Idée, réflexion, partage, amitié. [Fe Mioko Hoshi]

J'ai la tête qui tourne. Les pensées pas claires. Floues. Indistinctes. Avec une tristesse sans limites qui perdure au fond de moi. C'est la seule chose que je suis certaine de ressentir d'ailleurs. Le chagrin. Pas la jalousie. Pas la rage. Par une haine à en tuer. Plus maintenant. Juste une profonde tristesse, encrée dans chacun de mes membres. Vidée de toute envie de sourire. Prisonnière d'une attente agonisante. Tremblante de tous ses frêles membres. Attendre. Je déteste ce mot qui résume toute ma vie. Je déteste être impuissante. Je déteste de rien pouvoir faire. Mais même si j'y avais assisté, je n'aurais rien pu faire. Plus de motivations. Juste une douleur cinglante. Une envie de fumer perpétuelle. Ce que je fais d'ailleurs. Fumer à m'en faire vomir. Fumer à être dégoutée de la clope et de ce monde. Fumer pour me détendre. Fumer pour arrêter d'être mal. Me rendre compte que ça ne marche pas. Refumer. Désespérer devant mon paquet qui se vide trop rapidement. Rouler une énième cigarette. Pour pas fumer toutes les blondes. Prendre une grande inspiration. Sentir la fumée dans ses poumons. Sentir qu'on se détruit. Sentir qu'on fait du mal à cette carcasse tant haïe. Expirer la fumée. La regarder s'évader sous formes de délicates volutes. Retirer une latte. Une grosse. A en tousser quelque peu. Sentir les larmes monter aux yeux. Souffler. Inhaler. Sentir la chaleur de cette drogue dans ses entrailles. Se dire qu'elle fait mal. Pas autant que celle de l'organe qui palpite faiblement dans ma poitrine. Mais elle fait mal quand même. Elle aide à oublier. Me brûler les doigts. Prendre conscience de la brûlure, semblable au feu qui a explosé ce qui me reste de cœur. Souffler sur le bout incandescent de la cigarette. Elle est comme moi. Elle se consume sans que rien ne l'arrête. Sans qui rien ne puisse l'arrêter. Je souffle dessus comme pour raviver ma douleur. Pour mieux pouvoir l'éteindre. Mais nan. Ce qui est consumé reste consumé. Il n'y a pas de retour en arrière pour une cigarette. Y aura t-il un retour en arrière pour moi ? Une forme de guérison quelconque à la douleur qui me ronge ? J’ai fait des choix, je ne dirais pas que je les regrette, ce serais mentir. Malgré cette enfance qui m’a formaté, qui me pousse, peu à peu, vers les ténèbres, côtoyé ces personnes que je croise depuis ma première année, me pousse a croire qu’on a besoin d’amour pour avancer, je n’en ai pourtant jamais ressenti le besoin. J’aime le calme, j’aime la solitude, j’ai grandis dans cette ambiance, c’est d’ailleurs pour cette raison que je me trouvais au abord du terrain de quidditch, on l’absence d’entrainement et de match, c’était un des endroits les plus calme du château, le lac attirant tout le étudiants voulant profiter de ce qui seraient les derniers jours de beau temps, était exclu a ma promenade. Quelqu’un qui entendrais mes pensées, me prendrais très certainement pour une associable, c’est pourtant bien loin d’être le cas. Certes j’aimais mes moments de solitude, mais j’appréciais la compagnie des autres, d’autant plus qu’elle m’évitait de broyer du noir, en tournant et retournant dans mon esprit les questions qui jours après jours, devenaient existentielle. Qu’elle aller être l’issue de cette guerre ? Qui était mon père ? Était-il vivant ?

Au loin, je vis arriver Mioko. Je ne lui dirais pour rien au monde, mais je l’apprécie beaucoup. Son coté calme, posée, même parfois trop coincée, mais c’est ce qui fait son charme. L’avantage non négligeable c’est que certains jours, nous pouvions avoir de très longues conversations mais de longs moments de silence ne déranger ni l’une ni l’autre, cependant, ce soir, j’avais grand besoin de parler. De me changer les idées, ce n’est pas souvent que ca m’arrive mais ce soir, le silence était bien trop étouffant, j’avais besoin, l’espace de quelques instants de sortir de ma bulle. Ou alors de faire du sport, c’était une bonne idée…

-Mioko

Elle se retourna.

-J’ai envie de jouer au quidditch. On se fait une partie toute les deux ?

Elle sourit comme une enfant, elle avait l’air heureuse de l’idée, je savais que Mioko aimait le Quidditch, mais n’avais jamais joué contre/avec elle. Et pourtant, nous nous connaissions depuis la première année. Nous nous étions rencontrée dans le train et déjà son caractère calme m’avait plus. Sans elle, je ne me serais sans doute jamais vraiment mêler aux autres élèves de cette école… Ma manie de juger rapidement les gens les auraient tous mis dans le même panier, et jamais je n’aurais su, qu’au delà des gamins prétentieux ou stupide qui étaient arrivé avec nous, se trouver des personnes agréable et facile a vivre. Aujourd’hui, je pouvais sans aucun doute affirmer que Mioko était ma meilleure amie, même si je ne le montrer pas toujours, je tenais extrêmement a elle. J’avais en la regardant, cette lueur si rare dans mes yeux, une lueur de tendresse et d’amour infini. Mon amitié pour elle indéfectible et éternelle. J’étais de ces personne faite de contradiction et d’oxymore, ayant la capacité étonnante de niais leurs sentiments haut et forts, tout en les montrant et les prouvant de toute les manières possible et imaginable. La pluparts des gens ne pense que cette contradiction qu’on peut appeler stupidité existe qu’en amour, et bien, pas du tout.

Nos balais sur une épaule, le souaffle dans l’autre main, Mioko arriva à nouveau à ma hauteur. Immédiatement, je m’envolai dans les airs, alors qu’elle me suivait de près. Une impression, un sentiment…Liberté… Fugace. Une bouffée d’air, libération. Un sourire, le poids qui pesait sur mes épaules semble s’envoler, Mioko est la, Mioko a toujours était la. Certitude. Elle sera toujours la.

Mioko n'avait qu'une chose en tête , c'est d'aller se défouler un peu ! Elle adorait voler un peu sur son balais le matin pour se défouler , cela lui faisait le plus grand bien , et surtout , cette dernière décompressait un max. Chaque matin , la préparation pour la journée était la même ... Se lever avant toutes les autres filles , pour prendre une bonne douche afin d'être réveiller. Ensuite , se coiffer les cheveux , et s'habiller de la façon la plus simple possible. Descendre déjeuner dans la Grande Salle , embarquer son balais volant , et sortir du château , pour rejoindre le mythique Terrain de Quidditch de Poudlard. Sur le chemin , elle pensa à un tas de chose , particulièrement à son amie ... Lagonia , qu'elle surnommait affectueusement Lania. Cette fille était une crème , une personne incroyable ! Le plus impressionnant , c'est que c'était une Serpentarde ! Pourtant , Gryffondors et Serpentards ne font pas bon ménage ... Mais là , l'amitié triompha de la plus belle manière qu'il soit , vu qu'elles sont meilleures amies , sœurs de cœur. Lania a toujour su défendre Mioko en première année. Elle la défendait contre tous ces Serpentards qui se moquaient d'elle , à cause de ses origines en tant que Sang Mêlée. Mioko se souviendra toujours de cette rencontre , et de cette magnifique amitié , que lui témoigne la blondinette. La Japonaise s'arrêta un instant puis , elle regarda autour et aux environs. Cette dernière apperçut la jeune fille , qu'elle cherchait du regard. Elle la rejoignit aussitôt. Lania lui avait proposé de faire une partie de Quidditch , alors Mioko enfourcha son balais et vola dans les airs , accompagnée de sa sœur.

[ HJ : Désolée du retard. >_< ]

Je souris a pleine dent a Mioko, nos moments était plutôt rares, pas les même emplois du temps, pas la même maison, c’est ce qui les rendaient si précieux et appréciable. Ils étaient plutôt rare que l’on se croise le matin, quand elle allait faire son tour de balais, généralement, je courrai, la course du matin, c’était absolument sacrée, bouffée d’oxygène pour supporter la journée à venir. La partie de quidditch fut mémorable, je me fis littéralement écrasée. J’en aurais presque regretté de lui avoir proposé ca, j’adore voler, mais le quidditch… Sans parler d’aimer ou non, je vends du rêve comme aime me le rappeler Mioko, fort heureusement pour moi, bien peu de personne connaisse mon réel niveau dans ce sport qu’il aime tant. Je descendis me poser sur le sol dans un grand éclat de rire. Mioko me suivi, un sourire indulgent accroché a ses lèvres, je lui laissai le loisir de reprendre toute la partie qui venait de se dérouler, et pour relever toutes les sottises a mon actifs, elle en avait pour un moment. Je détachai mes cheveux doucement, comme toujours quelques cheveux bruns restait accrochés à l’élastique. Après un regard échangé, je la suivi dans les airs, après tout, c’est un lieu comme un autre pour parler, et il correspond très largement aux critères de calme et de solitude que nous cherchions l’une et l’autre.

[HJ d’où je suis blonde moi ?! et heu, j’avais pas parlé de fin de journée a la base, enfin c’est pas grave, c’est le passage que j’ai supprimé, mais les étudiants au bord du lac qui profitent du beau temps, tôt le matin… j’enlève ou pas ?
& je suis absolument désolée du retard, en retour d'espagne, mon ordi avait décidé de ne plus marcher -_- ]