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| no limite,always.•• [ft Bastian] | |
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Mayline S. Dawkins
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
MESSAGES : 42 DATE D'INSCRIPTION : 18/06/2010
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| Sujet: no limite,always.•• [ft Bastian] Juillet 23rd 2010, 14:45 | |
| . « Il existe des jours, où l’on se demande pourquoi notre existence se fond dans la banalité. » Parfois l’impression de ne jamais avoir pris de risque vous ronge, parfois vous avez l’impression qu’être comme tout le monde n’est pas une bonne chose, mais souvent, lorsque l’on vous impose des limites, votre seule réaction est de sourire. Ces syndromes sont typiques de ce que ressent Mayline à cet instant précis. Ne tenant pas en place, n’ayant guère envie de se plonger dans cette horrible banalité, la jeune femme avait toujours su prendre des risques. Elle n’avait pas peur du regard des choses, ni même de ce qu’il pouvait bien penser d’elle, parce que son objectif, était de mener sa vie comme elle l’entendait, et non pas comme ses proches voulaient qu’elle soit. D’ailleurs, son caractère et sa façon de raisonner avait longtemps été un sujet de conversation chez les professeurs, ou encore entre les élèves de sa maison. Longtemps elle avait tenu des propos qu’une humble serpentard ne devait guère avoir. Insinuer que les mangemorts étaient inutile avec un sourire aux lèvres, devant une harde de futur mage noir, est-elle suicidaire ? Non, pas le moindre du monde, disons qu’elle disait ce qu’elle pensait, et qu’elle ne voyait pas pourquoi elle devait se retenir. Liberté d’expression oblige ! D’ailleurs, ce fut grâce à son intervention qu’elle fit la rencontre de son meilleur ami, Bastian. De toute façon, il suffisait d’un regard pour comprendre qu’elle n’était guère comme les autres. Lorsqu’une personne la regardait dans les yeux, elle découvrait tout de suite, cette façon qu’elle avait de soutenir le regard, sans que cela soit agressif pour autant. Ses yeux sombre dégageait naturellement une douceur aussi difficile d’accès que ses sentiments. Ce qui prouvait, qu’au fond de cette boule d’énergie se trouvait une personne terriblement douce, et attachante. Ce qu’elle ne montrait, qu’avec les personnes qui lui était proche, et encore, elle restait parfois un mystère, même pour les membres de sa propre famille. En cours, elle avait beau écouter peu, elle parvenait tout de même à retenir des formules, ou encore à connaître le sujet principal du cours qui était abordé. Disons qu’elle avait des capacités pour comprendre, mais aussi pour s’adapter, chose dont elle refuse de s’en rendre compte. Ce jour-là pourtant, tout allait être différent. Le danger n’était jamais loin, et il suffisait juste un peu d’audace pour oser le braver, chose qui ne manquait en aucun cas chez la jeune femme, même si souvent elle ne se rendait pas compte que le courage n’était pas forcément une bonne vertu si il consistait à risquer sa vie inutilement. Alors qu’elle était en plein cours d’histoire de la magie, et qu’elle se demandait combien de temps il restait avant la fin de la journée, une boulette de papier fit un vol à travers la salle, et se posa tout près de May’, chose qui la fit sursauter. D’un coup, elle se retourna, cherchant la personne qu’elle devait tuer pour avoir oser la déranger de ses rêveries. Elle vit une amie, lui faire un grand sourire, avec un regard défiant. Elle prit le papier, le déplia discrètement, et vit l’inscription suivante « Cap de toucher la plus haute branche du saule ? Jusque là, tout le monde à refuser. » Sans prendre le temps de réfléchir, elle renvoya le morceau de papier, en ayant écris au verso qu’elle le ferait. Mais où avait-elle la tête ? Pourquoi n’avait-elle pas pris le temps de réfléchir, comme toute personne avec un minimum de sens l’aurait fait ? Tout simplement parce qu’elle était ainsi, et que mettre du piment dans sa journée était le genre de chose qui avait le don de la sortir de ses rêves éveillés. Elle était toute excité à l’idée de.. Mourir ? Non, bien sûr que non ! Elle était tout excitée à l’idée de faire des choses tout à fait différente de ce qu’elle avait l’habitude de faire en ce moment. Elle avait besoin de se sentir vivante, et pour ça le danger était une chose intrigante. En réalité, la jeune femme avait peur de peu de chose, et le seul moyen pour tester ses limites étaient de les dépasser. Rien de tel que de sentir l’adrénaline presser votre cœur d’une pulsion violente. La sonnerie retentie, la fin de la journée était désormais officielle. Ce soir, c’était décidé, elle montrerait sa capacité à réaliser ses « cap pas cap ». Disons que jusque là, il ne lui était jamais arrivé de renoncer à un pari, quel qu’il soit. Elle trouvait toujours le moyen de gagner, ou tout simplement parce qu’elle parvenait à remplir les conditions. Il était évident qu’à force de jouer à ce petit jeu elle aurait de gros ennuis. Mais sincèrement, elle s’en fichait pas mal. A cet instant, la détermination parcourait ses veines. Jamais elle ne renoncerait à ce dont elle avait prévu de faire. Disons que lorsqu’elle avait une idée en tête, rien ni personne ne pouvait la faire changer d’avis, tant elle était borné dans sa façon d’agir. Renoncer, c’est perdre une partie de sa fierté, ou plutôt, c’est abandonner lâchement. Un sourire aux lèvres, ses pensées prenaient désormais possession de son corps tout entier. Assise sur le lit du dortoir, elle se préparait afin de ne pas manquer au spectacle. Les heures étaient passées, et il devait être dans les environs de minuit. La nuit était tombée, et tout le château était plongée dans l’obscurité, entre coupé de torche suspendue aux murs. Etant donné qu’elle n’était pas en cours, et qu’elle sortait à l’extérieur, elle s’était autorisée à porter une tenue traditionnelle. Ses cheveux était détaché, et retombait de façon légère sur ses épaules à peine recouverte pas un simple tee-shirt. Sans attendre, elle sortit du château, marchant désormais le long de la rizière pour finalement tracer directement au saule. Son regard était partout, mais elle n’avait guère prit le temps de voir si d’autres personnes l’entouraient, ou bien si elle était seule. Une chose était sûre, il n’y avait pas d’adulte ni de professeur ici, sinon il l’aurait vu, et elle aurait été contrainte de remonter dans son dortoir sur le champ, chose qu’elle aurait été obligée de faire si elle ne voulait pas avoir de gros ennuis. Dans sa main droite, se trouvait son balais, qu’elle tenait fermement, tandis que dans l’autre se trouvait sa baguette magique. Jamais elle ne sortait sans la prendre avec elle, disons qu’elle préférait avoir un minimum de sécurité, et se balader dans des lieux aussi sombre, et remplis de diverses créatures, sans baguette, aurait vraiment été une tentative de suicide. Son éternel regard sombre scrutait de façon obsessionnelle l’arbre qui se tenait devant elle. N’importe qu’elle personne qui aurait été à ses côtés auraient été intrigué de connaître le fond de sa pensée. Mayline était une personne qui parlait ouvertement, et qui n’hésitait pas à dire ce qu’elle pensait, mais lorsqu’il s’agissait de creuser un peu plus au fond de sa carapace, ou bien de dire des sentiments, elle changeait complètement. Disons qu’elle refusait que l’on sache ce qu’il y avait au fond d’elle, et parler de ce qu’elle ressent fait partis des choses dont elle a beaucoup de mal à faire. Ce qui fascinait encore plus son entourage, parce qu’elle s’exprimait plus par ses yeux, que par ses mots, voilà pourquoi il était difficile de quitter son regard. Ce dernier longeait les courbes de l’arbre avec un intérêt certain, comme si elle attendait le bon moment. Tout semblait parfait, elle monta sur son balais, il ne lui restait plus qu’à prendre un appui ferme avec ses pieds afin de s’élancer. C’était ce qu’elle s’apprêta à faire, lorsqu’une voix la fit se retourner brusquement.
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| | | Bastian L. Krüger
C’est amusant de ne pas respecter... Le règlement !
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| Sujet: Re: no limite,always.•• [ft Bastian] Juillet 27th 2010, 23:35 | |
| La nuit... Quel instant magique et reposant... Quelle période calme et sereine, quelle quiétude, quelle silence. La nuit, sombre, fraîche et imposante, cette nuit qui contraste tellement avec l'autre moitié d'une journée. Le jour, si éblouissant, si rapide, si nerveux, si bruyant. Comment voulez-vous réfléchir posément pendant la journée ? Lorsque tout vit, tout bouge, tout crie ? Comment pouvoir apprécier la vie, lorsque tout arrive, tout se passe, toutes ces choses difficiles vous cognent en pleine face ? Il n'y a que la nuit pour vous apporter cela. La nuit a été créée pour les sages, pour ceux qui aiment le calme, la réflexion. Et la beauté. C'est ce que pensait Bastian, assis sur le rebord de la fenêtre d'une salle de classe vide, isolée dans une tour du château. Elle donnait vue sur le Saule Cogneur et la forêt interdite, éclairée par les rayons de la lune, qui n'était pas encore tout à fait pleine. Le paysage était splendide. Les montagnes entourant le domaine, le lac, la forêt, tout était si... saisissant sous les rayons de l'astre de la nuit. Tout semblait paisible, assoupi, et en même temps si vivant, si impressionnant. Cela inspirait un respect profond. Qu'était l'humain à côté de tant de beauté et de majesté ? Que représentaient leurs soucis, leurs querelles, leurs guerres pour ces merveilles de la nature, qui étaient là depuis des milliers d'années ? Rien, ils n'étaient que de vulgaires fourmis, et les montagnes, les étoiles n'entendaient jamais parler des gueguerres humaines, et si jamais cela arrivait, Bastian était certain qu'ils en riraient. Il observa les étoiles. Si petites dans le ciel. Si grandes en vérité, si puissantes. Splendides. Majestueuses. Inaccessibles. Le regard du jeune homme se perdit parmi les feuilles des arbres de la forêt. Splendide, majestueuse, inaccessible... ces trois adjectifs lui faisaient penser à Seraphina. Seraphina, son ancienne promise, avec qui il avait imaginé une vie heureuse. Le destin semblait s'être lié à eux. Il semblait tellement vouloir leur bien. Un choix parental au départ repoussé par les intéressés, qui finalement avait débouché sur un amour véritable et si fort. Et puis... Les astres les avaient lâchés. L'une des étoiles là haut avait du abandonner le dossier, écrivant à la va-vite une fin tragique. La fin du rêve. Mais rien n'était perdu. Bastian sentait que quelque chose était toujours possible. Enfin, il l'espérait de tout son coeur. Jamais il n'abandonnerait, ils étaient faits l'un pour l'autre, c'était écrit... Sauf si un jour elle lui faisait comprendre qu'il était fini. Qu'elle en aimait un autre... Luke peut-être. Ce serait encore le moins insoutenable pour lui... Il cligna des yeux. Vraiment, se prenait-il au sérieux ? Il avait toujours été quelqu'un de joyeux, de vivant, profitant de la vie et de sa chance d'être né si génial (xD), et maintenant, il pleurnichait en regardant les étoiles ? Secoue-toi Basti, tu vaux mieux que ça voyons ! Il grogna, mécontent de lui-même. Cela devait bien faire une heure qu'il était assis là, à penser en admirant le paysage. Il commençait à avoir mal au dos et aux jambes à force d'être immobile. Et puis s'asseoir sur de la pierre, ce n'était pas le top au niveau confort. Il s'extirpa de la fenêtre, en grimaçant. Une fois debout, Il se frotta le dos et se courba en arrière, faisant craquer ses vertèbres. Aaah oui, tout de suite ça va mieux. Il soupira et posa ses mains sur la pierre, à l'endroit même où il était assis quelques secondes auparavant. Décidément, il ne pouvait détacher ses yeux de ce magnifique paysage. C'était comme s'il était aimanté par la fenêtre. Qu'allait-il faire maintenant ? Il était tard, sûrement dans les une heures du matin. Peut-être ferait-il mieux de rentrer au dortoir. Mais il ne bougea pas, les yeux collés à la vitre. Il ne pensait plus à rien, ses yeux ne bougeaient plus. Vous connaissez ces moments de bug ? Eh bien c'est un peu ça. Rien de bougeait en lui. Il avait l'impression de ne plus respirer... sûrement la fatigue. Cette idée le fit revenir à la vie, et il regarda sa montre pour être fixé. Il était... minuit, seulement. Ah bah non, il n'était pas tard en fait ^^' Bastian sourit. Il avait encore toute la nuit devant lui finalement. Tant mieux, il n'avait aucune envie de partir. Ces moments de solitudes étaient si rares et si précieux. Si exquis, si délicieux. Et surtout, c'était là qu'il pouvait réfléchir le mieux à plein de questions existentielles. Comme les études qu'il ferait après Poudlard, le fait de rejoindre les mangemorts ou non, le prochain sang-de-bourbe à qui ils pourraient s'en prendre avec Sasuke, la prochaine fille avec qui sortir, les vêtements qu'il devait acheter pour l'été, ou bien comment gagner aux échecs contre Luke. Et aussi, quand serait la prochaine balade avec May. Que de sujets intéressants et importants. May justement. Bastian était continuellement préoccupé par sa meilleure amie. Têtue, casse-cou, elle pouvait risquer sa vie à tout moment pour un pari stupide ou un défi. Et Basti n'était pas toujours près d'elle pour l'empêcher de se tuer en voulant jongler avec des couteaux sans les mains. De plus, elle ne lui disait pas toujours ce qu'elle gardait enfoui au fond de son cœur. Pourtant, Bastian lui disait tout, tout, et même si elle lui parlait énormément de ses sentiments et de ses pensées, ce qui était exceptionnel de sa part, il sentait quelquefois qu'elle gardait des choses pour elle. Mais Basti tentait de ne pas penser à cela. Elle était comme ça, elle avait besoin de son jardin secret. C'était son caractère, et il l'acceptait, il tenait trop à elle pour se permettre de lui reprocher. Et il avait déjà beaucoup à s'inquiéter sans cela. Mais il fallait avouer qu'au moins elle savait mettre de l'action lorsqu'il n'y en avait pas. Et puis elle le faisait rire. C'était d'ailleurs par un éclat de rire qu'ils s'étaient connus. Lors d'un cours assommant d'Histoire de la Magie sur les mangemorts célèbres. Elle s'était alors écrié devant tout ses camarades Serpys, dont la plupart étaient de futurs mangemorts, que ceux-ci ne servaient à rien et qu'on avait pas besoin d'en parler... Ah, sacrée May, Basti avait bien rigolé ce jour là ! Ils avaient beaucoup discuté de ce sujet tout les deux. May tentait de dissuader son ami de rejoindre les sbires du Seigneur des Ténèbres. Mais ce n'était pas tâche facile, surtout que d'autres amis et proches tentaient de le faire basculer de ce côté... et son éducation avait toujours été en concordance avec l'idée qu'il deviendrait un mangemort à ses dix-huit ans... Bref, vraiment pas simple. Bastian s'était accoudé au rebord de la fenêtre. Il avait recommencé à penser, tout en regardant les feuilles des arbres danser au vent. Ses yeux pivotèrent vers le saule cogneur, qui semblait paisible. Ses feuilles voletaient elles aussi, le reflet de la lune leur donnant une couleur argentée. Soudain, Bastian vit une ombre non loin du saule. Une silhouette se déplaçait dans la direction de l'arbre capricieux. Le Serpentard plissa les yeux, tout à coup aux aguets. Une fille... ses cheveux flottaient au vent... elle tenait... un balai ? Et alors, Bastian la reconnut. C'était May. May, dehors à minuit, avec un balai, près du saule cogneur. Le sang de Bastian de glaça. En une seconde, il avait compris. Il ne savait pas ce qu'elle voulait faire, mais il savait en tout cas qu'elle n'allait pas faire du jus de citrouille. Elle allait défier le danger, sentir l'adrénaline lui chatouiller l'estomac. Et la situation ne sentait pas bon. Pas bon du tout ! Ni une ni deux, le jeune homme se mit sur ses pieds et fila en direction du parc. En faisant attention de ne pas faire de mauvaise rencontre et de ne pas réveiller tout le château, il réussit à s'extirper du bâtiment et se retrouva dehors, après quelques minutes de course discrète. Il sentit le vent lui rentrer dans les poumons et s'engouffrer dans ses cheveux. Il courut, le plus vite qu'il put jusqu'au saule cogneur, le cœur battant à tout rompre, les sourcils froncés, traitant sa meilleure amie d'idiote. Au bout d'une course qui lui parut durer une éternité, il arriva près du gros arbre, et aperçut May qui semblait se préparer à prendre son envol, en respirant l'air qui l'entourait comme si elle entrait en transe ou un truc du genre... Bastian, essoufflé, s'arrêta derrière son amie, et dit en crachotant :
Bastian - « May ! Par Merlin, qu'est-ce que tu fais encore ! »
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