{TERMINER} Charline , la professeur qui tue (a)

Il était une fois…

Une petite maison modeste frappée d’une pluie battante, une chambre douillette éclairée à la lumière de bougie rassurante et apaisante, voilà le décor dans lequel naquis notre héroïne, Charline Vivienne Canterbury. Sa naissance fut un vrai petit miracle pour ses parents, des sorciers simples qui ne vivaient que pour aider les autres, leur gentillesse était le moteur de leur vie. Malheureusement avoir des enfants semblaient difficile pour le couple, plusieurs essaies, plusieurs échecs, plusieurs moments terrible, voilà tout ce que leur avait apporté leur tentative de fonder une famille. Pourtant ce jour de juin 1964, le plus grands des miracles parvint jusqu’à eux, Elisabeta Canterbury mis au monde une magnifique petite fille, splendide et rayonnante tout comme sa jeune mère. Andrew, son père, fut tellement ému par cette arrivé qu’il ne pu contenir ses larmes, des larmes de joie qu’il partagea avec son épouse qui semblait tout aussi touché par ce petit miracle.

Dès son plus jeune âge Charline montra des signes d’un tempérament assez impulsif et spontané, réalisant les pires bêtises ou pire moment sans se soucier réellement des conséquences, une vraie terreur des bacs à sable. Plusieurs fois elle fit honte au « maitre » de ses parents en renversant des choses sur lui par exemple. Hé oui, la famille Canterbury servait depuis des générations la famille De Fontane, de riche sang pur français, vindicatif et un peu trop proche du côté obscur de la magie. Cependant les parents de la petite fille était des gens intègre et surtout loyaux, alors il était bien sur hors de question de démissionner et de toute façon en auraient-ils eut la permission? J’en doute. Alors durant plusieurs années, la futur sorcière du se contenter d’être la fille de domestique, elle n’en avait pas honte, cela dit elle détestait voir ses soi-disant maitre traiter ses parents avec autant d’injustice. Leur vie n’était tout de même pas si atroce que ça, des moments de joie, de complicité et d’amour étaient souvent partager au sein des Canterbury. Son père était d’ailleurs très protecteur envers son unique enfant, la couvrant de cadeau fait maison, tel que de petite sculpture en bois qu’elle aimait tant, la protégeant de tout et de rien, surtout de rien. Quant à sa mère elle la chouchoutait tout autant, surtout qu’elles avaient un caractère assez similaire et une singularité commune. Souvent on pouvait les voir allongées toutes les deux dans l’herbe fraiche sous une pluie battante, une folie pour certains, un plaisir indescriptible pour ses rêveuses au cœur tendre et à l’esprit complexe. Malheureusement… Toute chose à une fin…

En effet, le 24 Décembre 1974, alors que la petite Charline n’avait qu’une dizaine d’année, la maison des « maitres » de ses parents prit feu, un incendie criminel qui tua la maitresse de maison ainsi que l’un de leur fils âgé de tout juste cinq ans. Dès lors les soupçons se portèrent sur le père de la petite fille, la veille il s’était violemment fait réprimander par Lord De Fontane, le propriétaire de la demeure, et beaucoup de personne l’avait vu jurer qu’il se vengerait un jour, bien sur il avait dit cela sous le coup d’une colère incontrôlable mais il ne pensait pas un traitre mot de ses dires. Malheureusement le mal était fait et dès le lendemain du drame Andrew Canterburry fut arrêter pour meurtre et juger coupable quelques semaines après, il faut dire que Lord De Fontane avait des contactes, c’était donc perdu d’avance. Avant d’être enfermé à Azkaban pour vingt-cinq ans, le père de famille eut la permission de rester quelques minutes avec sa femme et sa fille. Il embrassa amoureuse son épouse en larme puis il prit Charline, qui pleurait à chaude larmes, dans ses bras avant de lui dire avec un sourire avenant.

Andrew : « Ne t’inquiète pas mon ange, la seule chose qui importe dans tout ça c’est que toi et ta maman sachiez que je n’ai rien fait, les autres ça n’a pas d’importances, ça n’en a jamais Charline »

La petite fille le serra une nouvelle fois avant de lui donner son pendentif pour qu’il ne l’oublie pas ainsi qu’une photo de famille … Ce fut la dernière fois que Charline vu son père …

Un commencement dont on se serait passé

Après ça tout devint assez difficile pour la famille Canterbury, elle fut chassé des terres des De Fontane et donc de leur maison, Elisabeta et Charline durent aussi quitter l’Angleterre, décidant d’aller vivre en France auprès de la mère d’Andrew mais les rumeurs à leur sujet allait bon train. Tout le monde savait qu’elles étaient l’épouse et la fille d’un assassin. Alors autant dire que le premier jour à Poudlard pour la petite ne fut pas de tout repos, car oui malgré le fait qu’elle vivait en France sa mère insista pour la faire rentré dans cet école. Quand Charline fut appelée pour porter le Choixpeau magique, les murmures commencèrent à se faire entendre à travers la salle, des murmures dont la sorcière se moquait royalement. Elle porta même avec le sourire ce Choixpeau et elle sembla ravit d’être affecté à Gryffondor. Tout le reste de la soirée elle garda se large sourire malgré les regards en coin et le manque cruel de compagnie, par contre même si ce côté « je-m’en-foutiste » était son trait de caractère dominant, Charline ne garda pas vraiment son calme quand un gamin osa insulter son père.

Elève de Gryffondor : « Qu’est-ce que ça fait d’être la fille d’un meurtrier? »

Charline : « Ca me donne envie de commettre des meurtres… BOUH »

La gamine qui l’avait interroger sursauta légèrement avant de s’en aller se qui fit sourire la petite Charline bien qu’elle commençait déjà à en avoir assez de tout ça. Elle se moquait qu’on pense que son père soit un assassin, mais elle n’aimait pas qu’on la juge en fonction de son géniteur, elle avait sa propre personnalité après tout.

Au fil des années son tempérament et son intelligence firent des merveilles, les autres commencèrent à oublier peu à peu son père, ne voyant en elle qu’une fille intelligente, autoritaire mais très amusante et spontanée. Au bout de sa troisième année elle eut même le droit au retourneur de temps, suivant trop de cours pour participer à tous de manière conventionnelle. Hé oui, Charline était un véritable petit génie de la magie. A cette époque Lord Voldemort faisait déjà des siennes mais il faut bien admettre que la Canterbury s’en moquait comme de l’an quarante, tant qu’il ne venait pas l’embêter directement peu importe ce qu’il faisait. Une réaction un peu enfantine certes, mais elle était jeune et seul ses études comptaient vraiment … Les études et les garçons bien évidemment. Charlie termina ses études avec les honneurs et surtout avec les meilleures notes, autant dire que son avenir était déjà tout tracé …

Sans surprise c’est vers le ministère qu’elle se tourna, devenant à vingt et un an une aurore talentueux. C’est aussi a cette époque qu’elle commença à faire diverses demande afin de voir son père car malgré les années elle ne l’avait jamais oublié même si sa mère avait décidé de refaire sa vie avec un autre sorcier, chose qui les avait définitivement éloigné l’une de l’autre. Malheureusement les années passèrent et toutes ses demandes furent refusé, elle continua tout de même, semaine après semaine, espérant les avoirs à l’usure. Mais sa vie prit une tournure à laquelle Charline ne s’attendait pas…

Le fruit d’un amour

Hé oui, Charline tomba amoureuse ou tout du moins elle eut une relation courte mais intense avec un homme, une relation de laquelle naquit une petite fille qu’elle nomma Eulalie comme sa grand-père paternel. Cette naissance fut un véritable bonheur pour la Canterbury, une bouffée d’air frais qu’elle attendait depuis si longtemps, une joie qu’elle ne voulait partager avec personne. Résultats elle cacha cette naissance au père de la petite fille, décidant d’élever seul cette enfant. Aujourd’hui Eulalie à quatre ans et Charline est devenue professeur de défense contre les forces du mal il y a un an , elle continue de faire des demandes pour voir son père , toujours sans succès mais elle ne compte pas abandonné…. Quand à Voldy... Si elle le croise elle lui botte les fesses cela dit elle n'ira pas le chercher pour autant...