Aliénor de Maurpassant

I. IDENTITE

Nom : De Maurpassant Prénom(s) : Aliénor Surnoms (facultatif) : Ally Née le : 12 décembre 1507 Lieu de Naissance : Chateau de Maurpassant (France) Parents : Lord et Lady De Maurpassant Frères & Soeurs : 4 frères Autres (enfants...) : /

II. HISTOIRE

1. La Reine des Fées

Issue d'un milieu aisé, Aliénor fut promise au Comte de Mondanjou dès son plus jeune âge, car son père était désireux de créer une alliance entre ses terres et celles du Comte. En ce début de Renaissance, la femme n'était considérée que comme un objet fort utile pour obtenir plus de terres et de fortune par le biais du mariage. La fillette grandit dans l'ignorance la plus totale, passant ses journées dans le parc du château familial avec ses frères. Etant la seule fille précédée par quatre garçons turbulents, elle s'habitua vite aux bagarres et grâce à son esprit rusé, elle les convainquait facilement d'exécuter le moindre de ses ordres.

Elle était pourtant moins autoritaire avec le cadet de ses frères, Siméon, qui possédait un tempérament beaucoup plus calme et rêveur. Avec les années, elle passa beaucoup plus de temps en sa compagnie, s'éloignant de leurs aînés qui ne pensaient qu'à faire des joutes et à aller à la chasse.

Cependant, une seule personne valait tous les trésors à ses yeux : il s'agissait de son père, le Seigneur De Maurpassant, ambassadeur du Roi de France de son métier. Lorsqu'elle entendait le cheval de son père galoper dans l'allée de graviers, elle abandonnait tous ses jeux pour courir à sa rencontre. Alors, il la prenait dans ses bras en riant, et elle regardait avec délice son visage de poupée se déformer dans la large médaille qu'il portait fièrement sur sa poitrine.


2. L'Insoumise

Lorsqu'elle atteignit 13 ans, Aliénor fut conviée à la Cour de France afin de parfaire son éducation de jeune lady. Le luxe démesuré et les frivolités de ce lieu mondain manquèrent de lui tourner la tête, mais elle resta digne et sut garder sa vertu intacte, contrairement à d'autres demoiselles moins farouches. Très courtisée par de nombreux lords en raison de sa beauté naissante, l'ensorceleuse joua avec eux, les rendant fous d'amour au point qu'ils demandèrent tous sa main ! Le Seigneur de Maurpassant, à la fois ravi et étonné par toute cette agitation, décida d'accorder la main de sa fille au plus offrant, oubliant de ce fait l'arrangement qu'il avait passé jadis avec le vieux Comte de Mondanjou.

Ce jour-là, le monde de paillettes d'Aliénor s'écroula comme un château de cartes, car elle comprit que la princesse allait finir enchaînée à un homme pour le reste de sa vie. Séduire le sexe opposé était chose facile et agréable, car cela signifiait qu'elle était désirable et belle, mais se marier, devenir grosse d'un enfant (voire plusieurs !), c'était pratiquement humiliant pour elle ! La jeune fille aspirait à de plus grands desseins, un avenir comme seuls les hommes peuvent avoir... Lorsqu'elle comprit qu'elle ne pourrait jamais choisir de vivre comme elle l'entendait, elle se mit à refuser le gentleman que son père avait choisi pour elle, puis ignora tous ses galants, un par un. Elle voulait rester libre, mais cela avait un prix... Son père la fit renvoyer de la Cour, et menaça de la chasser du château familial si elle s'obstinait à ne pas prendre d'époux. Son monde d'enfant s'écroula tout à fait, gommant l'image d'un père adoré par le passé. Désormais, elle ne le voyait plus que comme un homme comme les autres, dévoré par l'ambition et l'appât du gain. Elle ne supportait plus cette situation. Elle se sentait prisonnière dans sa propre demeure, avec le regard mauvais des siens qu'elle sentait sur elle, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Elle était le déshonneur de sa famille. Si elle se contrefichait des retombées que cela faisait sur son père, en revanche, elle ne pouvait supporter de rendre sa pauvre mère malheureuse. Cette dernière, de constitution fragile, gardait toujours le lit et ne semblait jamais se remettre de sa dernière fièvre qui avait failli l'emporter. Aliénor ne la voyait presque jamais, c'était pratiquement une inconnue pour elle, mais il émanait tant de douceur de sa mère dans ses souvenirs qu'elle ne pouvait se résigner à la faire souffrir.

Ce fut à cause d'elle que la jeune fille prit la décision de partir et de plier bagages pour aller trouver refuge dans le monastère où son frère préféré, Siméon, était devenu moine. Lui aussi était considéré comme la honte de la noble famille Maurpassant, car il avait refusé de devenir soldat pour se consacrer à l'Eglise. Aliénor fut soulagée de retrouver un visage aimant, même si la vie de nonne lui plaisait moyennement. Mais au point, pensait-elle lorsqu'arrivait le soir et qu'elle s'allongeait sur sa paillasse, Dieu ne me harcèle pas pour que je me marie !

Elle passa plusieurs années au monastère, recluse et faussement pieuse, jusqu'à ce qu'un ami d'enfance, Jehan, vienne lui rendre visite. Il était vêtu avec un faste éblouissant, de riches parures et des joyaux étincelants. Aliénor ne put résister à la proposition qu'il lui fit, celle de revenir à la Cour. La jeune fille, maintenant âgée de 20 ans, avait toujours aimé les jolies choses, et elle devait avouer que porter des toilettes élégantes à la mode lui manquait horriblement ! Elle avait une légère appréhension de se retrouver face à son père, mais Jehan lui certifia que si elle devenait une dame de compagnie de la jeune reine, il ne pourrait plus l'évincer de la Cour une nouvelle fois.

Cependant, la question du mariage allait de nouveau se poser, mais Aliénor n'y était plus autant opposée qu'auparavant. Elle avait mûri, et elle n'était pas sûre de résister à Jehan s'il venait à lui demander sa main. Il était devenu bel homme, possédait nombre de domaines et elle s'entendait à merveille avec lui.

Tout semblait simple et écrit à l'avance, mais hélas, lorsque tout semble sourire dans la vie, un évènement survient et détruit tout sur son passage...


3. La Princesse de la Nuit

Sa transformation en vampire reste assez floue dans son esprit. Aliénor se souvient avoir vu des personnes étranges, au teint maladif, se déplacer la nuit dans le palais du Roi. Parfois, des gens disparaissaient. D'autres étaient retrouvés morts avec deux fines entailles dans la gorge...

Une nuit, quelqu'un entra dans la chambre de la jeune fille. Aliénor ne s'alarma pas, croyant que c'était Jehan (même s'ils n'étaient pas encore mariés, ils partageaient sans honte le même lit). Tout alla trop vite. On se jeta sur elle, telle une bête affamée, et on lui prit sa vie. Elle ne sut jamais qui avait causé sa mort, ni même pourquoi on lui accorda cette "après-vie". Son tueur avait-il eu des remords à la voir inerte ? Avait-il pensé qu'elle était trop belle pour mourir ?
Aliénor a le vague souvenir de quelqu'un la prenant dans ses bras pour la transporter ailleurs, dans un château aussi richement décoré que celui du Roi, mais qui lui était totalement inconnu.

Elle s'éveilla en sentant le goût du sang sur sa langue. L'homme qui l'avait amenée (qui l'avait sauvée ?) la nourrissait avec du sang humain, lui expliquant que sans cela, elle mourrait pour de bon. Il était superbe. A vrai dire, tout ce qu'elle voyait était sublimé par ses yeux de vampire. Elle crut tout d'abord qu'elle lui devait sa nouvelle existence, mais il lui jura qu'il n'y était pour rien. Il avait juste été là au bon moment. Elle se contenta de cette réponse, car rien ne semblait impossible pour ces créatures dont elle venait de rejoindre la grande famille.


4. And so it begins...

La seconde vie d'Aliénor commence ici. Vous en avez peut-être entendu parler, car elle fait partie des mythes et des légendes sans que vous vous en rendiez compte. Il n'est pas nécessaire de la raconter, vous l'apprendrez bien assez tôt...

La vampire-ensorceleuse apprit l'existence des sorciers et du monde de la magie quelques décennies plus tard, au cours de ses voyages. Elle prend un malin plaisir à observer l'évolution des humains à travers les siècles, les considérant comme autant de plats à emporter...

III. INFOS SUPPLEMENTAIRES