Don't call my name, Alejandro. I'm not your babe. | 100%

Tout à commencé alors que je n'étais qu'un enfant....

On ne cesse de répéter qu'on ne choisi pas sa famille, je n'ai jamais vraiment regretter d'avoir attiré dans la mienne. La famille Ortador n'a jamais franchement été une famille riche ou même célèbre, mais je l'ai toujours aimé. J'avais déjà un frère en naissant, et nous formions avec mes deux parents, une famille ordinaire et heureuse. Nous étions sorciers, sauf peut être mon grand frère, Pedro, qui était ce qu'on appelait un cracmol. Un sorcier qui n'avait aucun pouvoir. J'en fus longtemps triste pour lui, mais lui disait être heureux, finalement ce qui importait était son bonheur et non ses pouvoirs. Dès mon plus jeune âge, je tombai amoureux de l'histoire. On m'avait donné comme second prénom celui de César, et ce personnage historique, Jules César, me fascinait, il était ce qu'on peut appeler mon héros. Alors que j'avais quatre ans, un nouveau garçon vient se joindre à Pedro et moi. Il fut baptisé Angel, et ma mère avait vraiment bien choisi ce prénom, il avait toujours été le petit ange de la famille. Je m'amusais d'ailleurs à dire qu'il était le porte bonheur de notre famille, et lui en était fier.Nous resterions tout les trois 2 ans, et bientôt nous furent rejoint par deux petites filles, deux adorables petites têtes aux cheveux noirs sombre et aux beaux yeux allant avec. Nos deux petites sœurs, des jumelles, Carmen et Candida. Deux adorables petites filles. Nous étions une famille heureuse, et personne dans notre famille ne comprenait cette passion que j'avais pour l'histoire.

La découverte est une drogue dans laquelle je suis tombée très jeune....

J'avais 9 ans, je n'étais qu'un gamin, nous étions partis en vacances en Italie et nous étions sur un site remplis de vestige de cet Empire qui me fascinait depuis mon plus jeune âge. Avec mes frères, nous jouions à l'empire justement, je jouer le rôle du grand empereur et eux étaient mes fidèles généraux. Puis, ils avaient rejoint nos parents pour boire, et moi je m'étais assis au milieu des vestiges. Je ne sais pas pourquoi, et encore moins comment, mais il m'avait suffit de penser quelques secondes à ce que j'avais lu sur le site pour que sorte de la terre, pour atterrir dans ma main, un médaillon plein de terre. Mais j'en avais trop vue dans les livres, il n'y avait aucun doute, c'était un médaillon datant de l'Antiquité. Je le ramenais à mes parents, ils m'expliquèrent que c'était sûrement mes pouvoirs qui venaient de se déclarer. Et ils me laissèrent garder le médaillon que j'avais découvert. Ma première découverte, la première d'une longue, très longue série. Je pense que c'est cette sensation que j'ai ressentis en trouvant le médaillon qui a décidé de mon avenir. Cette joie et cette fierté tout au fond de moi, c'était une sensation des plus agréables, comme si rien sur Terre ne pouvait me résister. A 9 ans, peu de gamins vous répondrons qu'ils savent ce qu'ils veulent faire, et peu de ceux qui savent ne disent qu'ils veulent être anthropologue et passer leur vie à fouiller, à trouver des os et à retrouver leurs histoires. Pourtant, c'était tout simplement ce que moi je voulais.

La magie sera ton amie, elle ne te quittera jamais....

Cette phrase, mon père me l'avait dit le jour où j'avais découvert l'existence de mes pouvoirs. Ce fut sans étonnement, ou presque que j'ouvris, un jour, une enveloppe contenant une lettre m'annonçant que j'étais attendue, à la rentrée, dans l'école de magie Espagnole. Mon grand frère étant un cracmol, je fus le premier de la nouvelle génération à recevoir cette merveilleuse lettre, et j'entrais, deux mois plus tard dans cette grande école, avec en ma possession une baguette en bois de chêne de 22,1 centimètres et contenant un ventricule de cœur de dragon et avec un petit hiboux que m'avait acheté mes parents pour que je leur écrive le plus souvent possible, je n'avais jamais été séparé de ma famille, et les premiers mois dans cette école furent difficiles pour moi. Voir même, très difficiles et parfois douloureux. Mais je savais que ces années d'études étaient nécéssaires pour maîtriser la magie. Les premières années furent simples au niveau scolaire mais difficiles au niveau relationnel, je m'ouvrais peu aux autres et je ne me laissais pas facilement approcher. Cela s'arrangea quelques peu quand mon petit frère entra à l'école lui aussi, alors que j'étais en sixième année. Angel jouait comme toujours le rôle de mon petit ange gardien, et je m'ouvrais aux autres, je discutais, j'avais des amis et je devenais même plutôt populaire.

Anthropologue? Mais monsieur, je le suis depuis ma naissance....

Après mes études de magie, je décidais d'entrer dans un école d'anthropologie sorcier-moldus. Un jour, l'un de mes professeurs s'était retourné vers moi et m'avait demandé ce que je faisais dans cette école, je lui avais répondu d'une voix sûre et calme: "Mais monsieur, je suis anthropologue depuis ma naissance, pourquoi aurais-je fais autre chose de ma vie? " Le professeur avait semblé impressionné, il m'avait dit que si je continuais de cette manière, je deviendrais probablement un très bon anthropologue et peut être même un anthropologue très connu. A partir de ce moment précis, ce fut la motivation qui guida ma vie. J'étais brillant dans ces études, et bientôt; s'ajouta à ma passion de l'empire romain, une fascination pour la Chine et ses trésors, je n'avais jamais suspectée les richesses et la magie de ce pays et je me jurais d'y aller aussi souvent que possible. Je connaissais maintenant l'Italie par cœur, mais la Chine... Je fis d'ailleurs ma thèse sur les vestiges d'un site trouver dans le Sud du pays Chinois lors d'un voyage organisé par mon école. Durant mes études, j'avais été l'assistant d'un des plus grands professeurs d'anthropologie du monde. J'étais très fière d'avoir été son élève et son assistant, surtout qu'il m'avait permis d'obtenir ma thèse avec brillo. J'étais jeune diplômé, très fier et avide de nouvelles découvertes historiques et culturelles. Mon prochain but? La Chine.

J'ignorais le sens du mot trésor avant de voir son visage....

Tout était fin prêt. Je préparais ce voyage depuis 3 mois, j'y resterais 3 mois, la Chine. Mon rêve d'étudiant aller enfin se réaliser. J'avais passer des heures et des heures à la bibliothèque pour préparer ce jour... Et il était finalement arrivé, je montais dans l'avion à 14 heures, heure espagnole. J'arrivais finalement en Chine le lendemain. Le pays se montra immédiatement à la hauteur de mes espérances, j'avais eu le temps d'apprendre, au moins des bases de Chinois et je parlais parfaitement l'anglais. Le voyage se passait à merveille. J'étais heureux, je visitais des sites historiques dont même dans mes rêves les plus fous je n'aurais pas rêvé. Et finalement, ce fut une balade en forêt qui fit basculer mon avenir. J'étais seul et me baladais dans une forêt que j'avais découverte la veille. Alors que je regardais autour de moi, absolument fasciné par le paysage magique que je découvrais, je tombais sur un véritable petit monde. Dans cette forêt vivait une nation entière. Avec une famille royale, heureusement, je fus bien accepté par ces derniers. Ils comprenaient mon travail et acceptèrent de m'héberger pour que je m'imprègne de leur culture, que j'en apprennes plus sur eux. Finalement, une personne allait m'apprendre tout ce que j'avais besoin d'apprendre. Elle était l'une des princesse de cette nation, et répondait au doux prénom de Hsi-Wang-Mu Gao. Elle avait le plus beau des visages, plus beau que tout les trésors que j'avais pu trouvé au cours de mes années de travail. J'avais la chance de pouvoir l'approcher, souvent, nous allions nous balader en forêt, nous nous asseyons et discutions de longues heures durant. Elle me parlait de sa vie, de sa culture, de son pays, je lui parlais du monde, de mon métier, de celui que j'étais. Je la faisais rire en faisant des tours de magies basiques et finalement, une réelle complicité était née entre nous. Quand je du partir, ce fut le cœur noué, et avec la promesse de revenir la voir.

Une fois loin d'elle, je réalisai à quel point elle était devenue nécessaire à ma vie, à quel point j'avais besoin de sa compagnie, à quel point.... Je l'aimais. J'étais fou amoureux de ma princesse Mumu comme je l'appelais. Et ce fut surtout pour cela que je retournai là bas. Plusieurs fois, je la revoyais, à chaque voyage je passais de longs moments avec elle, sans jamais pouvoir lui dire combien je l'aimais. Elle était promise à un homme de chez elle, un homme de sa classe sociale. Pas un homme comme moi... Et bientôt tout bascula pour moi, à mon précédent voyage, je l'avais quitté après son mariage, mariage qui m'avait anéanti, et avec un beau ventre rond, ventre que je trouvais magnifique, même si l'idée qu'un homme ne l'ait touché me répugné, elle semblait heureuse. A mon voyage suivant, je retournais chez elle, je ne la trouvais pas. Heureusement, avec les années, je suis devenu célèbre. Et je n'avais cesser d'essayer de la retrouver, pour la revoir.... Et cette année, j'ai découvert qu'elle semblait être en Angleterre, alors j'y débarque, et j'espère pouvoir la revoir, avec ou sans mari, avec ou sans enfants... Je veux la revoir. Son visage est le plus précieux de mes trésors et celui pour lequel je me battrais de jour comme de nuit.