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| Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 | |
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Auteur | Message |
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Lleyton Benam
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 8 DATE D'INSCRIPTION : 28/09/2010
| Sujet: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 20:22 | |
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LLEYTON BENAM « You know, I like you. But if you kill someone, I'll kick your ass. » |
| Nom ♣ Benam Prénom ♣ Lleyton Pseudonyme ♣ U.C
Age ♣ 31 ans Date de Naissance ♣ Confidentiel Lieu de Naissance ♣ Confidentiel Localisation ♣ Confidentiel
Profession ♣ Agent d'Investigation Employeur ♣ Origin Corp.
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« Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Ca risque d'être long. Mais c'est vous qui voyez. Il risque juste d'y avoir quelques trous.
Pour commencer, je ne sais pas quand je suis né. On m'a juste trouvé là, au milieu de la route. Il, pour être exact. Un policier, le shérif-adjoint James Benam. C'est ce qui était marqué sur sa plaque, placé stratégiquement sur le pli supérieur de sa poche gauche, bien en évidence avec des lettres en caractère gras. Je m'en souviens bien. Tel cette nuit, fraiche, où il s'est arrêté. Ses phares m'aveuglaient tellement. J'avais soif, je pleurais. Et la luminosité si soudaine que déclenchait sa voiture m'avait rendu le paysage totalement noir. J'entendais des vagues bruits de pas. Une ou deux minutes après que quelqu'un est émis quelques sons inaudibles, je sentis une sensation... étrange... Comme si je m'envolais. Tout seul. En réalité, c'était juste qu'on m'avait soulevé et qu'on me transportait. C'est là que mon dernier souvenir clair remonte : cette plaque. D'une couleur or. Juste cette plaquette. Étonnant, non ? Que la première image dont je me rappelle soit une si petite chose, que personne n'a l'habitude de remarquer.
« MATTHEW GALARD : James Benam ? Je connais ce nom... C'est votre...
« Mon père adoptif, oui. Je vois que vous avez - presque - retenu vos leçon. Docteur ? Non, vous êtes définivitement trop jeune pour être docteur. Bref. On n'est pas là pour s'occuper de vous, mais de moi, c'est ça ?
Donc, continuons. Je vous ai déjà dit que j'ai été trouvé sur une route non ? Plus tard, on m'a fait suivre des examens. Les médecins n'ont su que découvrir approximativement mon âge. Soit, entre quatre et six ans. A l'époque, ils ne possédaient pas les outils adéquates qui permettait de déterminer avec exactitude ce genre de chose... Ils ont finis par me donner cinq ans. La moyenne. Ils n'avaient rien de mieux en stock. Pourquoi pas remarque ? Puis, en attendant de me trouver une identité, ils m'ont aussi refiler une date d'anniversaire : le jour où je fus abandonner. Ou trouver, appelez ça comme vous voulez. Soit, le 31 Octobre 1965. Lugubre comme date, non ? Le jour de Halloween. Un signe. Peut-être.
Toujours est-il que dès que cette soirée prit fin, on me confia à James. Ca faisait un peu moins d'une année solaire qu'il avait eu son premier enfant. Avec sa femme, Carmen. D'origine hispanique, il me semble. Mexicaine. Colombienne. Brésilienne ? Non, pas Brésilienne. Mais quelque chose comme ça. Chilienne...
« MATTHEW GALARD : En vérité, Carmen Benam était originaire du Canada, mais sa famille venait du Venezuela d'après les archives.
« Oui. Si vous voulez. De toute évidence, nous ne sommes pas là pour nous attarder sur de pareils détails si ? Abrégeons.
On m'a confié aux Benam. Heureusement pour moi, c'était une famille accueillante et je n'ai pas trop eu de difficultés à m'intégrer. Les mois passèrent sans qu'un de mes parents se manifeste. Je passais les trois-quarts du temps entre le bureau du Shérif et la maison. Aller-retour, aller-retour, aller-retour. J'ai finis par savoir la route par coeur à force. Tout ça pour, qu'en fin de compte, avec l'énergie du système administratif, je me fis orienter vers les services d'adoptions. La suite, vous l'avez étudié confortablement. C'est pour cette raison que j'ai vécu une dizaine d'années à Yuma. La ville de la tribu. Voyez-vous, la lignée voulait que chaque enfant finisse flic. Dans cette ville. En particulier. Pourquoi ? Parce que ça les poursuivait de génération en génération. Depuis une centaine d'année, ils ont toujours fait partie de la milice locale. De temps à autres, il y avait une sœur ou des frères dans le lot. Eux, ils restaient également dans le coin et ont exercé toute sorte de boulots divers. Au service de la mairie, uniquement. J'avais du mal à saisir l'importance de cet attachement. Je n'eus pas à le concevoir.
Était-ce moi qui avait changé la donne ? Ou étais-ce un évènement à par entière de mon arrivée ? Parce qu'il s'est avéré que cette fameuse Carmen était plus douée qu'on ne pouvait le croire. Dans son propre domaine. Il y a une vingtaine d'année, le courant débutait juste. Les femmes, stylistes, arrivant en nombre massif. A 16 ans, nous « les mecs », on a du mal à admettre l'intérêt que ça pouvait avoir. Sur sa vie privée, sentimentale, professionnelle. Sur un impact moral. Théoriquement, moi, j'aurais du être le prochain shérif des Benam. Je n'étais peut-être pas de leur sang, mais je faisais quand même parti de la famille. C'est ce que James me répétait à chaque seconde de la journée. Il m'apprenait toutes sortes de techniques d'investigations, il m'entrainait déjà à « être un homme, un vrai ». Ce qu'il n'incluait pas dans sa logique, c'est que j'étais déjà particulièrement doué. Et que lui, non. Je me débrouillai très bien tout seul, sans avoir besoin d'une quelconque suggestion. Du coup, j'avais décidé de partir avec ma mère adoptive. Je semblais largement plus proche de James. Néanmoins, pas pour autant que je ne l'étais. Je ne lui jette pas des pierres, la perche qu'il m'a tendue restera gravée dans ma mémoire. Cela dit, il n'était pas très futé et n'arrivait pas à fonctionner comme un homme, le devrait. Ou disons qu'il avait une idée différente. Moi, la mienne, était nette : demeurer cloitrer dans un trou aussi perdu à chasser des criminels inexistants, ça ne m'intéresse pas. Je suis partit. Direction : New York.
« MATTHEW GALARD : New York ! La grosse pomme !
« Grosse pomme toi-même. Non mais vous êtes sûr et certain d'être un expert en bio-chimie et psychologie pour sortir des trucs aussi idiots ?
Enfin, ainsi soit-il. Moi, je me suis vite habitué à cette immense métropole. Je ne faisais pas particulièrement d'amis. J'étais tranquille, dans mon coin. Vivant du minimum syndical, mais j'étais content. Le problème, c'est que mes études étaient loin d'être brillantes. Des mauvaises notes, des mauvaises notes et encore des mauvaises notes. Si bien qu'au final, je n'ai même pas réussis à passer de diplôme. N'importe lequel. Aucun n'aurait pu fonctionner. Pas que j'étais plus cancre que la moyenne. J'avais un point de vue distinct. Les mathématiques, la physique, la chimie... Toutes ses sciences jugées correct et précise ne le sont pas. Pas si on a une autre façon de voir. Mes professeurs n'était pas d'accord. Personne ne l'était. Pourtant, je le jure, c'était uniquement un quiproquo !
Avec leurs bouffonneries, j'ai dû très vite choisir entre la police ou les gang. Effectivement, j'ai choisis la police. Allez discerner le motif pour voir. Impossible ? Je crois que ça me séduisait plus de porter une arme légalement. Vous imaginez, n'empêche ? Agent de police à 19 ans. Dans un coin peu rassurant de New York, qui plus est. A première vue, je me suis plutôt bien débrouillé parce que de mois en mois, d'années en années, je gravitais les échelons comme pas deux. Je n'étais plus grand, plus fort, je ne visais pas mieux que les autres, je n'avais plus de flair, de discernement ou d'audace. Je percevais le juste.
Le truc, c'est que même en atteignant le grade de Lieutenant à 27 ans, je ne suis pas monté plus haut. Je ne l'ai même gardé qu'une seule année. Ca... C'est juste une autre histoire.
« MATTHEW GALARD : Vous pouvez me la raconter ? Je sais que vous pouvez. Vous avez une excellente mémoire, Lleyton.
Une route... Je suis couché sur une route. Je ne me fais pas de vieux os à ce que je vois. Ca me fait remémorer quelques souvenirs. Une route. Toujours une route. Je suis si près du sol, si impuissant. Sauf que je crois... Je crois qu'on m'a tiré dessus. Je le sens. Une immense douleur dans la poitrine. J'aimerais bien bouger, me tordre de souffrance, me tourner dans tout les sens et tenter de freiner cette agonie monstrueuse mais je ne peux pas. J'use de toutes mes forces, sans succès. C'est comme si quelqu'un de plus robuste et de plus déterminé que moi me maintenait face contre terre, au sol. Personne n'était là. Je mourrais en silence. Et au fur et à mesure où j'attendais des secours, ma vue se troublait. Mes malheurs n'étant pas en nombre suffisant, il pleuvait. Des cordes. Le ciel abattait sa colère sur moi ? D'un autre côté, je m'en foutais. Je ne croyais plus en Dieu. A quoi bon ? Il vient de me tuer. Là, il finit le boulot. Il m'achève, petit à petit. Tandis que je ferme mes yeux. On dit qu'il y a une lumière blanche non ? Je ne la vois pas. Il fait noir. Je ne respire plus. Je ne veux plus respirer. En une seconde, je m'éteins. Sur un dernier souffle. Sur le dernier son des ambulances qui se déplacent vers moi. C'est trop tard. J'y suis résolu. Je pars. Lentement... C'est la fin. *** Je m'éveille doucement. C'est quoi ce foutoir ? Je suis en vie ou c'est ça le paradis ? Bordel ! La voilà ma lumière blanche. Ah non, là, je suis clairement dans un hôpital. Ou je m'y connais pas. En parlant d'hôpital. Infirmières ! J'ai du mal à respirer là. Le mot est faible, je n'y arrive pas. Je m'étouffe. Et comme l'envie de mourir une seconde mois ne me plait pas, ce serait bien qu'on se bouge ! Hop hop hop ! C'est pas suffisant pour vous activer que mon rythme cardiaque descende en flèche ? « INFIRMIÈRE : Docteur, Docteur Varto ! Il se réveille ! « RACHEL VARTO : Non ! Il n'est pas encore prêt. Donnez-lui... La suite, je ne la perçu pas. Leur médicament avait si bien marché qu'il m'avait mis dans les vapes immédiatement. Je vis juste le visage du docteur, une femme, plutôt séduisante et un peu jeune. Elle prononçait des mots. Je m'endormis. Elle me les dira... Plus tard...*** « RACHEL VARTO : Reveillez-vous ! Ce bruit résonna dans ma tête, comme un écho sans fin. Il me força à ouvrir les yeux. Si mes souvenirs étaient bons, la dernière fois, une lumière m'avait tapé sur les nerfs. Elle était toujours là, au même endroit. Quelque chose semblait juste l'obstruer. Une plaque, de quelque chose. Plastique ? Verre ? Une autre matière qui ne me venait pas à l'esprit pour le moment ? Quelque chose de solide. Qui me floutait le paysage. Je tournais mon visage dans toutes les directions. Je me trouvais dans une espèce de capsule géante. Un dôme, qui me protégeait de je-ne-savais-quoi. La femme, la même femme qui m'avait endormit. Elle faisait les cents pas, me fixant sans relâche. Que me voulait-elle ?« RACHEL VARTO : Il faut que je vous sorte de là, Benam. Vous me faites confiance ? « J'ai le choix ? Elle esquissa un sourire mesquin et satisfait. Preuve que j'étais entre le choix de m'abandonner à son jugement ou bien de protester en acceptant de rester dans cette cloison. D'après vous, quelle décision pourrais-je prendre ? Elle s'approcha délicatement de ma prison, pianota sur quelque chose et en un rien de temps, je fus libérer. Je ressentis un soulagement, avant qu'une douleur ne s'initie dans mon bras droit. Je respirai calmement et scruta l'engin. Un tuyau se baladait, rentrant dans la coupole. Ne cherchant même pas à savoir, je levai mon membre. Il avait quelque chose de bizarre. Je remuai les doigts, fermai et rouvrais ma paume. La sensation était incomparable, indescriptible. Que m'avaient-ils fait ?« RACHEL VARTO : Ne vous inquiétez pas. Nous y avons simplement installé un canalisateur. « Canalisateur de quoi ? « RACHEL VARTO : Je vous expliquerai en chemin. Il faut faire vite avant qu'ils ne rappli... Soudainement, une alarme retentit. Des lumières rouges arrivèrent de partout et de nulle part, comme si elles nous persécutaient. Une voix synthétique répétait sans cesse la même réplique : « Réveil du Sujet 18 - Salle 140. Fermeture des portes immédiates. ». Je supposai donc, logiquement, que le Sujet 18, c'était moi. Que l'on se situait précisemment dans la Salle 140. Et qu'entre autre, la fermeture des portes activés par un système de protection signifiait que je ne devais pas me réveiller maintenant. Et que la fin de la phrase de ce médecin mystérieux était « rappliquent », du genre « On se casse avant qu'ils nous sautent dessus à cent-douze, avec des armes de destructions massives ! ». Ok, j'exagérai. J'espère du moins.
Quoique qu'à la vue de la détresse qu'il y avait dans les yeux de mon interlocutrice, je pouvais ne pas avoir tord. Sans se poser de question, regardant attentivement et furtivement autour d'elle, elle me prit par la main et commença à courir. Je n'ai pas tenu longtemps : se réveillé d'une mort - une deuxième fois - ne faisait pas du bien. Je n'avais plus activé mes jambes depuis... un long moment. Et mon coeur battait comme si j'avais une crise cardiaque permanente. Trop mal en point pour traverser plus de dix mètres en autonomie, je me couchai brusquement sur le mur près de l'ouverture que laissait l'unique porte de la pièce. Ma sauveuse s'en rendit compte, et plutôt que de rester avec moi ou de m'encourager, elle sortit un flingue de sa poche. Pas n'importe lequel : un pistolet à seringue. Elle m'agrippa mon bras gauche, celui qui ne me faisait pas - encore - mal et me planta direct son semblant d'arme dedans. Voilà, désormais, ça faisait mal. Elle était bien gentille à me dire que ça allait me rebooster et que j'allais me levé dans la minute ! Elle m'avait mentit. En vingt secondes, j'étais debout et apte à faire un marathon s'il le fallait.
Je me redressa en un mouvement, et on se remit à courir. Je ne me souviens pas exactement du chemin : à gauche, à droite, à droite, à gauche, tout droit... Après j'ai oublié. On tombait de couloir en couloir, sans rencontrer personne. Un vrai labyrinthe. J'avais le pressentiment qu'on ne s'arrêterait jamais et qu'on continuerait à avancer en tournant en rond. Jugement faussé. Au bout d'un moment, on avait atterrit dans la dernière course de notre échappée. Toujours pas de signe d'ennemis. Pourtant, tandis que nous arrivions dans un coin, je sentis comme une intuition se glisser en moi : on allait être accueillit. Elle, elle me criait d'avancer sans se préoccuper de ce qui pouvait se trouver derrière ce coin. Mon sentiment était si... fort. J'eus même une sorte de vision ; je les voyais, leur silhouette était faite d'un rouge sang éclatant et je comprenais leur disposition, leur tactique... Était-ce vrai ce que je voyais ou était-ce juste des hallucinations ?
A première vue, ça sonnait plutôt vrai. Soit ça, soit la réalité m'avait joué des tours. J'avais tenté une percée, un peu suicidaire si je tenais compte de ce que j'avais vu plus tôt. Je n'étais juste pas effrayé. A peine débarqué, j'avais bondis sur le premier venu. Le deuxième ne réagit pas de suite, j'eus le temps de lui filer un coup dans l'épaule pour l'envoyer valser la tête contre le mur. Le troisième fut plus coriace, il fonça sur moi et tenta pour ultime attaque de m'assommer avec son arme. Moi, j'avais l'impression de voir tout au ralentit. Tout se déroulait lentement. Je le vis arriver de loin, je m'écarta. Il ne se rendit pas compte qu'il avait frapper dans le vide, j'eus le temps de lui réquisitionner son fusil, lui affligeant divers coups qui le mettront à terre. La quatrième, et dernier, brandissait son jouet. Un petit canon, ridicule. Il m'ordonna de lâcher ce que j'avais en main. Il ne faisait pas peur avec son instrument pour tapette, je pouvais régler ça facilement et pas trop brutalement. C'est la jeune femme à mes côtés qui m'en donna l'occasion, brandissant elle aussi un canon, plus robuste et imposant. L'autre ne savait plus où se mettre. Il changeait de visée toutes les deux secondes ; je finis par m'en lasser. Saisissant l'aubaine, je fis sauter son pistolet avec mon pied. La suite est trop peu habituelle pour être décrite.
En vérité, je ne saurais pas décrire ce que j'ai fais parce que, pour moi, c'était totalement inconnu. Jamais j'aurais cru avoir les capacités pour commettre ce genre d'horreurs. Je constatais mes dégâts pendant qu'elle, elle ouvrait la porte. Elle me répétait sans cesse qu'elle m'expliquerait dès qu'on sera partit. Je n'ai jamais su ce qui se tramait. Bien que si, je l'ai su, mais pas de ses mots : on n'est jamais partit. Une fois l'entrée dégagée, on se rendit très vite compte que d'autres attendaient derrière. Là, vu leur nombre faramineux, je ne pouvais rien faire. Tant pis *** « MATTHEW GALARD : Vous accordez beaucoup de détails aux choses qui n'en ont pas. Mais vous vous en souvenez parfaitement. C'est étonnant. Et c'est donc là que vous avez rencontrer l'Augure ? « C'est vous le psy et vous me dites que c'est moi qui accorde beaucoup de détails sur rien ? Hypocrite.
Et je n'ai rencontré l'Augure que par après. Un chef comme lui ne se présente pas à la première occasion. Pas pour moi en tout cas ; il était trop hautain et trop prétentieux pour ça. Il l'est toujours. Y a rien qu'à voir son nom...« MATTHEW GALARD : Racontez-moi votre entrevue. Et on aura terminé la notre. « Tant mieux...
« Peu après la fuite complétement loupée, on m'a conduit devant lui. Il ruminait sur son grand fauteuil, trop grand pour lui. Ma première impression fut la suivante : on aurait dit un mauvais mélange entre un parrain de la Mafia, un rédacteur en chef et l'Empereur Sith de Star Wars. Déjà que son pseudonyme ne m'inspirait rien, son allure... pas plus. On ne m'avait pas dit grand chose sur lui. Juste qu'il était le Boss, que peu de personne avait le privilège de s'entretenir directement avec lui et qu'il s'appelait, donc, l'Augure. J'ai préféré me taire à l'entente de ce nom. Sinon personne n'aurait apprécié, puisqu'ils semblaient tous le vénérer.
Moi, je ne ressentais aucune crainte. Que pouvait-il bien me faire ? Puis, si je suis revenu de la mort par ses fonds, c'est qu'il doit avoir besoin de moi. Autrement dit : aucun risque qu'il ne veuille m'attaquer. Si c'est un bon démagogue, il fera en sorte d'être le plus amical possible.
« LLEYTON BENAM : Monsieur l'Augure... C'est donc vous. « L'AUGURE : Lleyton Benam. Bienvenue sur Origin.
Il se leva, théâtralement et partit vers la fenêtre. C'est là que j'ai vu le décor : de l'eau, des poissons, des algues. Un océan ? Sérieusement ? Pas mal.
« L'AUGURE : Et oui, c'est comme ça que l'on m'appelle. L'Augure est un synonyme de mauvais présage pour beaucoup de Monde. Pour d'autre, juste synonyme d'un présage, peu importe lequel soit-il. Mais le message que je porte n'est pas une divination, mais une certitude. « LLEYTON BENAM : Où voulez-vous en venir ? Et que me voulez-vous, d'abord ? « L'AUGURE : Nous vivons dans un Monde plein de surprise. Qui regorge de bien des dangers. « LLEYTON BENAM : Je le sais, j'étais flic à New York quand même. Avant qu'on me tire dessus et que je ne meurs. Vous vous souvenez ? « L'AUGURE : Vous êtes bien plus qu'un simple flic, Benam.
Je restais perplexe devant cette phrase. Ca faisait quelques secondes que l'on parlementait et j'hésitai entre hausser le ton et me taire tout bas. Cet homme avait une aura intrigante. Je décidai de le laisser continuer, tout en croisant les bras. Vous devez le savoir, monsieur le Psychologue, c'est synonyme de "Cause toujours, tu m'intéresse"...
« L'AUGURE : Vos parents étaient des sorciers. Et je ne parles pas de vos parents adoptifs, mais bien de vos parents biologiques. « LLEYTON BENAM : Des quoi ? « L'AUGURE : Des sorciers. Créature humanoïde usant des biens donnés par la Magie qu'ils possèdent, tout en possédant une arrogance particulière vis-à-vis de nous, les « Moldus ». C'est comme ça qu'ils nomment les « non-sorciers ». Vous, vous êtes encore plus rare, vous êtes un cracmol. Et un de pure souche, croyez-moi sur parole.
Il se retourna vers moi, sourire malicieux et cigarette à la main. Il l'alluma. Ca faisait moins élégant tout de même. Mais vu l'annonce qu'il venait de me faire... Il avait le droit de s'en jeter une petite.
« LLEYTON BENAM : Y a quoi dans vos cigarettes ? Il faut sacrément avoir bien fumé pour me dire ça. La Magie n'existe pas. « L'AUGURE : Oh que si, elle existe. Plus que vous ne le croyez. Elle est tout autour de nous. Elle est tout le temps présent en nous. Certains en ont une infime quantité, tandis que d'autres la développe un peu mieux. Tout est une question de Chimie. Vous l'avez vécu par vous-même quand vous avez eu cette vision avant de mettre mes hommes à terre. « LLEYTON BENAM : C'était les vôtres ? Pardon. J'éviterai de recommencer, s'ils me cherchent pas trop les noises. Mais au juste, comment est-ce que vous sav... « L'AUGURE : Ne cherchez pas à comprendre ce qui vous dépasse, Benam. Vous êtes encore trop jeune pour pouvoir admettre toutes les puissances qu'il existe ici et ailleurs. Vous n'êtes qu'un bambin. « LLEYTON BENAM : Vous me semblez un peu prétentieux sur les bords. C'est par nature ou c'est juste pour m'impressionner ? Si c'est ça, ça ne fonctionne pas. « L'AUGURE : Je vous ai ramené à la vie. J'ai réanimé vos capacités magiques. J'ai dépensé des milliards pour vous. Vous n'êtes peut-être pas impressionner, mais vous voulez savoir ce que je veux de vous ? Je veux que vous travaillez pour moi. Vous me le devez. « LLEYTON BENAM : Quel genre de travail ? « L'AUGURE : La rébellion de Rachel a provoqué une hystérie. Avant vous, il demeurait 17 sujets d'expérience. Des éprouvettes vivantes, en somme, possédant entre autre telle et telle aptitude à la sorcellerie. Tous n'étaient pas sous ma garde, mais étant donné que ceux qui l'étaient ont fuit, ça me donne une excellente raison pour les traquer. Votre mission est de les retrouver. Un par un. Rapportez-les moi. Mort ou vif. « LLEYTON BENAM : Vous n'espérez quand même pas que je vais accepter de suite ? D'autant plus que je ne peux pas accomplir ça tout seul. « L'AUGURE : Qui a dit que vous aviez le choix ? Vous subirez l'entrainement de mon meilleur agent, le Commandant McLowd. Il vous formera comme il se doit. Pour votre "solitude", ne vous en faites pas. Je vous ai confié une assistante. Son nom est Sarah. Je suis sur que vous vous entendrez à merveille...
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| Signe Particulier ♣ Non-Sorcier (Cracmol) Double-Compte ♣ Oui.
Avatar ♣ Jensen Ackles
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Dernière édition par Lleyton Benam le Octobre 12th 2010, 17:58, édité 4 fois | |
| | | Kaelyn L. Campbell
Kae' ▬ Don't Worry Be Happy
AGE : 31 MESSAGES : 4127 DATE D'INSCRIPTION : 06/07/2010
COPYRIGHT : Avatar; xoxo et gif signature; Purple
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 20:23 | |
| Re Bienvenue Magnifique présentation Bonne Continuation pour ta fiche | |
| | | Noami Kerman
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 505 DATE D'INSCRIPTION : 16/06/2010
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 20:28 | |
| Re bienvenue Jensen | |
| | | Sophiia H. Lesskov
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 33 MESSAGES : 59 DATE D'INSCRIPTION : 15/09/2010
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COPYRIGHT : Bazzart (♥)
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 21:17 | |
| Re-Bienvenueuh Jensen | |
| | | Lleyton Benam
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 8 DATE D'INSCRIPTION : 28/09/2010
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 21:30 | |
| Merci tout le monde Et merci Julie Mais arrêtez de baver devant Jensen voyons | |
| | | Sophiia H. Lesskov
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 33 MESSAGES : 59 DATE D'INSCRIPTION : 15/09/2010
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COPYRIGHT : Bazzart (♥)
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 28th 2010, 21:35 | |
| Comme si c'était possible de pas baver devant Jensen | |
| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
AGE : 35 MESSAGES : 3015 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
ILLUSTRATION PERSONNELLE :
COPYRIGHT : Natoune
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 08:15 | |
| Re-bienvenuuuue ! J'arrive très bien à ne pas baver devant Jensen. Il est séduisant mais y'a mieux ! Enfin... je vous en reparlerai quand je re-regarderai la saison 2 de Dark Angel... Au fait Lu', tu as changé d'idée pour l'avatar, non ? C'était pas Timothy Olyphant ( ) au départ ? | |
| | | Rahkesh Armadeus
To Kill Or Not To Kill ? Good Question !
AGE : 38 MESSAGES : 5817 DATE D'INSCRIPTION : 29/07/2010
ILLUSTRATION PERSONNELLE :
| | | | Luna Lovegood
Folle - C'est comment est Luna quand elle ne retrouve pas ses Lorgnospectres..
AGE : 29 MESSAGES : 4751 DATE D'INSCRIPTION : 14/06/2010
COPYRIGHT : @Moi
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 11:49 | |
| Re-Bienvenueeeee | |
| | | Nicholas J. Melster
This Is Critical.
AGE : 30 MESSAGES : 2453 DATE D'INSCRIPTION : 07/08/2010
ILLUSTRATION PERSONNELLE :
COPYRIGHT : Waka Waka
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 11:55 | |
| Re-bienvenue | |
| | | Lleyton Benam
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 8 DATE D'INSCRIPTION : 28/09/2010
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 14:50 | |
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| | | Noémésie E. Roy
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 454 DATE D'INSCRIPTION : 12/09/2010
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 15:43 | |
| Haaaaaaaaaaaaaaaaaaan! | |
| | | Samuel D. Philips
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
AGE : 32 MESSAGES : 66 DATE D'INSCRIPTION : 11/09/2010
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COPYRIGHT : BABY D0LL
| | | | Noami Kerman
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MESSAGES : 505 DATE D'INSCRIPTION : 16/06/2010
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 19:59 | |
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| | | Elliot E. McKee
Alias Ebiotte Miky xD
AGE : 35 MESSAGES : 3015 DATE D'INSCRIPTION : 12/06/2010
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COPYRIGHT : Natoune
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 20:10 | |
| Supernatural, ça me fait trop peur... Je préfère Dark Angel ! *Natoune, fidèle à ses vieilles séries annulées* | |
| | | Lleyton Benam
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MESSAGES : 8 DATE D'INSCRIPTION : 28/09/2010
| | | | Roksana M. Indeitseva
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AGE : 30 MESSAGES : 207 DATE D'INSCRIPTION : 24/08/2010
COPYRIGHT : riddle + maya05 ♥
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 21:07 | |
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| | | Lleyton Benam
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 8 DATE D'INSCRIPTION : 28/09/2010
| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 21:38 | |
| Justin, c'est le frère de Michael, Matthew C'est pas Benam Tu confonds Choupinette | |
| | | Rakel Peleonor
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 21:43 | |
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| | | Noami Kerman
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 22:06 | |
| - Citation :
- Supernatural, ça me fait trop peur...
Je sais pas ce que t'as vu comme épisodes mais les dernières saisons sont loin de faire peur, puis elles sont géniales, et je vois pas trop comment on peut comparer avec Dark Angel, Jensen n'a pas du tout le même genre de rôle en plus il était beaucoup plus jeune donc bon, c'est un peu bête de se baser sur ça...Enfin vu que moi j'ai vu les deux en intégralité, je le trouve quand même bien meilleur dans Supernatural et il est vraiment très drôle. https://www.youtube.com/watch?v=7bJhS0nszoghttps://www.youtube.com/watch?v=KeWDm30JCDghttps://www.youtube.com/watch?v=KYVilmnMFpYPuis dans Supernatural il y a de supers acteurs : Misha Collins, Mark Sheppard, Jared Padalecki, Jim Beaver etc, etc Faut pas sur baser sur quelques épisodes qui foutent la trouille, cette série vaut mieux que ça. | |
| | | Roksana M. Indeitseva
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Septembre 29th 2010, 22:08 | |
| Non, je confonds pas, je sais que c'est pas le même perso. Mais je m'intéresse qu'à l'avatar moi tu crois quoi ! | |
| | | Lleyton Benam
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| | | | Sarah M. Waldon
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| | | | Michael Terragone
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 Octobre 11th 2010, 20:32 | |
| J'ai pas dit de quel demain il s'agissait Là ça peut très bien être demain au plus tard Et la flemme de changer de compte | |
| | | Irena Neski
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| Sujet: Re: Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 | |
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| | | | Lleyton Benam | Terminée le 12.10.10 | |
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