Dangers dans les Landes ou Rencontre insolite [Louise Many] [France : Bretagne]

Cela faisait plusieurs jours que Louise n’avait pas fermés l’œil de la nuit, dès qu’elle voulait s’endormir, les images de son dernier combat lui revenaient en mémoire. Les sorts qui allaient et venaient dans tout les sens, le sang coulait sur le sol. Louise avait encore mal au bras et aux jambes, le fait d’avoir reçut un sortilège très puissant. La jeune fille s’étaient installé sur son canapé, a bout de force, elle venait de dormir 2 ou 3 heures. Elle se réveilla, comme à chaque fois, en sursaut et en sueur. Elle se leva et prit un café noir et serré, elle alla dans la douche et tarda à s’habiller. Toc toc, quelqu’un venait de sonner à la porte, mais Louise n’avait envie de voir personne. Elle traina les pieds jusqu’à la porte et ouvrit sans se rendre compte qu’elle était en petite serviette, pas encore habillé. Elle ne trouva, par chance, qu’une petite lettre sur le paillasson. Louise l’ouvrit en refermant la porte :

– Chef – Louise Many, voici votre prochaine mission : des mangemorts ont été aperçus dans ce domaine. Voici les plans et mettez au clair cette affaire.

Louise scrutait les moindres mots de la lettre, une mission, régler une affaire, mangemort… Elle n’avait vraiment pas envie de combattre un nouveau groupe de mangemort, en plus cette fois-ci elle serait toute seule. Louise alla s’habiller, un jean, un pull fin et une grosse écharpe. Oui c’était l’hiver et il faisait froid, du vent et de la pluie, voire même de la neige. Elle sortit de chez elle et prit ses gants, ses doigts étaient complètements bleu, congelé.
Louise rangea sa baguette magique dans son manteau et transplana vers l’adresse indiqué. Il faisait aussi froid là-bas, voire même plus. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle pouvait être, la jeune fille n’avait pas prit la peine de lire le dossier au complet. L’endroit était magnifique malgré la pluie et le vent, il n’y avait personne, l’endroit était désert. Louise n’était pas rassurée, elle prit sa baguette magique dans les mains et avança avec prudence. La jeune fille n’osait pas trop regarder la beauté du paysage, à cause du mauvais temps. Soudain, Louise aperçut une silhouette au loin, impossible de dire s’il s’agissait d’un humain ou autre. Plus il se rapprochait, plus la jeune fille serrait sa baguette, elle n’avait aucunement envie de revivre une bagarre. L'homme était près d’elle maintenant :

– Erwan – Où allez-vous ainsi, gente damoiselle ?

Juste le fait d’entendre ses paroles, Louise était rassuré, enfin un homme galant et poli. Mais on lui avait dit et répété : méfiez vous apparence. La jeune fille n’était pas très méfiante, pauvre d’elle, mais elle était bien décidé à ne plus se laisser avoir. Elle lui dit alors en bafouillant :

– Louise – Je…je crois que je me suis perdue. Pouvez- vous me dire où je suis ?

C’était un fait, Louise ne pouvait pas lui dire qu’elle était en mission et qu’elle voulait savoir s’il existait des mangemorts qui rodaient dans le coin…

Louise ne savait pas trop comment l’homme allait réagir, après tout, elle débarquait de nulle part, personne ne la connaissait. La pluie faisait de plus en plus de dégâts, il demanda alors :.

– Erwan – Vous avez pénétré dans mon domaine de Coët Candec, vous êtes proche du village. Vous semblez fatigué, mouillé. Puis-je vous accorder l'hospitalité du Château ?

Louise ne pouvait pas espérer mieux, elle allait pénétrer dans un château, au chaud, et peut être voir si il existe ou pas des mangemorts. Mais la jeune fille restait sur ses gardes, un inconnu qui l’invite, sans savoir qui elle est, c’est gentil mais un peu suspect. Louise n’avait pas l’habitude d’être bien traité par les hommes. Soudain elle entendit de drôle de bruit, elle chercha à savoir de quoi il s’agissait, laissant le pauvre homme sans réponse. Pas très poli Louise ! Elle lui demanda ce que pouvait être ces bruits, mais l’homme ne l’avait pas entendu, avec le vacarme qu’il y avait. Le bruit se rapprochait petit à petit, des hommes arrivèrent à toute vitesse. Avec la pluie Louise n’avait aucune idée de qui il pouvait s’agir. En tout cas, ils ne lui voulaient pas que du bien, ils regardaient la jeune fille avec mépris et insistance. Ils se mettent à parler avec l’homme à côté, une langue inconnue pour Louise. Très futé, elle ne comprenait rien, et si tout le monde parlait cette ‘langue’ ici, ce serait vraiment bien partie pour la mission, super ! Après un moment, l’homme s’adressa à Louise :

– Erwan – D'ailleurs, non, vous devrez me suivre. Le coin est plutôt dangereux la nuit. Les mesure son plus stricte depuis l'attaque des détraqueurs

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Alors voyons voir si elle avait bien tout compris : apparemment, elle déduit du ‘d’ailleurs non’ que l’autre homme ne voulait pas que Louise soit ici. De plus, c’est un endroit dangereux, s’il y avait eu une attaque des détraqueurs, il y avait eu des mangemorts. Louise était bien placée pour savoir que les détraqueurs ne se déplacent pas pour rien. Ils partirent ensemble en direction du château. La jeune fille était toute mouillée, les goutes d’eau coulaient sur le front, son jean était trempé. Ils ne voyaient presque rien, un des deux hommes lança le sortilége de Lumos, pour au moins voir où ils allaient. Louise était incapable de savoir ce que faisaient les deux hommes, apparemment ils parlaient avec une statue.

– Erwan – Je suis Erwan de Rosnarho, le Korrigan Mecthar m'accompagne et nous avons une hôtesse, dont je ne connais point le nom et la qualité.

Louise attendit d’être à l’intérieur et répondit à l’homme :

– Louise – Pardon de mon impolitesse, je suis Louise Many, je suis …prof, oui professeur de botanique et je cherchais des herbes pas loin d’ici et je me suis perdue.

Louise savait très bien que son histoire ne tenait pas la route, après tout, elle ne pouvait pas avouer qu’elle était une Auror. Imaginons un instant que tout ce petit monde là, soit dans le camp des mangemorts. Non, ce n’était pas possible. L’homme n’avait pas relevé, peut être savait-il qu’elle mentait. Il alla conduire la jeune fille jusqu’à une chambre pour qu’elle puisse se changer. Une fois dans la chambre Louise s’allongea sur le lit, sans même prendre le temps de se changer. Elle s’endormit en pensant à la journée qu’elle venait d’avoir, elle ne rêva pas de son ancienne altercation avec les mangemorts…

Louise avait réussit à dormir toute la nuit, sans même se réveiller. Elle ne rêva pas de mangemorts ou de combats, non elle avait rêvait à ses parents. Un rêve assez calme avec des papillons, des fleurs et un grand soleil. Elle ouvrit les yeux parce que la lueur du jour venait caresser son visage. Louise se redressa et songea à l’endroit où elle était : une grande chambre avec un lit en baldaquin. L’endroit était magnifique, la chambre était ornée par de grands tableaux, de belles fresques. Elle se leva du lit et fit quelques pas jusqu’à la fenêtre, elle devait être en hauteur car elle avait une vue splendide. Un village apparaissait au loin, entre la brume et le soleil. Le temps était un peu particulier, il y avait quelques lueurs, mais il devait faire très froid, car il y avait de la bué sur les fenêtres.
Louise entendait du bruit hors de la pièce, elle se dirigea vers la porte. Elle voulait être discrète, ne pas attirer l’attention. La jeune fille fit quelques pas dans le couloir jusqu’à arriver devant le grand escalier. Elle entendait deux hommes parler, mais ne pas parler une langue inconnue cette fois-ci. Elle tendit l’oreille :

– Homme – Mon cher Gwendall, comment allez-vous ?

Et à écouter d’un peu plus prés les voix, Louise reconnaissait celle de son ami, Gwendall de Rosnarho, un auror qui avait travaillé avec elle lors de sa dernière mission. Oh sa dernière mission, le pire moment de sa vie.
C’était il y a environ un mois, on avait pour mission d’arrêter un groupe de mangemort, des mages très puissants. C’est lui d’ailleurs qui avait ouvert les hostilités, il avait lancé le premier sortilège qui avait assommé deux mangemorts. Louise n’osait pas trop descendre, s’il la voyait, il la vendrait tout de suite. De toute manière, personne ne devait croire à son histoire. Elle descendit les escaliers et fit un énorme sourire à tout le monde :

– Louise – Bonjour

Louise ne savait pas trop ou elle était dans le monde, mais bon, c’était une mission et fallait la faire. La jeune fille avait croisé de drôle de créature la veille, mais ne voulant pas avoir du travail en plus, elle décida de ne pas chercher à savoir qui ils étaient et d’où ils venaient. L’endroit était vraiment charmant, Louise était reposée, calme et sentait que le domaine lui faisait un bien fou. Ce n’était pas plus mal, vu les missions précédente : le sang, la douleur, la mort…

- Erwan - Non, Yann je ne suis pas encore partiet, bonjour mon frère, je vous présente Louise, professeur à Pourdlard, s'y j'ai bien compris.

La jeune fille ne savait pas où se mettre, d’un côté il y a le charmant Erwan qui croyait tout ce qu’elle lui disait et de l’autre son collègue. Louise ne savait pas trop quoi dire, elle répondit simplement, en faisant un clin d’œil à Gwendall, avec un peu de chance, il n'allait pas la vendre :

- Louise – Nous nous connaissons déjà, n’est ce pas Gwendall. Est-il possible d’aller faire un tour dans le village voisin ?