Un peu de bonne humeur n'est jamais de trop [Fe Fred]

Je venais de quitter le chemin de traverse après avoir nettoyer vite fait, bien fait, la boutique qui nous appartenait, à Fred et moi. Il était allé chercher des articles qui étaient en rupture de stock, et vu que j'avais la tâche de gérer les finances, je n'avais rien à faire, comme les affaires marchaient très bien ces temps ci. Tom Beever, un Serpentard, était l'un de nos plus fidèles clients, avec aussi Steveny, une Gryffondor. Malgré que Tom à toujours détesté les relations entre deux maisons, on a apprit à se connaitre, et on est amis. Steveny, c'est ma meilleure amie, du moins pour moi.
Je suis entré au Chaudron Baveur, endroit ou nous avions l'habitude de nous revoir après avoir accompli nos tâches, Fred et moi. Surtout le dimanche. Malgré que nous, les jumeaux Weasley, nous ayons toujours l'air d'être heureux et bien dans notre peau, ce n'était pas du tout le cas. Pour moi. Je ne sais pas comment se sent Fred aujourd'hui, à ce moment de la journée, mais moi...déprimé. Un peu crevé, habitué par la routine. Et puis, nous avons quand même une baisse de clients au magasin. Les affaires marchent...mais les clients, sont de moins en moins nombreux. Et c'est ça qui me déprime en partie. La deusième chose, c'est que ça fait longtemps que je n'ai pas rigolé,avec Fred. Je ne dis pas que je ne rigole plus, ça c'est faut. Mais qu'on rigole ensemble, qu'on s'amuse tous seuls, sans chercher à faire rigoler les autres...ça n'est plus qu'un souvenir.
En m'avançant au bar, j'ai commandé deux Bierraubeurres, une pour Fred et une pour moi.
Là, je me suis assis à une table pour deux, tout au bout de la pièce.
Pour passer le temps, je me suis mis à compter mes Noises que je devais au Barman, pour nos boissons. Quelques minutes après, je guettais l'arrivée de mon frère. Enfin, je le vis.
Il est arrivé avec un air très content de lui, et dès qu'il s'assit sur la chaise en face de la mienne, je me suis dit qu'il allait me remmonter le moral et que je ne lui montrerai pas ma mauvaise humeur...
Pourquoi disait je être de mauvaise humeur? Ce n'était pas vrai... J'étais inquiet en fait. Au sujet de "elle". Je ne sais pas comment le dire à Fred. J'avais déjà dit son prénom à Ron, sans le vouloir vraiment... Il fallait que je dise à Fred tout, surtout pour qu'elle rencontre notre famille. Mais un détail que j'ai zappé: Fred devine toujours mon humeur comme je devine la sienne. En poussant une des Bièraubeurre vers lui, j'ai commençé à boire la mienne, en silence. Je lui ai juste dit:

"Faudra qu'on parle sérieusement..."

Pendant des minutes je n'ai rien dit, jusqu'à ce qu'il se décide à parler...

La journée avait été bien remplie, elles l'étaient toutes, malgré ce qu'il se passait aux environs et c'était tant mieux. C'était le signe que les gens voulaient vivre, espérer et continuer de mener une existence qui serait la plus normale possible et ne pas se braquer sur une vision noire et pessimiste comme c'était le cas de certains.
C'était bien connu, même dans ces situations, les Weasley trouvaient toujours un moyen de faire rire les gens. Le rire était le meilleur des remèdes contre cette atmosphère triste et lugubre qui s'était installée dans le quartier depuis maintenant plusieurs mois... Enfin...
Après donc une journée plutôt riche en émotion, Fred déclara qu'il allait chercher des fournitures, il leur manquaient quelques petites choses, et il en profiterait pour voir s'il ne trouverait rien de nouveau à ajouter à leurs divers gadgets. Georges lui, lui annonça qu'après le ménage il irait au Chadron Baveur et l'y attendrait. Une soirée entre frères pointait donc le bout de son nez. A vrai dire, le rouquin avait hâte d'y être. Car même nos deux chers farceurs avaient récemment tendance à perdre le sourire, surtout qu'étant membres de l'Ordre du Phoenix il devenait de plus en plus difficile de trouver sujet à rire, heureusement que les deux Weasley avaient leur boutique de farce et attrapes... Enfin...
Après avoir rempli les stocks de leur boutique, Fred prit le chemin menant vers le Chaudron Baveur et repéra bien vite son frère, le sourire lui revint rapidement mais disparu tout aussi vite en voyant la tête de celui-ci, les deux anciens Gryffondors n'étaient pas jumeaux pour rien. Ils devinaient toujours quand quelque chose n'allait pas ou quand l'un d'eux cachait quelque chose, et là, notre farceur avait bien l'impression que c'était le cas. Après s'être assis en face de son frère et avoir Accepté la Bierreaubeurre qu'il lui tendait avec un léger sourire il gonfla ensuite ses narines aux paroles de Georges. Fronçant alors un sourcil il souffla

"Je t'écoutes, qu'est-ce qui se passe?"

A vrai dire à ce moment précis, Fred s'attendait au pire. Un accident, ou la fermeture prochaine de leur boutique, ou un problème à Poudlard. Et pourtant ce n'était vraiment pas de ce genre de s'imaginer le pire, au contraire les deux Weasley avaient plutôt tendance à minimiser tout ce qui pouvait être grave, justement pour se dire que ça pourrait être pire, mais quelque chose lui disait que ce qui allait suivre n'allait pas lui plaire, mais alors pas du tout

La réaction de Fred me tourmentait. Qu'est ce qu'il allait dire? Encore, ma réaction de Ron était normale: avec son air de "je veux savoir ce qui ce passe", Ronald n'avait songé à rien de grave, et tout était allé pour le mieux, pour moi.
Mais Fred n'allait pas aimé ça. J'ai donc décidé de racourcir les choses, d'un point de vu paroles.

"Faudra qu'on se réunisse... Je parle bien sûr de notre famille... J'aurai quelque chose à vous dire."

C'était très court, comparé à ce que je pouvais dire en quelques minutes. Mais ça s'arrêtait là.
Je me suis souvenu que Fred allait surement revenir à la boutique plus tard. Et il se rendrait compte que j'avais fait du boulot, mais surtout, après la lettre de Charlie, ça n'allait pas être facile. J'ai taté le fond de ma poche. La lettre y était toujours. J'ai fait mon sourire habituel, que nous avions toujours quand nous étions contents.

"Ne crois pas aux choses auquelles tu penses Fred... T'inquiète ça se passera bien."

J'ai directement changé de sujet, pour parler de ce que nous adorions: notre boutique, et les farces.

"Alors? T'as trouvé quelque chose d'intéressant pour la boutique?"

J'espèrais de tout coeur, que oui. Ce n'est pas parce que Léa avait bouleversée ma vie, que les farces s'arrêteraient là. Je ne sais pas pourquoi, mais cette question, parut plaire à Fred.
Surement qu'il s'inquiètait en voyant ma tête inquiète d'ailleurs, mais quand je parlait de farces, c'était que j'étais de bonne humeur, ce qui devrait suffisament contenter mon jumeau.

Fred n'était pas dupe, il voyait bien qu'il y avait anguille sous roche, et non seulement il le voyait, mais il le sentait surtout. Pourquoi est-ce que Georges tournait autour du pot comme ça, pourtant ce n'était pas son genre... le deuxième rouquin ne voulait pas inquiéter son frère... Avait-il seulement parlé aux autres de ce qui le tracassait... Que se passait il?

"Georges..."

Georges ne le laissa pas finir, il venait de dire qu'il allait réunir toute la famille et leur parler de quelque chose qui semblait vraiment grave... important. Le jeune Weasley n'avait plus du tout la tête à rire et d'ailleurs à ce point il avait l'impression que plus le temps avancerait moins ils auraient l'occasion de rire.. quelle tristesse... Il fallait absolument empêcher ça mais comment?

"Mais de quoi tu parles... Pourquoi tu ne me dis pas ce qui se passe?"

Surement qu'il ne voulait avoir à le dire qu'une seule fois, ça avait l'air tellement terrible que Fred comprenait ce choix et pourtant il voyait bien que son frère cachait quelque chose dans sa poche. Il finit alors par soupirer, il n'allait pas le forcer. Non. Le jeune homme avait décider, comme à son habitude de faire confiance à son jumeau, il ne l'avait jamais trahi, il avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Finalement le sourire revint, il déclara alors:

"Oui j'ai trouvé des chauves souris lampe torche. En fait elles peuvent aveugler les ennemis et servir aussi de lampe torche.. C'est utile, tu en penses quoi? J'ai aussi trouvé des bonbons qui ont un effet sur la voix. Ils peuvent la rendre plus aigue ou plus grave, ça pourrait être marrant."

Fred finit alors par se taire pour voir ce qu'en penserait son frère, mais quelque part, le fait que celui-ci ne lui dise pas tout l'inquiétait et l'empêchait de se détendre complétement. Il ne restait plus qu'à voir si celui-ci lui confierait le fin mot de l'histoire avant d'en parler au reste des rouquins qui composaient leur famille

C'est vrai que ça m'ennuyait terriblement de ne pas pouvoir lui dire, mais c'était comme ça.
Je changerai pas d'avis, je voulait le dire une seule fois, et à toute la famille.
Il me parla de ce qu'il avait trouvé. Des chauves souris lampes torches. Ceux qui étaient à Poudlard pourraient aveugler ceux qu'ils n'aiment pas, ça serait marrant. Et comme à la base, les lampes torches servent à éclairer.
Et puis, des bonbons ayant des effets de voix plus ou moins graves ou aigus. Certaines farces et attrapes servaient beaucoup aux élèves de Poudlard. Je crois d'ailleurs, que les professeurs doivent avoir un mauvais opinion de Fred et moi, pour ce qui est de cette histoire...
C'est vrai que nous fournissons tous les gadjets utiles aux sorciers pour s'amuser... ce qui n'était pas le but de Poudlard, d'après les professeurs encore une fois. Car de point de vue des élèves, nos farces servaient à beaucoup de choses...

"Très bonne idée."

approuvais je pour les deux objets. Il ne faut pas que vous oubliez, que nous gardons toujours un ou deux exemplaires de chaque article, pour nos usages personnels... Et ça servait toujours un jour ou l'autre.
J'avoue quand même que j'hésitais encore, si je pouvais lui dire. Pour ce point de vu, je lui faisais confiance bien sûr. Mais c'est que je ne crois pas aimer sa réaction en fin de compte.
Les Serpentards, étaient les victimes de nos farces, ceux qui la plupart du temps, nous embêtaient, et puis Gryffondors et Serpentards ne s'étaient jamais entendus à merveille...
Pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de revenir sur ce sujet:

"Fred... Si tu veux plus d'informations, je te dirai simplement, que c'est au sujet de quelqu'un et pas de quelque chose..."

J'en avais trop dit. Car malgré cette phrase sans importance, on pouvait deviner que je voulais présenter quelqu'un à la famille...

LE sourire était revenu sur les lèvres du rouquin, oui ils parlaient de quelque chose qui était important autant pour l'un que pour l'autre, mais Fred n'était pas dupe et était désormais persuadé qu'il n'avait dis ça que pour changer de conversation et éviter ce qu'il avait à dire... C'était aussi horrible que ça? Pensant cela, il était difficile pour notre sorcier de cesser de s'inquiéter ou de se poser des questions. Fred finit par adresser un bref sourire lorsque Georges fut supporter de son idée. Et comme d'habitude, ils garderaient un exemplaire de chaque pour leurs propres usages.

"Georges, tu as toujours pu me parler jusqu'à présent alors..."

Une fois de plus son jumeau ne le laissa pas terminer et lança une phrase à la fois qui semblait assez anodine et qui d'autre part suscita la curiosité de notre cher farceur

"Quelqu'un?"

Dans son oeil, en fait dans le regard de notre protagoniste s'alluma un espèce de feu, un désir d'en savoir plus. Un large sourire se dessina alors sur ses lèvres, il demanda alors

"Dis moi cher frère, serais-tu tombé amoureux?"

Mais oui, ça tombait sous le sens ou presque. Stressé, une envie de réunir toute la famille, cet espèce de bégaiement qui ne lui ressemblait pas, il souffla donc

"Mais si c'est le cas, de quoi as-tu peur, pourquoi être si stressé?"

Fred attendait désormais d'en savoir plus et ne laisserait pas son frère s'en tirer aussi facilement que celui-ci avait essayé de faire quelques minutes plus tôt

Quand Fred fit attention à la dernière phrase que je venais d'émettre et qu'il afficha un grand sourire, je ne sais pas comment j'ai pu me mettre dans un tel pétrin!...
Et quand il demanda en accentuant le "cher frère" si j'étais tombé amoureux, j'ai renversé ka tête en arrière, comme faisait les avocats moldus - notre père nous apprenant des choses dessus qui s'avèraient utiles de temps à autre- et j'ai plaqué mon dos contre la chaise quittant ma position en avant.
Puis Fred me demanda pourquoi être si stressé et de quoi avais je peur.
J'ai lâché presque en hurlant, mais pas trop fort pour éviter d'attirer les regards:

"Serai je trop abuser de te demander si ça t'es arrivé de te retrouver dans cette situation? Encore, te le dire ça fait rien. Mais en parler à maman... elle qui déteste les Serpentards?"

J'ai soupirer. Puis, me remettant en avant, pour dire clairement à Fred:

"Tu ferai quoi si t'étais moi, hein?"

J'avais évacué mes pensées, ça faisait du bien décidement, malgré que Léa m'avait conseillé de ne rien dire avant.

"Désolé...je me suis laissé emporter."

Du calme

Ce fut la première chose que Fred lança un son frère en le voyant complétement désemparé... Mais qu'est-ce qui pouvait bien le mettre dans cet état... la réponse fut rapide, et celle-ci fit beugué le jeune Weasley qui écarquilla les yeux

"Léa n'est-ce pas? Celle que j'ai vu à la boutique..."

Oui ça paraissait plausible, la joie que son frère ait trouvé son âme soeur était évidemment présente, mais la situation était un tantinet délicate, cette annonce à la famille ne serait pas des plus simples

"On n'est plus à Poudlard tu sais, cette rivalité n'a plus lieu d'être!"

Ca, Fred en était convaincu, et leur mère était certes mère poule, elle serait tout de même heureuse pour son fils, qui passait plus de temps avec son jumeau qu'avec quiconque d'autre... FInalement devant les excuses de son frère il souffla

"Ne t'inquiètes pas je comprends.... Ecoute, c'est vrai que notre mère risque de péter un plomb au début, mais après tout, je suis sur qu'elle sera contente que tu aies trouvé ta moitié... Et puis l'amour, on ne choisit pas vraiment... C'est incontrôlable, ne t'inquiètes pas ça va bien se passer."

Fred finit par sourire un peu dans l'espoir de remonter le moral de son frère, comme toujours celui-ci pourrait compter sur son jumeau

Fred me calma beaucoup. Il avait raison après tout, notre mère n'allait pas non plus m'interdire ce que je voulait! J'ai compris qu' il fallait que je dise tout à Fred, pas seulement ce qui n'était pas personnel, mais tout simplement, tout ce que j'avais sur le coeur.
J'ai gardé mon air sérieux, et j'ai demandé:

"Je viens de me rendre compte que je ne t'es jamais dit quel était mon épouvantard, pas vrai?"

Je ne sais pas pourquoi, mais c'est sorti tout seul. Je ne voulais pas parler de mon épouvantard... Il a changé depuis le début de ma scolarité à Poudlard.
Au début, c'était que Fred et moi n'ayons plus de boutique de farces et attrapes.
Mais ça je l'avais déjà dit à mon jumeau... Ce que je n'ai jamais dit, c'est le nouveau que j'ai eu.
C'était une nuit froide et glaciale d'hiver, je me souviens, que j'ai eu un rêve... et la dernière fois que je me suis retrouvé face à un épouvantard, j'ai été choqué d'apprendre qu'il avait changé de forme pour montrer la mort.
J'ai continué:

"Je ne parle pas de celui que je t'ai toujours dit, que nous n'ayons pas de boutique. Mais depuis... il a changé."

J'avais tellement peur de ça, que j'en rêvais les nuits, pour ça que je ne dormais presque plus. J'ai demandé:

"Noémie n'est ce pas?... Tu vois, moi aussi je sais tout."

La dernière phrase n'était pas importante. Je ne voulais pas qu'il me demande quel était mon nouveau épouvantard, mais...

( attention tu peux pas encore savoir pour Noémie Oo)

***
Fred observait attentivement son frère, décidément celui-ci le surprendrait encore et toujours.. Mais bon, le temps avançait, et les deux frères changeaient avec, la seule chose qui ne changerait pas c'était leur proximité. Aucun d'eux ne se voyait vraiment sans l'autre

"Comment ça il a changé? Explique..."

Remarque celui du rouquin avait aussi changé, durant l'année, c'était que lui et son frère soient séparés... C'était sa plus grande peur, mais désormais c'était tout autre chose, mais dans le même domaine... enfin, puis aux paroles de Georges, l'ancien Gryffondor fronça les sourcils

"Quoi? De quoi tu parles? Moi je ne suis sur de rien"

Il croisa les bras, il était vrai qu'il aimait beaucoup Noémie, et Luna aussi, alors comment choisir, parfois l'amour était vraiment traître. Buvant un coup il regarda alors son frère dans l'espoir que celui-ci éclaircisse un peu ses pensées

"Depuis quand tu tournes autour du pot comme ça, s'il te plaît dis moi ce qui va pas..."

A nouveau le rouquin s'inquiétait, quoi de plus normal quand il s'agissait de son frère, et il comprenait pas pourquoi celui-ci s'adonnait à ce genre de mystère qui n'avait selon lui, vraiment pas lieu d'être

[ ok dsl]

Il me demanda des expliquations et je lui ai répondut d'une seule traite:

"J'ai fait un rêve il n'y a pas si longtemps que ça... Et la dernière fois que j'ai vu un épouvantard, c'était ce rêve... toi et Léa qui mourrez devant mes yeux."

Ce n'était pas dûr à expliquez, pour ne pas dire, pas du tout. Mais j'avais peur.

"J'ai peur Fred... je ne fais que penser à ça en dehors des autres choses du genre, notre magasin..."

Je ne sais pas si Fred voyait que je ne dormais pas la nuit. Je restais des heures, les yeux ouverts, lutant contre le sommeil, afin de ne pas revoir ce rêve.

"J'aurai aimé que les choses s'arrêtent..."

C'était vrai. La seule chose qui serait bien, ce serait que le temps s'arrête.
Je ne croyais pas que le temps, les jours, les heures, les minutes et les secondes passeraient tellement vite.
Le temps ou j'étais à Poudlard avec Fred, notre poste de batteurs, tout ça me semblait énormément lointain. C'était comme si d'un jour au lendemain, j'avais complétement changé, pour devenir quelqu'un qui doit obligatoirement connaitre la vie et ses conséquences. Je sais que je ne faisais qu'embêter tout le monde avec ces histoires... mais si un jour il devait arriver que Fred meurt, je le ferai aussi. Sauf que ça, je ne préfère ni y penser, ni que ça arrive.
Il y avais trop de choses en ce moment. Il y avait seulement deux personnes avec qui je m'évadait dans un autre monde, avec qui je ne pensait plus qu'à la joie. C'était Fred bien sûr... et Ambre.
Ambre, cette fille que j'avais rencontré dans la forêt, et à qui j'ai promit de lui apprendre tout sur les humains, ceux qu'elle à perdue depuis longtemps.

"Tu es le seul à qui je parle librement sans avoir vraiment peur."

C'était normal, lui et moi c'était jusqu'à la mort. Je ne veux pas perdre la force de rire, de sourire. Je me rester le même pendant longtemps, sans avoir à changer, sans me demander qu'est ce que je deviendrai demain... dans l'avenir.

pas grave^^

***

Fred était redevenu sérieux décidément nos deux jumeaux avaient bien changé depuis Poudlard. Désormais les deux rouquins avaient des responsabilités et pas qu'un peu. Le magasin était la seule chose ou pratiquement la seule qui permettait aux deux frères de continuer de sourire et faire ce qu'ils aimaient, c'était rare, surtout pour l'époque à laquelle ils vivaient, puis devant les paroles de son frère il soupira

"Et moi je n'arrête pas de faire le cauchemar où la maison brûle, j'ai aussi très peur de vous perdre, les temps ont changé, et je crois que nos peurs ont évolué avec..."

Oui c'était une théorie comme une autre... Fred fini alors par se lever pour aller s'asseoir aux côtés de son frère et lui faire un gros calin

"Ne t'inquiètes pas, tant qu'on sera ensemble, rien ne pourra nous arriver, on est les jumeaux Weasley, on a des armes que personne d'autre n'a, ou que peu ont encore... le rire, il faut qu'on le garde... il ne faut surtout pas qu'on se laisse abattre d'accord?"

Finissant alors son verre, il plongea son regard dans celui de son frère en espérant que celui-ci retrouve le sourire

Fred aussi faisait un cauchemar... la maison qui brûle... et il avait peur de nous perdre.
Nos peurs ont évolués avec le temps qui est tellement horible, c'est absolument vrai. Le temps passe très vite, on n'a pas le temps de s'en apercevoir c'est inquiètant. Mais ce qui compte c'est d'en profiter.
Quand Fred se leva pour s'assoir à mes côtés j'ia senti de la compassion pour mon jumeau.
Et au moment ou il raconta que nous avions des armes que personne n'avait, ou peu, le rire, et qu'il ne fallait pas se laisser abattre, j'ai pas pu m'empêcher de sourire sous le bonheur.

"Tu sais... tu me remontes toujours le morale Fred. On ne se laissera pas abattre, nous deux c'est pour la vie jusqu'à la mort."

J'aimais utiliser cette expression. Je ne pourrai jamais exprimer toute la gratitude que j'avais envers mon frère. Ce qui me faisait le plus rire, c'est quand nous avions lancé des feus d'artifice pendant les examens des BUSE des 5 ème années...Ombrage en avais bavée...
C'était un souvenir très heureux que j'avais décidement.
J'étais heureux car j'avais tout ce que je rêvais: mon frère, Léa, et ma "fille".
Mais pourquoi l'appelais je "ma fille"? J'étais en quelque sorte son "père", si on peux dire ça.
Ou plutôt son tuteur.