être animagus, enfin! ( FE Mordhem,Louise)

Je marchai d’un pas vif et rapide pour tenter de me réchauffer sous la brise glaciale du matin.
Le temps était entre deux os et le soleil peinait à transpercer la faible brume. Quel nul ! Je ne sentais presque plus mes mains et ,mes pieds , même protégé par mes belles bottes noires fourrées, étaient morts ! Mes joues devaient être comme les fraises de l’été, complètement rouges… Je haïssais plus que tout autre chose au monde l’hiver. Les arbres dénués de feuilles, les habits empilés sur soi, le ciel toujours gris…tout ceci me rendaient triste à souhait ! La seule chose bien était la neige mais, en voyant les choses du mauvais côté comme j’en avais l’habitude, à chaque fois qu’on arrivait pour en profiter soit elle avait fondue parce que le soleil était sorti au mauvais moment, soit elle se réduisait en gadoue et là, c’était franchement dégueu !
Et pourtant, pourtant, alors que j’aurais dû être sur l’un des fauteuils doux et moelleux de la salle commune, la cigarette à la bouche, un bon bouquin dans les mains et le feu réchauffant mes pauvres petits orteils congelés, je me retrouvai là trottinant ( c’est un grand terme ! ) vers le saule cogneur car j’avais un rendez-vous ! Et quel rendez-vous ! J’allai devenir animagus !! Mon " professeur " Louise, devenue auror depuis peu, allait m’enseigner cet transformation ! Quel bonheur ! Malgré que j’étais congelée, je souriai de toute mes dents et accélérai le pas.
Arrivée à l’arbre que j’avais toujours admirée pour je ne sais quelle raison, je distinguai une silhouette fine et élancée aux longs cheveux noirs et légèrement bouclés que je reconnaitrait entre toute : Mordhem Stone ! Je la connaissai pour sa réputation de membre active de la maison serpentard bien qu’elle soit souvent solitaire et un peu agressive, je l’avoue…
Elle était pile à l’endroit de la rencontre et , arrivée à sa hauteur je la saluai et lui demandait si elle allait bien. Puis, après avoir baclée les politesses, je la questionnai :

« Mais qu’est ce que tu fais ici ? t’attends quelqu’un ou quoi ? »

J’avais peut-être été un peu trop curieuse, mais bon, je l’avais questionnée juste pour faire passer le temps en attendant Louise. Et puis, quesqu’il y avait de mal à se faire de nouvelles amies ? Après, Mordhem allait-elle accepter de sortir de sa solitude ? Mystère…

J’étais tranquillement assise dans la neige à regarder le grand saule et le givre.
J'aime bien l’hiver, la neige, tout ça.Ca bouge pas c’est comme si s’étais mort ; c’est peut-être beau…
Je ne sais pas vraiment reconnaître le beau du moche, du banal. Je n’ais jamais vu de truck beau c’est peut-être pour ça…Le grand canyon ce n’est pas le genre de truck qu’on te fait voir dans un orphelinat.
Louise n’étais pas encore là, j’en profitais pour sortir mon appareil photo.
J’avais pris en photo dans ma chambre ma lettre e mon épée…Il y avait forcement un lien…
Je relisais une énième fois la lettre et l’inscription sur l’épée
« Ne t’en fais pas tout s’arrêtera et I will survive » Je me surpris a chuchoté dans la neige.
Une larme roula doucement sur ma joue, j’éteignis immédiatement l’appareil.
Je ne voulais pas pleuré quand Louise serait là.
Je m’amusais donc as deviné quel animagus j’étais.
Alors une silhouette apparut dans la neige.
Je ne la distinguais pas bien, je me relevais d’un bond, méfiante.
Alors je reconnus immédiatement Embry Thunder, la fille qui m’avait aidé au Chaudron Baveur.
Elle me salua et je lui répondis par de simple : « coucou. Bien et toi ? »
Je me méfie des gens trop polis, ils cachent toujours quelque chose…
J’avais bien vu .Une fois les formules passé elle m’assaillit de question :
« Mais qu’est ce que tu fais ici ? T’attends quelqu’un ou quoi ?
Ben oui pourquoi ? Ma vie t’intéresse tant ? »
Comme d’habitude pendant quelque minute se fut à celle qui humilia le plus l’autre
Alors un boxer aux grands yeux bleus s’approcha de nous
J’hésitais à me jeter dessus pour lui donner plein de caresse, j’adore les chiens, mais si c’étais Louise et puis tant pis il est tellement mignon avec ses grands yeux bleus au pire cela nous vaudra de gros fous rire ; Je me « jette » sur le chien pour le caresser sous l’œil étonné d’Embry

Ben oui pourquoi ? Ma vie t’intéresse tant ? »[b]

[b]Oh non ça n'allait pas recommencer !!! J'avais décidé de ne pas répliquer et poussait un soupir éxaspéré pour bien lui faire comprendre que sa mauvaise humeur coutumière me passait complètement au dessus de la tête!
Tout d'un coup, du coin de l'oeil, je vis une silhouette noire qui acourait vivement, se dessiner non loin de nous.. Plus la silhouette s'approchait, plus je distinguais ce que c'était : un grand chien magnifique qui faisait parti de mes races préférées pour sa carrure et sa douceur, l'incroyable boxeur!
J'allais m'approcher de lui pour l'observer et pourquoi pas le caresser si il le voulait bien, mais mordhem fut plus rapide que moi ! aussitôt le chien se retrouva sous une avalanche de caresses et de mots doux ce qui me fit pouffer malgré moi: pauvre chien ! Je m'avançai alors vers sa tête poussant volontairement du coude ( pas trop fort quand même ) la jeune fille pour me venger de sa dernière réplique. je faillis lui adresser un grand sourire mais me retenait pour éviter de déclencher les hostilités.
Je me mis alors du bout du doigt à effleurer l'athlète, tapotant doucement son museau mouillé, agitant ses belles oreilles qui pendaient gracieusement... Jamais je n'en avais vu d'aussi beau, ce qui me fit croire que ce n'était qu'une apparition et qu'il disparaitrait en s'évaporant par magie!
Mais il restait là, assis, nous regardant fixement comme si il voulait nous transmettre un message.
Je crus même un instant, vu l'expression de son visage, qu'il s'amusait de la situation et comprenait tout ce qui lui arrivait. On aurait dit un véritable humain emprisonné dans un corps de chien!
j'aurais tant aimé avoir un chien de ce style mais les animaux non magiques n'étaient pas accepté à Poudlard ! Heureusement pour l'école car elle se serait transformée en ménagerie sinon!
J'étais toujours en train d'inspecter le boxeur, en proie à une profonde fascination, quand soudain ses yeux me frappèrent. Bleus??? Jamais on n'avait vu un chien avec un tel regard même chez les humains! Sauf chez une personne de ma conaissance : Louise Many.
Je me relevai précipitament. J'avais enfin compris pourquoi le chien nous regardait avec une telle insistance. Mon regard dévia vers Mordhem qui n'avait pas cessé de caresser le boxeur... Et je partis d'un fou rire ! Quand je me calmai un peu je dis, avec un ton enjoué:

"bonjour, Louise!"[b]

Je caressais donc le chien : Il avait le poil soyeux, était grand et musclé et surtout…ADORABLE !!
Quelques instants après que je me sois mis à caresser le chien Embry se mit caresser le chien …mais à sa manière.
Elle ressemblait à ces stupide acheteur de chevaux de courses .elle l’examiner de la tête aux pieds comme pour établir son potentiel. Elle me poussa alors du coude et se remit à tâter le chien : son museau, son corps, ses oreilles qu’elle tripota sauvagement …
Je me retenais de lui mettre une gifle ; je ne supporte pas ses gens qui croient que tout se vends et tout s’achete.je e demandais presque si elle n’allait pas sortir son chéquier ou sa carte bleu…
Le pauvre chien avait d’un coté moi qui le dorlotais et de l’autre Embry qui le sous peser presque comme un melon au marché !!!!!!
Alors tout à coup Embry se releva et parti dans un grand fou rire, j’éclatais immédiatement de rire. Mon hypothèse était bonne !! Le boxer n’était autre que l’animagus de Louise !!
J’étais morte de rire n’arrivant plus à m’arrêter ; Je venais de dorloter un AURORE !!!!
Embry, elle, s’était calmer et salua Louise qui dans un aboiement me dit de me pousser.
Louise : Alors les filles, prêtes pour devenir animagus ?
Elle nous tendit alors une feuille et un crayon :

Mordhem 16 ans
Stone
Qualités : Arrive à avoir une idée sur les gens au premier coup d’œil, est fascinée par la lune
Défaut : Solitaire, légère tendance à la violence, réponds méchamment au gens, dors mal la nuit
passion:Si emmerder le monde est un sport je suis médaillé d'or!!Non, sinon j'adore la nature toute la culture gothique et je joue de la guitar electrique

"Alors les filles, prêtes pour devenir animagus ?"

vu comme ça, ça avait l'air facile et j'avais l'impression de me retrouver dans un feuilleton de télé-réalite où une grosse récompense était à la clé.
La grosse récompense, c'était de devenir animagus. Le truc, c'est que pour y arriver, il ne suffisait pas de sauter des haies, traverser des lacs et arriver le premier pour toucher le butin... Non, pas d'actes héroïques ni foutaises de ce genre.
J'avais surpris une converstaion à Poudlard ou il était cas justement de la façon de devenir animagus. J'étais alors en première année et je n'avais pas retenue mot pour mot la conversation. Un professeur expliquait à une gryphon d'or de septième année les étapes à suivre pour tenter de se transformer en animagus :

-le proffesseur= "Cet art, jeune fille, tout le monde ne peut l'acquérir ! moi-même je n'en suis pas capable... Et pourtant, je n'ai jamais cessé d'essayer d'avoir la maîtrise de moi-même... Vois-tu, pour devenir un animagus il faut apprendre à se connaitre. Et crois moi, ce n'est pas la chose la plus simple qui soit ! "

La suite, je ne l'ai pas retenue et j'en veux énormément à ma mémoire car je pense que les précieuses informations de l'enseignant aurait bien pu m'aider aujourd'hui... Apprendre à se connaitre, ça se révélait d'un pure et simple miracle... Et pourtant j'avais en face de moi une personne qui en était capable et rien que pour ça je la respectais un peu...
Louise nous tendit une feuille et un crayon en nous indiquant d'y inscrire nos qualités, nos défauts et nos passions... Je tentai d'apercevoir les défauts de mordhem sur son bout de papier, en vain! De toute façon, ils étaient tellement voyants que ça ne me servait à rien de les lire...
Me creusant la tête, je commençai à écrire :

défauts :
-j'ai une légère tendance à vouloir toujours avoir raison.
-je m'emporte souvent pour un rien.
-je tiens un peu trop souvent tête à n'importe qui jusqu'à la soumission de l'un ou de l'autre.

qualités:
-personne ne s'ennuie avec moi !
-je reste toujours fidèle à ceux qui m'aiment

passion:
-j'aime tout faire tant qu'on ne m'y oblige pas.

Je rendais le papier à Louise en me demandant à quoi ça allait bien pouvoir lui servir. Préssée de connaître la suite des évènements, j'attendais en trépignant les autres instructions.