Mon ennemie numéro 1 restera en haut de la liste ce soir encore [Fe Aurianne]

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J'avais demandé à Aurianne De Bray de me rejoindre sur le toit de Poudlard. Je voulais absolument lui parler. Aurianne était la personne que je détestais le plus dans tout Poudlard. En ce moment je l'a voyais tourner autour d'Evan mon petit ami ! Le faisait-elle exprés ? Sans aucuns doutes. J'avais alors, aprés les cours monté les escaliers trés vite, afin d'arriver la première sur le toit. Bien évidemment, c'était le cas, j'ajoutai alors un défaut de plus à la liste d'Aurianne : Non Ponctuelle .
Je me posai alors devant la porte, histoire de ne pas l'avoir dans le dos quand elle arriverait, je ne fais pas confiance aux gens, et encore moins à Aurianne, bien évidemment. Je préparai aussi ma baguette, ne jamais, ô grand jamais sous-estimer une serpentarde. Je la posai sur la cuisse, la pointer vers la porte aurait alors paru vraiment trés bizarre et elle aurait surement cru que j'avais peur plus qu'autre chose de la voir devant moi, ce qui était bien évidemment faux. Je commençais même à me demander si elle viendrait, qui accepte un rendez-vous de sa meilleur ennemie. Idiote. Je n'avais pas pensé à cette éventualité.

Pourtant, quelques secondes aprés cette pensée, la porte s'ouvrit. Devant moi, le visage, il faut bien le dire magnifique d'Aurianne. Ses cheveux blonds et son regard d'anis était assez surprenant, sa beauté était indiscutable.

Tanya ♦ Alors, on aime bien mon petit copain ? Je ne crois pas aux coïncidences Aurianne. lui dis-je

J'avais eu le réfléxe de tenir plus fort ma baguette et de penser aux sorts que je pouvais lui lancer - au cas ou - .
Je lui avais poser la phrase clairement, m'arréter ou réfléchir, j'avais déja préparé ce que je voulais lui dire, je voulais une réponse là, maintenant, une réponse tout aussi clair que ma question.

Un peu plus tôt, Tanya Stewart, ma très chère Bouffondor, m’avait demandé de la rejoindre sur le toit. J’avais tout d’abord hésité à lui faire l’honneur de ma présence. Je me demandais bien ce qu’elle me voulait, même si j’avais sûrement ma petite idée derrière la tête. Je ne tenais pas particulièrement à perdre mon temps auprès d’une personne si peu digne d’intérêt, mais finalement, j’avais craqué. Pourquoi refuser une occasion de l’humilier ?

J’étais donc en train de monter les escaliers, puis je poussais la porte et me retrouvait sur le toit. Tanya était déjà présente, me faisant face, sa baguette à la main. Ainsi, elle avait tellement peur de moi qu’elle ne pouvait s’en passer même pour discuter ? Pas qu’elle lui soit d’un grand renfort si j’avais eu l’intention de lui faire du mal, comme si elle pouvait me résister…

Tanya. – « Alors, on aime bien mon petit copain ? Je ne crois pas aux coïncidences Aurianne. »

Evan. Elle se doutait bien que c’était à cause de lui que sa chère « amie » tenait tant à lui parler. Elle la détaillait pendant qu’elle débitait ses paroles. Elle avait l’air impatiente, et en colère. Cela se voyait bien à son visage, bien qu’elle s’efforçait de paraître sèche. Elle avait d’ailleurs un joli visage. Pas autant que le sien bien sûr, mais joli… pour une Bouffondor née moldue.

Aurianne. – « Bonsoir Tanya. C’est par cela que l’on commence en général. Je te croyais bien plus polie que cela. La politesse n’est-elle pas sesnée faire partie de vos innombrables qualités, à vous, les Bouffondors ? »

Je m’exprimais d’un ton froid, dur, ironique, comme on m’avait si bien appris à le faire. Je savais très bien que Tanya était tenace, mais chaque occasion de la rabaisser était un plaisir auquel je ne pouvais que céder.

Aurianne. – « Mais bon, je ne t’en veux pas. Cela ne peut que se traduire par un manque d’éducation, et, aux vues de la maison dans laquelle tu te retrouves, il est évident que tu n’aies pas reçu une éducation convenable. Oublions donc ceci. »

Je lui tournai momentanément le dos, en profitant pour observer le ciel. C’était une belle soirée, bien qu’il fasse un peu froid. Je chassais toutes ces pensées de ma tête, me concentrant sur le but de ma venue ici, et me retournait. Je regardais Tanya droit dans les yeux, de mon regard glacial.

Aurianne. – « Mais, je m’égare. Tu me parlais d’Evan ? Et bien sache que ton petit copain ne m’intéresse pas, j’ai le mien et je l’aime, merci. Cependant, je n’y peux rien si Evan se sent plus attiré par moi que par toi, ne m’en veux pas. »

Et c’était vrai, Evan ne m’intéressait pas, enfin plus. Mais je me délectais de son énervement lorsque il me voyait avec un autre garçon que lui. Il ne l’admettrait pour rien au monde, il est bien trop fier, mais son visage aussi le trahit.

Si je continuais à vouloir briser ce si magnifique couple, ce n’était plus dans le but de récupérer Evan, mais de nuire à Tanya, et d’aider Noémie à se venger. Comment oublier Noémie ? Je l’ai prise sous mes ailes pour l’aider à se venger d’Evan. Et puis, Noémie ayant été la meilleure amie de Tanya cela me permettait encore une fois de l’atteindre. Cette perspective me fit sourire. Je voyais bien que Tanya ne comprenait pas pourquoi, mais je ne fis rien pour l’élcairer. J’attendais de voir de quoi elle voulait encore m’accabler. Autant garder cet atout en réserve pour l’instant.

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Aurianne ♦ Bonsoir Tanya. C’est par cela que l’on commence en général. Je te croyais bien plus polie que cela. La politesse n’est-elle pas sesnée faire partie de vos innombrables qualités, à vous, les Bouffondors ? »

Tanya ♦ Pas avec l'ennemie, non .

Aurianne ♦ Mais bon, je ne t’en veux pas. Cela ne peut que se traduire par un manque d’éducation, et, aux vues de la maison dans laquelle tu te retrouves, il est évident que tu n’aies pas reçu une éducation convenable. Oublions donc ceci.

Elle regarda le ciel, en me tournant le dos. Que voulait-elle me prouver ? Le fait que je ne lui faisait pas peur ? Heureusement, me battre avec quelqu'un qui a peur de moi ne m'intérèsse pas, autant le laisser seul, car j'aurais déja gagné d'avance. Dans le cas d'Aurianne et moi, s'était différent, aucune peur il n'y avait, juste de la méfiance, enfin pour moi en tout cas.

Tanya ♦ Pardon, t'es-tu seulement regardée ? Tu portes la méchanceté sur ton regard, toi. Une éducation, peut-être ne sais-tu même pas ce qu'est une éducation pour dire cela. Tu n'es vraiment pas aussi intelligente que tu laisses le paraître. Nous, les Gyrffondor, nous avons un minimum de savoir-vivre et d'humanité. Je ne serais pas aussi fière à ta place.

J'étais si énervée, et elle avait l'air si sûre d'elle. Elle était surement habituée à ce genre de situation, ses phrases devaient souvent être utilisées !

Aurianne ♦ Mais, je m’égare. Tu me parlais d’Evan ? Et bien sache que ton petit copain ne m’intéresse pas, j’ai le mien et je l’aime, merci. Cependant, je n’y peux rien si Evan se sent plus attiré par moi que par toi, ne m’en veux pas.

Deux défauts de plus dans la liste : Imbu de sa personne .

Tanya ♦ Evan n'est pas comme toi, la méchanceté, la magie noir et les toutes les choses que vous faites, vous les serpentards, ne l’intéresse pas. Tu tournes autour, tout le monde le sait, tout le monde le dit. Tu aimes me faire souffrir, si tu savais comme j'aimerais te faire souffir aussi.

Penser à Evan me donnait beaucoup de force lors de mon affrontement avec Aurianne. Elle était si fière, je ne comprenais pas comme il était possible d'être aussi fière de sa personne, si méchante, il serait impossible pour moi de m'aimer, de me regarder dans une glace sachant que fait autant de mal à autant de personne, sans même une raison valable, non, il me serait impossible de vivre comme elle.
Pourtant, j'avais envie de faire du mal comme elle, fait du mal. La différence entre elle et moi, et que j'avais une raison, valable. Elle était si méchante, mes pauvres parents étaient la cause de cela, ma maison aussi et surement ma gentillesse, un mot que, je suis sure, Aurianne ne sait même pas prononcer et surtout ne connait pas le sens exact. J'avais tant envie de la faire souffrir, comment ?

Tanya ♦ Quand je suis entrée à Poudlard, j'ai du acheter une baguette. Une baguette pour apprendre mais surtout pour me défendre. Pendant 6 ans j'ai appris à m'en servir, à l'utiliser. Je suis une des plus douées de ma maison, mais aussi une des plus douées du cours de Défense contre les Forces du Mal. Alors pourquoi ne m'en servirais-je pas ?

C'est ainsi que je me retrouvai, le bras tendu, ma baguette fixant la personne d'Aurianne.

Tanya. - « Pardon, t'es-tu seulement regardée ? Tu portes la méchanceté sur ton regard, toi. Une éducation, peut-être ne sais-tu même pas ce qu'est une éducation pour dire cela. Tu n'es vraiment pas aussi intelligente que tu laisses le paraître. Nous, les Gryffondors, nous avons un minimum de savoir-vivre et d'humanité. Je ne serais pas aussi fière à ta place. »

C’était tellement facile que cela en devenait drôle. Mes paroles avaient eu l’effet escompté. Tanya était en colère. C’est fou comme cette petite Bouffondor n’avait pas la maîtrise de ses sentiments. Il suffisait d’une petite phrase bien placée, et elle réagissait au quart de tour. Ce que j’appréciais moins cependant, c’est que cette petite Sang de Bourbe se permette de me critiquer, moi. Qu’elle ose remettre en cause mon éducation à moi, elle qui a été élevée par de simples Moldus. Je devais rêver, c’était impensable, inimaginable. Je gardais cependant mon calme, je ne laissais rien paraître sur mon visage. J’y étais habituée, et je savais que cela aussi énervait Tanya. Elle pensait se défendre contre moi, pensait me blesser. Et elle voyait que ses paroles ne m’atteignaient pas.

Tanya. – « Evan n'est pas comme toi, la méchanceté, la magie noir et les toutes les choses que vous faites, vous les Serpentards, ne l’intéresse pas. Tu tournes autour, tout le monde le sait, tout le monde le dit. Tu aimes me faire souffrir, si tu savais comme j'aimerais te faire souffrir aussi. »

Pathétique, cette pauvre Tanya était pathétique. Sa façon de parler d’Evan me donnait envie de vomir. Elle ne devait vraiment pas connaître le visage de son petit copain. Un coureur de jupons, voilà ce qu’il était. Le pire c’est qu’il en était fier, il ne s’en cachait pas. Merlin, comment avait-il fini avec Tanya ?

Quelque chose d’autre attira mon attention dans ses paroles. Elle avouait que je la faisais souffrir. Et elle voulait en faire autant. Je ne sais pas si elle se rendait compte de la difficulté de la tâche. Sûrement pas à vrai dire. Nous venons de deux mondes opposés, et elle ne devait pas avoir la même définition de la souffrance que la mienne. Comment arriverait-elle à me faire souffrir, elle ?

Tanya. – « Quand je suis entrée à Poudlard, j'ai du acheter une baguette. Une baguette pour apprendre mais surtout pour me défendre. Pendant 6 ans j'ai appris à m'en servir, à l'utiliser. Je suis une des plus douées de ma maison, mais aussi une des plus douées du cours de Défense contre les Forces du Mal. Alors pourquoi ne m'en servirais-je pas ? »

Sur ces mots, elle sortit sa baguette et la pointa sur moi. A ce moment, la seule réaction de ma part fut une envie irrésistible d’éclater de rire. Envie à laquelle je ne cédais pas. Le silence fit donc place à mon rire moqueur et ironique. Que s’imaginait-elle faire avec cette baguette ? Je sortis la mienne à mon tour et commençais à la tapoter dans ma main. Je n’avais franchement pas envie de m’en servir de manière aussi déloyale sur ce toit. D’autant plus que je ne savais toujours pas ce qu’elle me voulait à propos de Evan.

Aurianne. – « Attends, t’es pas sérieuse là. Réfléchis deux minutes, puisque apparemment tu serais plus douée que moi pour ça. Tu crois sincèrement que t’aurais ne serait-ce qu’une petite chance de me faire souffrir en te servant de ça ? Pathétique. D’autant plus que tu voulais parler. Alors parlons. Si déjà je dois m’en prendre à toi par magie, j’aimerais au moins savoir pourquoi. »

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Aurianne ♦ Attends, t’es pas sérieuse là. Réfléchis deux minutes, puisque apparemment tu serais plus douée que moi pour ça. Tu crois sincèrement que t’aurais ne serait-ce qu’une petite chance de me faire souffrir en te servant de ça ? Pathétique. D’autant plus que tu voulais parler. Alors parlons. Si déjà je dois m’en prendre à toi par magie, j’aimerais au moins savoir pourquoi.

Oh que si j'étais sérieuse, peut-être trop que j'en avais oublié ma bétise à ce moment précis, pourquoi avoir sortit ma baguette aussi vite ? Je pense que la colère était si forte et la jalousie si terrible que j'avais envie de la voir souffrir comme moi, mais pourquoi disait-elle que je ne la ferais pas souffrir ? Bien sur, que certain sortilège font souffrir, mais ils ne procurent peut-être pas la même souffrance que la mienne. La souffrance que j'ai, quand je vois autant de filles avec Evan, la souffrance de voir ces filles, celles comme Aurianne prendre autant de plaisir à le coller, comme-ci elle avait subit le sortilège de Glu sur Evan. Dans ce genre de moment, je ne savais meme plus ce que ressentait Evan, le "loveur" comme tout le monde me disait tant, peut-être trop, à force que l'on me le répète je finissais par devenir avec ces personnes qui me mettaient en garde, j'allais devenir folle si je ne réglais pas le probléme. Je baissai alors ma baguette, Aurianne, elle avait sortie sa baguette, mais la tripotait avec ses doigts.

Tanya ♦ Je ne vais pas m'excuser, mais il est vrai que peut-être je n'ai pas essayer de parler plus. Pourtant, je t'ai bien dis, la raison de notre rencontre : Evan. Tu as juste dis que tu n'y étais pour rien si il était attiré plus par toi que par moi, ce qui est faux, Evan m'aime malgrés ce que l'on dit. Mais, ne te vois-tu pas ? Toutes mes amis, me disent la même chose, tu le fais exprés, tu sais comment es Evan, tu veux qu'il te cèdes, pour me faire du mal. Pourquoi ?

Les larmes commencèrent à monter, mais je ne les laissa pas couler, je ne voulais pas lui montrer mes faiblesses, elle arriverait à s'en servir aprés. Je repris alors, je n'avais pas finis, et je ne voulais pas qu'elle réponde avant que j'ai finis ce que je voulais lui dire

Tanya ♦ Je te demande des explications, car moi je ne t'aime pas mais je ne fais rien pour te faire souffrir, mais maintenant j'en ai tellement envie, tu le mérites vraiment, depuis que je sais ce que tu fais avec Evan j'ai vraiment envie de te faire souffrir. Et, c'est pour cela que j'avais pointer ma baguette sur toi. Je te demande alors pourquoi et je te demande aussi d'arréter, tout de suite ce que tu fais avec lui. Réponds bien car cette fois-ci, si tu es encore si arrongante, je te promets de me servir de ma baguette Aurianne.

« Mon ennemie n°1 restera en haut de la liste ce soir encore.. »
Tanya E. Stewart & Aurianne M. De Bray

Tanya semblait ne pas savoir comment réagir après les paroles de Aurianne. Elle semblait songeuse, absorbée par ses pensées. Elle ne la comprenait sûrement pas. Mais après tout, c’était mieux ainsi. La Bouffondor lui faisait vraiment pitié. La manière dont elle se raccrochait à Evan… c’était pathétique. Elle ne se rendait pas compte que malgré ses efforts, Evan resterait ce qu’il était, soit un dragueur ? Elle en aurait presque eu de la peine pour elle. Presque.

Tanya. – « Je ne vais pas m'excuser, mais il est vrai que peut-être je n'ai pas essayer de parler plus. Pourtant, je t'ai bien dis, la raison de notre rencontre : Evan. Tu as juste dis que tu n'y étais pour rien si il était attiré plus par toi que par moi, ce qui est faux, Evan m'aime malgré ce que l'on dit. Mais, ne te vois-tu pas ? Toutes mes amis, me disent la même chose, tu le fais exprès, tu sais comment est Evan, tu veux qu'il te cède, pour me faire du mal. Pourquoi ? »

Elle commençait sérieusement à l’agacer la petite sang de bourbe, avec son Evan. Aurianne était peut être son ennemie numéro un, ce n’était pas la peine pour autant de venir l’accuser pour toutes les filles qui tournent autour de Evan. Elle avait voulu l’avoir à une période, c’est vrai. Mais hormis en soirée, elle ne le collait pas. Elle n’avait pas envie de faire comme toutes les autres, cela flattait trop le jeune Serdaigle. Mais à présent, c’était l’inverse. Elle l’évitait avec soin et cela l’énervait. Pendant qu’elle réfléchissait à ses relations compliquées avec Evan, Tanya repris la parole, dans l’intention de la faire répondre.

Tanya. – « Je te demande des explications, car moi je ne t'aime pas mais je ne fais rien pour te faire souffrir, mais maintenant j'en ai tellement envie, tu le mérites vraiment, depuis que je sais ce que tu fais avec Evan j'ai vraiment envie de te faire souffrir. Et, c'est pour cela que j'avais pointer ma baguette sur toi. Je te demande alors pourquoi et je te demande aussi d'arrêter, tout de suite ce que tu fais avec lui. Réponds bien car cette fois-ci, si tu es encore si arrogante, je te promets de me servir de ma baguette Aurianne. »

Aurianne ne savait plus si elle devait rire ou étrangler la petite Bouffondor si chère à son cœur. Alors c’est ainsi qu’elle la voyait, comme une garce sans cœur ? Cela ne l’étonnait pas vraiment à vrai dire. Elle haïssait Tanya et le lui montrait bien. Elle n’était pas insensible, pas immunisée contre souffrance. Simplement, tout dépendait de la personne qui essayait de la faire souffrir. Et Tanya, n’avait pas de grandes chances de réussir. Elle arrêta de s’amuser avec sa baguette mais ne la rangea pas pour autant. Si Tanya tenait à se battre, elle était prête, bien qu’elle n’en eut pas particulièrement envie.

Aurianne. – « Tu n’en as pas marre de t’accrocher à Evan comme ça ? C’est pathétique. Regarde la vérité en face, tu ne le changeras jamais, il est ce qu’il est, tout le monde le sait. On ne s’est jamais aimées Tanya, on se pourrit la vie dès qu’on en a l’occasion, cherchant à faire souffrir l’autre. Tu ne m’atteindras jamais, n’as-tu toujours pas compris ? Et sache, que je ne fais rien avec Evan. Il ne m’intéresse pas, plutôt plus. J’admets que j’aurais essayé, autant pour mon égo que par habitude de te faire du mal. Mais tout ça c’est fini. Je te le laisse volontiers ton Evan, la garce pour qui tu me prend est rangée, moi aussi j’ai le droit à mon bonheur. Peut être même que tu le connaît « mon bonheur » vu qu’il fait partie de ta maison. Alors maintenant va pleurnicher chez une autre fille qui t’auras volé ton Evan, mais plus chez moi. »

Les mots sortaient tous seuls de sa bouche, dictés par sa colère envers la rouge et or. Pourtant elle s’exprimait d’un ton calme, froid. Elle savait que cela énervait Tanya., lui donnant l’impression que tous ses efforts pour la blesser semblaient ricocher sur elle sans jamais l’atteindre.

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Aurianne arrêta de jouer avec sa baguette, pour me répondre, la réponse que j'attendais, celle de ma venue ici, en face de celle que je détestai plus que tout.

Tanya ♦ Tu n’en as pas marre de t’accrocher à Evan comme ça ? C’est pathétique. Regarde la vérité en face, tu ne le changeras jamais, il est ce qu’il est, tout le monde le sait. On ne s’est jamais aimées Tanya, on se pourrit la vie dès qu’on en a l’occasion, cherchant à faire souffrir l’autre. Tu ne m’atteindras jamais, n’as-tu toujours pas compris ? Et sache, que je ne fais rien avec Evan. Il ne m’intéresse pas, plutôt plus. J’admets que j’aurais essayé, autant pour mon égo que par habitude de te faire du mal. Mais tout ça c’est fini. Je te le laisse volontiers ton Evan, la garce pour qui tu me prend est rangée, moi aussi j’ai le droit à mon bonheur. Peut être même que tu le connaît « mon bonheur » vu qu’il fait partie de ta maison. Alors maintenant va pleurnicher chez une autre fille qui t’auras volé ton Evan, mais plus chez moi.

C'était la première fois que j'entendais Aurianne parler ainsi, elle venait de me dire exactement ce qu'elle ressentait. Je ne savais si sa relation avec Ewell était sérieuse ou non, chez les Gryffondor, les amourettes des Serpentards ne nous intéressaient pas vraiment. Comment Ewell pouvait-il la supporter, lui qui est un Gryffondor, nous sommes les opposés des Serpentard, comment, mais comment faisait-il et surtout pourquoi ? Je me demandai aussi pourquoi Aurianne était sa petite amie, elle qui détestait tant les Gryffondor, cela me surprenait vraiment de la part d'Aurianne mais aussi d'Ewell.

Ce qui me fit mal une fois de plus, était que l'on me rappelle encore et encore ce qu'il est, ce qu'il fait, je ne comptais meme plus le nombres de fois que l'on me le disait en une journée, je l'aimais tant, pourquoi ne comprenait-elle pas ? Elle parlait du bonheur, savait-elle que moi aussi je vivais un véritable bonheur aux cotés d'Evan ? Pourtant, je m'attendais à une tout autre réponse d'Aurianne, une réponse blaissante, une fois de plus, mais rien de cela. Ces propos étaient plus relevés que les précédents, comme-ci un sentiment d'énervement à mon égard, l'envahissait. Je savais ce que je voulais savoir, le fait qu'Aurianne avait maintenant une autre préoccupation que de me souffrir, me soulageait tout de même.

Je rangea alors ma baguette, je n'en aurais pas l'utilité. J'avançais vers Aurianne, qui était elle-même prêt de la porte. Je devais lui dire un dernier mot avant de partir. Je m'arréta alors à quelques centimètres d'elle, les mains dans les poches arrière de mon pantalon :

Tanya ♦ Je m'accroche à Evan, si je le veux. Le probléme des rumeurs, c'est qu'elles se collent à ton front et ont vraiment du mal à partir. Je ferais tout pour qu'Evan n'est plus cette réputation, il a changé avec moi, il ne me trompera pas, il continuera peut-être à draguer, certes, mais cela ne me dérangera pas du moment que je suis la seule pour laquelle il ressent cette sensation d'amour.. Alors, s'il te plait, arrète de penser cela. Je n'ai jamais voulu te faire souffrir, je ne t'aimais pas c'est tout, je voulais simplement t'ignorer, faire comme ci tu n'étais qu'un mur. Mais, tu en as voulu autrement, tu as chercher à me souffrir, j'ai donc fait pareille, la faute est donc à toi, Aurianne, ne m'accuses pas, et toi non plus tu ne m'atteindras jamais, tu arrives à m'énerver, à me faire souffrir, mais jamais tu ne seras à ma hauteur, jamais tu ne m'écraseras. Bon courage à Ewell, j'éspère vraiment que tu vas changer grâce à lui, tu en as bien besoin.

« Mon ennemie n°1 restera en haut de la liste ce soir encore.. »
Tanya E. Stewart & Aurianne M. De Bray

A peine avait-elle prononcé ses paroles qu’elle les avait regrettées. Elle était en train de faire exactement ce que Tanya attendait. Pire, elle lui révélait ce qu’elle n’avait dit à personne. Ou presque. Car ce n’était pas tout à fait la vérité. La vérité, elle même ne voulait pas l’accepter. Elle avait juste envie de se débarrasser de la rouge et or alors autant lui faire croire qu’elle était passée à autre chose. Même si ce n’était pas vraiment le cas. Ces derniers temps, elle se sentait tellement mal, elle n’arrivait pas à regretter ce qu’il s’était passé avec Ewell, et elle s’en voulait. Elle s’en voulait de ne pas arriver à regretter, car elle doutait de plus en plus d’avoir pris la bonne décision en sortant avec lui. Ca ne lui ressemblait tellement pas…

Tanya. – « Je m'accroche à Evan, si je le veux. Le problème des rumeurs, c'est qu'elles se collent à ton front et ont vraiment du mal à partir. Je ferais tout pour qu'Evan n'est plus cette réputation, il a changé avec moi, il ne me trompera pas, il continuera peut-être à draguer, certes, mais cela ne me dérangera pas du moment que je suis la seule pour laquelle il ressent cette sensation d'amour.. Alors, s'il te plait, arrête de penser cela. Je n'ai jamais voulu te faire souffrir, je ne t'aimais pas c'est tout, je voulais simplement t'ignorer, faire comme ci tu n'étais qu'un mur. Mais, tu en as voulu autrement, tu as chercher à me souffrir, j'ai donc fait pareille, la faute est donc à toi, Aurianne, ne m'accuses pas, et toi non plus tu ne m'atteindras jamais, tu arrives à m'énerver, à me faire souffrir, mais jamais tu ne seras à ma hauteur, jamais tu ne m'écraseras. Bon courage à Ewell, j'espère vraiment que tu vas changer grâce à lui, tu en as bien besoin. »

Au fur et à mesure que Tanya prononçait ses paroles, Aurianne était prise d’une irrésistible envie de l’étrangler ou de la faire basculer par dessus le toit. Par dessus le toit, c’était une bonne idée en y réfléchissant, cela passerait pour un accident… Elle commençait à l’énerver au plus haut point la petite Sang de Bourbe. Ne lui avait-on jamais appris à respecter ceux qui lui étaient supérieurs ? Question idiote, ses Moldus de parents n’auraient pas pu… Le pire c’est qu’elle était persuadée de ce qu’elle disait, comme si elle croyait vraiment à son couple parfait, elle allait avoir mal quand elle redescendra it sur terre la petite Tanya, et elle n’allait pas la plaindre. Une phrase attira cependant son attention « j’espère vraiment que tu vas changer… », c’était justement ce qu’elle craignait, ce qu’elle refusait. Elle se raidit, affichant à nouveau le masque froid qu’elle avait quitté quelques instants auparavant. Tanya s’était approchée pendant qu’elle parlait et se tenait à quelques centimètres d’elle. Elle aurait pu la gifler, la pousser ou n’importe quoi d’autre pour se calmer mais elle s’en retint.

Aurianne. – « Tu es pathétique tu le sais ça. Tellement naïve que ça en devient drôle, ou tout du moins, ça le saura quand tu auras réintégré la réalité, ma chère Bouffondor. Et sache que je ne changerai jamais, ni pour Ewell ni pour personne. Jamais. »

Elle avait voulu retourner à l’intérieur du château et laisser Tanya plantée là pour ponctuer ses paroles, mais celle-ci lui bloquait l’entrée et semblait assez surprise par son changement de comportement si soudain pour réagir.

Aurianne. - « Maintenant si le problème est réglé, j’ai d’autres choses à faire alors si tu pouvais bouger, à moins que tu n’aies encore d’autres choses à me reprocher. »

» Aller, viens jouer ! Restera à voir le résumé ! ^^'
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