre malgré son sang pur … Mon père lui était un héritier promis à un grand avenir jusqu’à ce qu’il rencontre la femme dont il tomba amoureux, ma mère. Je ne sais plus très bien ce qui c’est passé par la suite , je me rappelle parfois les endroits insalubre dans lesquels on vivaient , je me rappelle aussi des pleures et des cris , signe que j’avais surement beaucoup de frères et sœurs … Je ne sais pas trop pourquoi j’ai oublié ma famille alors que parfois je me rappelle de chose plutôt sans importance en comparaison , peut-être que j’ai subis quelque chose de terrible avec eux ou peut-être que ça m’empêcher de souffrir en me rappelant que je les ais définitivement perdu en devenant ce que je suis… Mais avoir des regrets serait stupide, surtout sachant que j’ai fais ce choix, un choix que je paie chaque jour depuis tellement longtemps…

Je me souviens tout de même du jour où j’ai reçu cette lettre pour Poudlard, je ne sais plus où j’étais à ce moment précis mais je me rappelle en détail les sentiments que j’ai ressentit en lisant ses mots. J’étais tellement contente d’aller dans cette école qui n’était ouverte que depuis peu à l’époque , c’était presque un miracle de pouvoir étudier la magie dans cette école , surtout que c’était les débuts de Poudlard , et Salazar Serpentard n’était pas tendre avec l’idée d’avoir des sang de bourbes chez lui… Certes je n’étais pas vraiment concerné mais le climat était plutôt tendu quand même… Je crois que j’étais une élève plutôt doué, j’aimais vraiment apprendre et à Poudlard j’avais l’espace dont j’avais besoin et surtout dont j’avais envie.

J’ai fais partie des meilleurs élèves pendant longtemps, j’ai quitté l’école avec les honneurs mais justement en quittant les murs de Poudlard que je me suis rendu compte de quelque chose d’important. A peine une semaine après la fin des cours j’ai faillis mourir, dans mes souvenirs je crois que je me suis simplement fait attaquer par un monstre quelconque, je ne pourrais pas vous dire de quoi il s’agissait exactement mais j’ai faillis perdre la vie et là j’ai comprit que je ne voulais pas mourir… Que je voulais vivre… Vivre éternellement. Je me moquais d’avoir été à Poudlard, je me moquais de ce que j’avais apprit, tout ce que je voulais c’est être encore jeune, belle et vivante dans cent ans… Le rêve d’une gamine un peu excentrique et renfermé se transforma vite en une obsession pesante et effrayante, je passais mes journées à chercher un moyen d’accomplir se rêve utopique. J’avais si peur de la mort, tellement peur de disparaitre sans rien laisser… Pathétique c’est vrai mais tellement naturel finalement. Je ne sais plus exactement pendant combien de temps j’ai cherché une solution, peut-être que ça n’avait duré que des mois ou alors des années, quoi qu’il en soit la solution s’offrit à moi d’une façon assez inattendu.

J’ai rencontré un vampire, un vampire qui venait tout droit des Carpates, il était là pour je ne sais quelle raison … C’était une femme en faite, nommé Philadelphia Sanguina, belle et ténébreuse, à l’époque j’étais tellement jalouse de cette beauté aveuglante que je n’ai pas vraiment réfléchit quand je lui ais demandé de me mordre et de me transformer. Elle voulait à tout prix des gens fidèles à ses côtés, du coup cette opportunité était parfaite, elle n’hésita pas une seule seconde. La transformation fut difficile et dura trois jour, mais j’étais prête à souffrir si ça pouvait m’apporter ce que je voulais … L’éternité. C’est après ses trois jours que j’ai tué une personne pour la première fois de ma vie… Je devais me nourrir ou mourir alors franchement je n’y ais pas vus un quelconque inconvénient. C’est peut-être cruel et inhumains de dire ça mais après tout je suis un vampire pas un Bisounours en quête de vérité. Après ça j’ai quitté ma famille, mon village, mon pays pour rejoindre les Capartes, le lieu de prédilection des vampires. Philadelphia faisait partie des plus anciens à l’époque, alors j’ai tout de suite été bien reçu étant donné qu’on s’était considérablement rapproché, un peu comme deux sœurs ou peut-être une mère et sa fille? Quoi qu’il en soit j’étais heureuse à cette époque et j’étais persuadé d’avoir réussit à réaliser mon rêve…

Pendant des années, voir des décennies j’ai profité de cette immortalité, sans vraiment me soucier de conséquence quelconque, la seule chose que je voyais c’était le fait que je ne vieillissais pas, que je restais jeune et séduisante malgré le temps qui passait. Bien sur je devais tuer des gens pour vivre, je devais faire du mal mais étrangement ça ne me gênait pas tant que ça… Je ne suis pas quelqu’un de cruelle ou de sadique mais après tout j’étais devenue Vampire alors ça aurait été mal venue de me sentir mal et puis, ils étaient mal placé dans la chaine alimentaire pour se plaindre de toute façon. Malgré le bonheur que j’éprouvais à vivre avec tant de liberté, je me rendais de plus en plus compte de ce que j’avais perdu, ce à quoi j’avais renoncé… Ma famille, mes amis, ma vie et mon rang de sorcière … Je n’étais plus qu’un Vampire, mal vu par la plupart des gens, considéré comme un monstre par certains, traquer par d’autre… J’étais toujours vivante en théorie mais finalement peut-être que je n’avais pas vraiment comprit ce que c’était d’être réellement en vie … Je ne voyais que l’aspect physique de la chose alors que d’être vie c’est aimer, fonder une famille, voir ses enfants grandir … Toutes ses choses auxquels je n’avais plus droit mais je m’en étais rendu bien trop tard…

A partir de là j’ai quitté Philadelphia et les Capartes pour voyager à travers le monde, je crois qu’à l’époque je faisais une sorte de crise d’adolescence même si presque cent ans c’était écoulé depuis ma transformation. Je me suis mise à essayer de trouver un sens à mon existence , j’ai étudier tout un tas de chose en cachant ma vrai nature aux autres , j’essayais de paraitre humaine mais c’est dur de sauver les apparences quand on a constamment envie de mordre au sang les hommes qui passent devant vous… Finalement, peut-être que je me contentais d’errer à travers différent pays pour me convaincre que j’étais heureuse, mais ça ne marchait pas vraiment. Pire encore, je tombais amoureuse à tort et à travers, alors que je savais qu’ils allaient mourir pendant que moi je survivrais … Eternel.

▬ UN COEUR QUI A CESSE DE BATTRE PEUT-IL ENCORE SE BRISER ?
Ma vie fut ainsi pendant très longtemps, des siècles durant lesquels mes dons de vampires ont prit de l’ampleur, je n’avais plus seulement une force surhumaine, une rapidité accru et le don de « contrôler » l’esprit des gens, j’avais acquis un pouvoir à la fois utile et effrayant, un pouvoir qui ne rendit ma vie que plus compliqué et encore moins savoureuse qu’elle ne l’était déjà… J’ai acquis la capacité de voir le futur, mais aussi le passé et parfois même le présent, un pouvoir rare et unique qui m’a causer souvent des problèmes, je dirais même que ma vie fut mouvementé principalement à cause de ce dons. Une malédiction qu’on avait du m’envoyer pour me punir, me faire payer ce choix qui avait été le mien il y a si longtemps… La rumeur sur se pouvoir finit par se répandre dans le monde magique mais aussi et surtout parmi mes compatriote, les Vampires, Philadelphia tenta de me recontacter, mais je savais bien qu’elle voulait avant tout m’utiliser pour contrôler notre race, ça avait toujours été son rêve mais elle n’avait jamais réussit à le concrétiser. J’ai préféré fuir, la liberté avait toujours été une chose importante pour moi…

J’ai vécu en ermite des siècles après ça, utilisant mon nouveau don pour fuir quand c’était nécessaire, j’avais toujours un coup d’avance sur mes assaillants. Cela dit, ce n’était pas foncièrement agréable de ne pas pouvoir s’attacher… Même si au fond ma condition de Vampire ne me le permettait pas de toute façon. J’ai été traqué par beaucoup de personne, pas seulement des Vampires, mais aussi des Sorciers voulant user de ce don, ou même des rois, notamment celui de la Perse de l'époque qui avait eut vent de mon talent, allait savoir pourquoi j’étais devenue une sorte d’obsession pour ce jeune dirigeant, comme si il s’attendait à des miracles. En clair, ma vie fut à la fois monotone et remplis de surprise …

Mais il y a plus de cent ans j’ai commencé à faire des rêves prémonitoire complexe et énigmatique, mais surtout récurrent, généralement ce n’était pas comme ça que ça se passait, alors j’ai été plutôt surprise. Je voyais un avenir sombre pour les sorciers, un mage ténébreux, de la tristesse et de la violence, autant dire que j’avais du mal à trouvé le sommeil, bien qu’en tant que vampire je dormais assez peu, mais c’est une façon de parler, mon esprit était torturé en somme, plus que de coutume en tout cas.

Au fil du temps ses rêves m’ont conduit à être le spectateur silencieux de grands événements pour l’humanité ou parfois pour une seule et unique personne, mais c’est surement de ses moments là qu’est pavé le futur non? J’ai donc assisté à beaucoup de chose , le combat entre Dumbledore et Grindelwald , un combat majestueux , même si j’étais assez loin afin de ne pas me faire remarquez , j’ai aussi vus le Mage noir alors qu’il n’était qu’un enfant ténébreux dans un orphelinat assez glauque , encore une fois je ne me suis jamais approché , j’ai vus les géants tué et torturé des innocents par simple manque de confiance envers le monde magique , encore une fois je n’ai pas interagit , toujours à distance , silencieuse et observatrice. Un rôle qui a toujours été parfait pour moi, distrayant et finalement pas si dangereux que ça, ça m’empêchait en tout cas de trop m’investir, peu importe la façon. A cause de ses rêves ma vie à longtemps étaient une suite d’observation, finalement je ne vivais peut-être pas, je me contentais de regarder les autres vivre, de toute façon soyons honnêtes l’éternité m’avait rendu insensible à tout les plaisirs qu’offre l’existence, j’étais surement déjà morte depuis longtemps… Je m’en suis juste rendu particulièrement compte durant cette période. Les années sombres orchestré par Voldemort m’ont montré un monde que je ne connaissais pas, j’avais conscience que la cruauté, le vice et la haine existaient à travers la planète, mais durant ses sombres années tout ça sembla disproportionné … J’ai vus des gens honnêtes devenir des assassins par peur du mage noir, des atrocités sans nom commis pour une cause à laquelle la majorité ne croyez pas… Finalement le monde c’était peut-être ça : Des hommes un peu fous guider par la peur.

Malgré cette profonde désillusion durant cette même période j’ai rencontré une personne qui bouleversa en quelques sortes ma vie : Logan Casvelyn, un gars bizarre qui s’est mit à me traquer pour une obscure raison, bien qu’au fond être vampire devoir suffire pour vouloir me tuer… A cause de lui j’ai eut des prémonitions bizarre, je le voyais mort, puis vivant en train de me tuer… C’était tellement confus que ça m’a donné qu’une seule envie : le traquer à mon tour. Résultats on a commencé à se courir après mutuellement … Le chat et la souris, la sourire et le chat, on échange souvent les rôles…

Depuis la mort de Voldemort je surveille le monde magique à distance, toujours silencieuse et discrète, en vérité « surveiller » serait un peu présomptueux, je me contente d’observer par curiosité… J’essaie aussi de convaincre les vampires de ne pas se joindre à la guerre du Mage noir, à rester neutre, étant l’une des plus vieilles j’arrive facilement à convaincre mon peuple et puis en milles ans je me suis fait quelques amis au Carpates et plus si affinités… Je ne saurais dire si ma vie actuel me convient vraiment, je reste assez torturé à cause de ce que je suis, j’avais envie de l’éternité mais maintenant que je l’ai j’avoue que je trouve le temps long… Dire que je suis heureuse serait surement un grand mot, cela dit affirmer le contraire serait de mauvaise fois… Je reste indécise au final…